[verarl]

Agréable lecture! Est-ce que ça vaudrait la peine de mentionner la comestibilité/toxicité dans les commentaires?

peut-être mais ce n'était pas mon but.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais je suis toujours frustré par les inventaires...
Ils sont beaucoup trop lapidaires et sont réalisés en prenant un mauvais critère, celui du lieu.

je m'explique :

On part de l'endroit (où ?) et on note l'espèce (quoi ?). Pour moi, cette démarche est faussée. En effet, on a seulement un renseignement sur le lieu mais on ne peut pas être certain de la validité de l'espèce indiquée.
Tous les mycologues, y compris les plus grands font des erreurs, et moi qui si loin de compter parmi les mycologues reconnus, j'en ai souvent commises. Dans ce sens je me permets d'avancer deux choses.

1) aucun inventaire n'est exact
2) il est impossible de retrouver les erreurs.

Quand j'ai entrepris cet inventaire des lactaires de F. C;, je savais pertinament qu'il serait erroné mais ce n'est pas grave car chaque espèce de cet inventaire est photographiée, décrite, dessinée pour la microscopie et inventoriée en herbier.

De cette manière, n'importe qui peut vérifier la récolte et éventuellement estimer que la détermination n'est pas exacte.

Ma démarche est donc totalement l'inverse de celle habituellement utilisée dans les inventaires. Au lieu de décrire l'endroit et de noter l'espèce, je décris l'espèce et note l'endroit. C'est une démarche beaucoup plus lourde mais, à mon sens, beaucoup plus solide.

Dans ce sens, la comestibilité a été oubliée (de plus, elle suppose que chaque récolte ait été goûtée et j'ai horreur des champignons).

[Patrice]

Bonjour,
je répondrais qu'en plus sous cette forme c'est vraiment une contribution à la connaissance des champignons car ces descriptions sont utiles à celui qui ne connait pas certaines espèces dans la limite des erreurs bien sur mais qui n'en fait pas...
amicalement
Patrice