[Nommo]

Lentinus substrictus, donc.

[Fouad]

Nommo, ciliatus a 5-8 pores/mm, nous sommes loin ici.

[Nommo]

Tu as raison Fouad, tout pour moi, je me suis pris les pieds dans le tapis!

[Richmond63]

Oui, et comme pour les exemplaires de Bastic, si on mesure en changeant d'endroit le nombres de pores par cm, cela donne entre 2 et 3 par mm. Le dernier "Bernard Rivoire" sur les polypores donne d'ailleurs (1.5) 2-3 (5) par mm pour P. brumalis.
Cela correspond parfaitement bien à ce que je mesure.
Je vais donc en rester à P. brumalis : ils n'ont décidément pas l'allure de P. arcularius.
Cela dit Richard, tu as bien fait de poser la question : il a fallu piocher un peu dans la littérature et cela ne fait jamais de mal !

Les données du Rivoire offrent une fourchette plus large que la littérature courante et cela, en plus de ce que j'en disais plus haut, suffit à me convaincre que l'on est en présence d'un brumalis à pores plus grands que la moyenne. Je n'ai pas votre expérience du terrain pour fournir d'emblée un nom d'espèce certain ; Quand un détail m'interpelle, je suis dans le doute et j'essaie de le lever en poussant plus loin les investigations. Il faut souvent se méfier des évidences, j'en ai eu la confirmation aux journées mycologiques de Haute-Auvergne où sur la table d'exposition trônait un magnifique Pluteus cervinus avec sa belle étiquette. J'ai eu la curiosité de le passer au microscope pour mettre en évidence des boucles aux cloisons qui signaient P. pouzarianus.

[Fouad]

Nous faisons partie de la même espèce, Richard. Moi aussi j'aime bien comprendre, parfois jusqu'à agacer
C'est un peu caricatural, mais voici un P. arcularius plutôt typique d'après moi. Le revêtement et les pores étirés sont de bons indices.

[Y.Courtieu]

Bonsoir,
Je vais donc renommer, après ces intéressants débats.
Pour répondre à Richmond, je serais tout à fait capable de confondre Pluteus cervinus et Pluteus pouzarianus, comme tout le monde je pense, sans micro.
Il y a nettement moins de chance que je me trompe entre un P. brumalis et un P. arcularius. Le second "fait" plus poilu, et les pores ne sont pas vraiment semblables.
Après, en mycologie, il faut effectivement se méfier...