[Ghislaine]

Oui, Ghislaine, la photo est petite, ou plutôt c'est la partie au point qui est réduite, mais on y distingue nettement de petites lames très découpées et granuleuses. C'est à cause de cette disposition en lames que nous avons reconnu les squamules d'un thalle primaire de Cladonia. Ensuite, c'est l'aspect découpé et granuleux qui a orienté vers les trois possibilités.

merci.

[Arnaud D.]

Je laisse Arnaud et Thierry corriger mes éventuelles erreurs ... et nous expliquer pourquoi ils n'ont même pas mentionné C. squamosa dans leurs hypothèses

Il faut de toute façon partir du principe que sans podétions, il est impossible d'identifier Cladonia squamosa. A noter que C. squamosa ne forme pas un tel thalle primaire même au début de sa croissance.
Mais ici, le thalle primaire est très développé ce qui montre que nous avons affaire à une espèce bien plus proche de C. parasitica qui ne forme pas toujours de podétions.

Comme souvent avec les lichens, les produits auraient rendu l'identification bien plus aisée vu que C. parasitica est P+ jaune à orange et K+ jaune (vif).

[Cécile]

C'est mon tour de dire MERCI !
Merci Arnaud pour ce retour d'expérience sur les abondances de thalles primaires et la fréquence des podétions, qui explique pourquoi C. squamosa n'a même pas été proposé. Pour le reste de ta réponse (examens des podétions et tests chimiques indispensables à une déterination sûre), je m'en doutais un peu mais ça valait la peine de le préciser.
Comme tu vois, Jean-Pierre, chacune de tes photos nous donne l'occasion d'accroître nos connaissances