Le repos des neurones
Rubrique pour apprendre en s'amusant. On poste des photos de champignons déjà déterminés sans en donner le nom...
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Andre38myco a écrit :Si les formes anamorphe exciste bien...leurs nom eux ne doivent plus excister..Donc Melasmia maintenant on oublie... !!jlouis a écrit : Non André ici c'est l'anamorph...c'est tout simplement la même espèce.
Mais maintenant on garde Rhytisma acerinum.
jlouis
Ok Jean-Louis, mais si c'est l'anamorphe (forme asexuée) c'est Melasmia acerina, le téléomorphe étant Rhytisma (n'apparaît qu'au printemps suivant).
Sinon, ok avec toi pour Rhytisma acerinum.
Néanmoins, si tu ne trouves par exemple que la forme imparfaite (anamorphe) de Mycosphaerella allii-cepae dénommée Cladosporium allii-cepae comment vas-tu l'appeler ?
Il y a bien 2 formes et 2 noms...
André
Je vait essayer de recapituler un peu pour les nouvelles recrue...en simplifiant toujours bien sur.
La mycologie n'est pas chose facile mais lorsque l'on rentre dans certains groupe...c'est des fois très compliqué.!!
Certain champignons pour pouvoir exister et ce reproduire on besoin d'effectuer des cycles sur une année...et les morphologies change au rythme des cycles et donc des saisons…. c'est le cas pour Rhytisma (Ascomycetes) mais aussi nombreux autres champignons et notement les Rouilles (Basidio) et les Deutero (Imparfait) ou ici c'est encore beaucoup plus compliqué....
Dans un passé non très lointains la détermination des champignons et autres parasites des plantes ce faisais essentiellement par caractères macro….Donc un champignon avec une forme X prendra un nom et donc un autre champignon avec la forme Y un autres nom…A cette époque personne ne se doutait que X et Y pouvait être le même champignon…mais a deux cycle différents..voici maintenant pourquoi on a deux noms différents pour le même champignon.
Nous savons maintenant que cette caractèristique que l’on nomme holomorphe se dit d’un groupe de champignon avec un stade dit « téléomorphe » de reproduction sexuée, et un stade dit asexué (ou « anamorphe »)
Maintenant la règle veut que la forme mixte (holomorphe) prenne le nom du téleomorphe.
C’est dommage certe…mais c’est comme cela.
jlouis
C’est dommage certe…mais c’est comme cela.Je ne trouve pas celà dommage, bien au contraire. Ça simplifie les choses dans une science où, généralement, on savait surtout faire compliqué et je trouve celà parfaitement logique puisqu'il s'agit de la même plante.
Les lépidopéristes aujourd'hui appellent les chenilles du même nom que les papillon, par exemple.
verarl a écrit :hé hé non maintenant c'est plus compliqué pour la détermination...mais plus simple pour la classification...certe!!C’est dommage certe…mais c’est comme cela.Je ne trouve pas celà dommage, bien au contraire. Ça simplifie les choses dans une science où, généralement, on savait surtout faire compliqué et je trouve celà parfaitement logique puisqu'il s'agit de la même plante.
Les lépidopéristes aujourd'hui appellent les chenilles du même nom que les papillon, par exemple.
jlouis
jlouis a écrit :Bonjour à vous,verarl a écrit : Je ne trouve pas celà dommage, bien au contraire. Ça simplifie les choses dans une science où, généralement, on savait surtout faire compliqué et je trouve celà parfaitement logique puisqu'il s'agit de la même plante.hé hé non maintenant c'est plus compliqué pour la détermination...mais plus simple pour la classification...certe!!
Les lépidopéristes aujourd'hui appellent les chenilles du même nom que les papillon, par exemple.
jlouis
Ok, ok avec vous 2…
On notera que Courtecuisse (in inventaire Nord - Pas-de-Calais 2006) dit ceci : "on considère actuellement qu'il est légitime de retenir le nom du téléomorphe pour désigner un champignon".
Cependant, il indique bien dans cet ouvrage le nom des anamorphes quand le téléomorphe est inconnu dans la région.
Exemple : " Mycosphaerella allii-cepae. Anamorphe : Cladosporium allii-cepae.
Ceci de la manière suivante : en gras les noms des anamorphes et téléomorphes si les 2 sont présents, en corps maigre si l'un des 2 est absent.
Il est en effet très possible dans une région donnée qu'on ne trouve que l'un ou l'autre. Et désigner une forme imparfaite –qui n'apparaîtra peut-être jamais – par le nom de l'espèce parfaite ne me semble pas très "catholique".
Ce qu'a parfaitement résolu de manière explicite mon ami Régis (j'ai cette chance d'avoir des amis que je ne mérite pas…).
André
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Bonjour,
La tendance actuelle (du moins anglo-saxone) n' est t'elle pas de regrouper sous un seul nom, les anamorphes et les thélémorphes?
Cordialement.
Pierre.
La tendance actuelle (du moins anglo-saxone) n' est t'elle pas de regrouper sous un seul nom, les anamorphes et les thélémorphes?
Cordialement.
Pierre.
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Bonjour,
Veuillez m'excuser, je navais pas vu qu'il y avait une deuxième feuille.
Cordialement.
Pierre.
Veuillez m'excuser, je navais pas vu qu'il y avait une deuxième feuille.
Cordialement.
Pierre.
André à écrit :Bien sur et très heureusement, sinon ne serions très vite perdu....
On notera que Courtecuisse (in inventaire Nord - Pas-de-Calais 2006) dit ceci : "on considère actuellement qu'il est légitime de retenir le nom du téléomorphe pour désigner un champignon".
Cependant, il indique bien dans cet ouvrage le nom des anamorphes quand le téléomorphe est inconnu dans la région.
Exemple : " Mycosphaerella allii-cepae. Anamorphe : Cladosporium allii-cepae.
Ceci de la manière suivante : en gras les noms des anamorphes et téléomorphes si les 2 sont présents, en corps maigre si l'un des 2 est absent.
Il est en effet très possible dans une région donnée qu'on ne trouve que l'un ou l'autre. Et désigner une forme imparfaite –qui n'apparaîtra peut-être jamais – par le nom de l'espèce parfaite ne me semble pas très "catholique".Bien si !! En effet il est très possible d'avoir dans une région un champignon X d'un stade que l'on nemmera I et ne jamais connaitre le stade II...mais le champignon portera quand même son nom téléomorphe en stade I. Et vice versa Nom du teleomorphe en stade II
Je vais prendre exemple sur une Uredinale dans les Basidio...Gymnosporangium sabinae avec plusieurs stades...0 et II Forme ecidienne nom = Roestelia cancellata. Une fois le pot aux rose découvert, on s'apperçois que Gymnosporangium sabinae et Roestelia cancellata n'est en fait que le même champignon...mais a deux stades différent et de plus sur deux hôtes différents. Ici on ne dira plus Roestelia cancellata pour celui du stade 0 ou II...mais Gymnosporangium sabinae en forme ecidienne...
jlouis
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Pierre Jancloes a écrit :Bonjour,La clé : ICBN, International Code of Botanical Nomenclature, autrement dit le Code International de Nomenclature Botanique.
La tendance actuelle (du moins anglo-saxonne) n' est t'elle pas de regrouper sous un seul nom, les anamorphes et les thélémorphes?
Cordialement.
Pierre.
Mais les problèmes de nomenclature sont si complexes que même ce code évolue régulièrement lors des divers congrès qui se succèdent.
Ce code est désormais en anglais uniquement, et les traductions, en français par exemple, n'ont pas valeur juridique depuis le Code de Berlin (1988).
Voici un extrait de Wikipedia sur cette question :
"La première version du Code vit le jour en 1867 lors du Congrès de botanique de Paris (lois de Candolle, rédigées en langue francaise).
Depuis 1952 le nom officiel du Code est "International Code of Botanical Nomenclature" (ICBN).
Depuis le Code de Berlin de 1988, l'ICBN est uniquement rédigé en anglais britannique. Les traductions sont préparées et publiées séparément, et ne font pas autorité."
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Sans rechercher trop loin, on trouve facilement sur Internet :
- le Code Tokyo / 1994 (15° congrès, 1993) (http://www.bgbm.fu-berlin.de/iapt/nomen ... e/tokyo-e/)
- le Code Saint-Louis / 2000 (16° congrès, 1999)(http://www.bgbm.org/iapt/nomenclature/c ... stitle.htm). (Traduction française en document pdf : http://www.tela-botanica.org/client/pro ... _13183.pdf)
- le Code Vienne / 2006 (17° congrès, 2005) (http://ibot.sav.sk/icbn/main.htm).
(Version livre : International Code of Botanical Nomenclature (Vienna Code). Regnum Vegetabile 146. A.R.G. Gantner Verlag KG. ISBN 0080-0694).
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Cependant le problème qui nous occupe dans ce fil de messages est réglé depuis un certain temps déjà.
Notre question est abordée à l'article 59 et ses sous-articles, avec le principe énoncé en 59-1 :
http://ibot.sav.sk/icbn/frameset/0064Ch6NoFa59.htm
"Article 59
59.1. Pour les Ascomycètes et les Basidiomycètes (Ustilaginales comprises) ne formant pas de lichens et présentant des morphes mitotiques asexuées (anamorphes) ainsi qu’une morphe méïotique sexuelle (téléomorphe), le nom correct désignant l’holomorphe (c’est-à-dire l'espèce sous toutes ses morphes) est le nom légitime le plus ancien typifié par un élément représentant la téléomorphe, c’est-à-dire, la morphe caractérisée par la production d'asques/ascospores, basides/basidiospores, téliospores, ou autres organes porteurs de basides."
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Dura lex, sed lex: "La loi est dure, mais c'est la loi". La loi de l'ICBN s'impose dans toute sa rigueur...
Une conclusion étant l'occasion de poser de nouvelles questions, peut-être pourrions-nous envisager prochainement le cas des champignons lichénisés, qui est un autre sujet nomenclatural intéressant ?
Au delà des champignons, l'ICBN règle aussi l'autre situation concrète que constituent les hybrides.
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