Polyporus durus ?
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Attention: ces déterminations ne permettront pas une consommation des champignons !!!
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reginald1
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OK pour le genre Polyporus.
Par contre, je dirais P.durus (ou P.varius, mais la couleur est trop sombre)
P.brumalis a effectivement les pores très fins, mais pas à ce point. Ici, le dessous est lisse.
De plus le bas du stipe est noir.
Capdemat, s'agit-il de plusieurs spécimens ou d'un même champignon photographié à différents états de croissance ?
Par contre, je dirais P.durus (ou P.varius, mais la couleur est trop sombre)
P.brumalis a effectivement les pores très fins, mais pas à ce point. Ici, le dessous est lisse.
De plus le bas du stipe est noir.
Capdemat, s'agit-il de plusieurs spécimens ou d'un même champignon photographié à différents états de croissance ?
Modifié en dernier par Fifi le 26 mars 2008, 13:06, modifié 1 fois.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
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reginald1
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il s'agit de plusieurs spécimens. la photo 3 et la dernière photo présentent le spécimen le plus dévellopé.(stipe environ 4 cm, chapeau 7 a 8 cm). la photo 2 le plus jeune(chapeau de 2 cm). dans tout les cas le dessous est uniformément lisse sans pores apparents. a mon sens il ne s'agit pas de p brumalis, ou les pores bien que petits sont visibles a l'oeil nu même chez les exemplaires les plus jeunes.
cordialement
capdemat
cordialement
capdemat
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reginald1 a écrit :J'ai déja rencontré P. brumalis à pores presque invisibles à l'état jeune.Soit, je te fais confiance. Cependant, remarque que la confusion est facile entre P.brumalis et P.ciliatus qui a des pores encore plus fins, surtout sur de jeunes spécimens.
Mais ici, le spécimen le plus mature a bien une forme typique de P.durus ou P.varius et, comme le dit Capdemat, le dessous est aussi lisse. Un P.brumalis mature ne présente pas un dessous aussi lisse. P.ciliatus peut par contre présenter des pores aussi fins... mais la forme ne correspond pas, selon moi, ni la texture du dessus.
Modifié en dernier par Fifi le 26 mars 2008, 13:07, modifié 1 fois.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
Le P. cialiatus a des poils , cils sur la marge visibles à la loupe et n'est pas confondu avec brumalis. Le pied à base sombre noir me fait pencher pour P. durus à pores pouvant être petits 6 à 8/mm.
Cordialement
Cordialement
Celui qui pose une question risque cinq minutes d'avoir l'air bête. Celui qui ne pose pas de question restera bête toute sa vie.
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Selon M.bon, P.brumalis a une marge enroulée +ou- ciliée... Pour le distinguer de P.ciliatus, sans loupe, il suffit de regarder la taille des pores, plus fins chez P.ciliatus, et le pied, chiné chez P.ciliatus.
Sinon, pour revenir aux champignons présentés, nous sommes d'accord : P.durus, Syn.P.badius.
J'ai noté plus haut que P.varius était moins probable du fait de la couleur du chapeau. Autre caractère distinctif : la séparation entre les parties blanche et noire du pied est diffuse chez P.durus (comme ici). Elle est plus nette chez P.varius.
Sinon, pour revenir aux champignons présentés, nous sommes d'accord : P.durus, Syn.P.badius.
J'ai noté plus haut que P.varius était moins probable du fait de la couleur du chapeau. Autre caractère distinctif : la séparation entre les parties blanche et noire du pied est diffuse chez P.durus (comme ici). Elle est plus nette chez P.varius.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
Bonjour,
voici un extrait d'Alain GERAULT "FLORULE EVOLUTIVE DES BASIDIOMYCOTINA"
DU FINISTERE :
Polyporus leptocephalus (Jacq. : Fr.) Fr. (= Polyporus varius Fr. ; Polyporus elegans Bull. : Fr.)
Chapeau 4-10 cm, plus ou moins circulaire, convexe puis déprimé et enfin infundibuliforme, marge aiguë onduleuse un peu enroulée et ridulée, lisse et mate, ocre jaune puis brun orangé, marron. Tubes blanchâtres, décurrents de 0,05-0,2 cm. Pores petits, arrondis à anguleux, 4 à 6 par mm, blanchâtres puis gris brunâtre pâle. Stipe plus ou moins central, un peu aminci à la base, mat, 2-5 x 0,4-1 cm, brunâtre en haut, noirâtre en bas. Chair assez épaisse, subéreuse, tenace, blanchâtre. Spores elliptiques, hyalines, 7-9 x 2,5-3,5 µm. Hyphes bouclées. Sur branches mortes de feuillus (hêtres), parfois sur genêt (Crouan, Morlaix). PC. Partout. (Toute l'année, mais séchant sur place il est difficile de connaître le moment exact de son apparition). Cf. Polyporus durus à hyphes non bouclées et Polyporus melanopus à pied entièrement noir et ridé.
Polyporus durus (Timm.) Kreisel (= Polyporus badius (Pers. ) Schw. ; Polyporus picipes Fr.)
Chapeau 5-20 cm, mince, infundibuliforme, très lobé, marge ondulée à sinueuse, incurvée, revêtement lisse et brillant, brun rougeâtre, brun rougeâtre sombre, châtain, noirâtre vers le centre, marge plus claire. Tubes décurrents, blancs, de 0,05-0,2 cm. Pores plus ou moins arrondis, petits et à peine visibles à l'oeil nu, 6-8 par mm, blancs à crème. Stipe plus ou moins excentrique et parfois rudimentaire, velouté, 1-5 x 0,5-2 cm, blanc par les tubes en haut, brun noir de plus en plus foncé vers la base. Chair mince, 0,2-0,5 cm, subéreuse et souple si humide, dure si sèche, blanche, saveur peu agréable. Spores cylindro-elliptiques, lisses, hyalines, 6-9 x 3-4 µm. Dimitique, hyphes génératrices cloisonnées, non bouclées (exception pour le Genre), hyphes squelettiques ondulées à parois épaisses et ramifiées. Sur les branches mortes en place, ou à terre, de feuillus hygrophiles (Peupliers, aulnes, saules). TR. Châteauneuf du Faou, Plourin les Ploudalmézeau (AG). (10). Cf. Polyporus melanopus au chapeau un peu plus épais non lisse et à hyphes bouclées et Polyporus leptocephalus au stipe noir seulement à la base.
cordialement
voici un extrait d'Alain GERAULT "FLORULE EVOLUTIVE DES BASIDIOMYCOTINA"
DU FINISTERE :
Polyporus leptocephalus (Jacq. : Fr.) Fr. (= Polyporus varius Fr. ; Polyporus elegans Bull. : Fr.)
Chapeau 4-10 cm, plus ou moins circulaire, convexe puis déprimé et enfin infundibuliforme, marge aiguë onduleuse un peu enroulée et ridulée, lisse et mate, ocre jaune puis brun orangé, marron. Tubes blanchâtres, décurrents de 0,05-0,2 cm. Pores petits, arrondis à anguleux, 4 à 6 par mm, blanchâtres puis gris brunâtre pâle. Stipe plus ou moins central, un peu aminci à la base, mat, 2-5 x 0,4-1 cm, brunâtre en haut, noirâtre en bas. Chair assez épaisse, subéreuse, tenace, blanchâtre. Spores elliptiques, hyalines, 7-9 x 2,5-3,5 µm. Hyphes bouclées. Sur branches mortes de feuillus (hêtres), parfois sur genêt (Crouan, Morlaix). PC. Partout. (Toute l'année, mais séchant sur place il est difficile de connaître le moment exact de son apparition). Cf. Polyporus durus à hyphes non bouclées et Polyporus melanopus à pied entièrement noir et ridé.
Polyporus durus (Timm.) Kreisel (= Polyporus badius (Pers. ) Schw. ; Polyporus picipes Fr.)
Chapeau 5-20 cm, mince, infundibuliforme, très lobé, marge ondulée à sinueuse, incurvée, revêtement lisse et brillant, brun rougeâtre, brun rougeâtre sombre, châtain, noirâtre vers le centre, marge plus claire. Tubes décurrents, blancs, de 0,05-0,2 cm. Pores plus ou moins arrondis, petits et à peine visibles à l'oeil nu, 6-8 par mm, blancs à crème. Stipe plus ou moins excentrique et parfois rudimentaire, velouté, 1-5 x 0,5-2 cm, blanc par les tubes en haut, brun noir de plus en plus foncé vers la base. Chair mince, 0,2-0,5 cm, subéreuse et souple si humide, dure si sèche, blanche, saveur peu agréable. Spores cylindro-elliptiques, lisses, hyalines, 6-9 x 3-4 µm. Dimitique, hyphes génératrices cloisonnées, non bouclées (exception pour le Genre), hyphes squelettiques ondulées à parois épaisses et ramifiées. Sur les branches mortes en place, ou à terre, de feuillus hygrophiles (Peupliers, aulnes, saules). TR. Châteauneuf du Faou, Plourin les Ploudalmézeau (AG). (10). Cf. Polyporus melanopus au chapeau un peu plus épais non lisse et à hyphes bouclées et Polyporus leptocephalus au stipe noir seulement à la base.
cordialement
Celui qui pose une question risque cinq minutes d'avoir l'air bête. Celui qui ne pose pas de question restera bête toute sa vie.
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