Melanelixa ?
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Bonjour à tous,
toujours au bord de la rivière j'ai trouvé un lichen foliacé vert foncé qui me fait penser à un Melanelixa, peut-être glabratula, je n'ai pas plus de détail.
Pourriez-vous vérifier ma proposition s'il vous plaît?
toujours au bord de la rivière j'ai trouvé un lichen foliacé vert foncé qui me fait penser à un Melanelixa, peut-être glabratula, je n'ai pas plus de détail.
Pourriez-vous vérifier ma proposition s'il vous plaît?
Modifié en dernier par Nils Kieffer le 17 févr. 2021, 18:44, modifié 2 fois.
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Désolé j'avais oublié 
Malheureusement je n'ai que ces deux images

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C'est toujours mieux que rien, même si ça n'est pas idéal.
L'absence d'apothécie nous fait écarter Melanohalea exasperatula, Melanelixia glabra et Pleurostricta acetabulum.
Nous pourrions avoir affaire à Melanohalea elegantula ou M. exasperatula, qui se différencient surtout par la forme des isidies, mais leur thalle est généralement plus mince que ton lichen.
Je parie donc pour Melanelixia subaurifera, d'autant plus volontiers qu'on croit apercevoir des soralies bien séparées vers la bordure ...
L'absence d'apothécie nous fait écarter Melanohalea exasperatula, Melanelixia glabra et Pleurostricta acetabulum.
Nous pourrions avoir affaire à Melanohalea elegantula ou M. exasperatula, qui se différencient surtout par la forme des isidies, mais leur thalle est généralement plus mince que ton lichen.
Je parie donc pour Melanelixia subaurifera, d'autant plus volontiers qu'on croit apercevoir des soralies bien séparées vers la bordure ...
16 févr. 2021, 17:54Cécile a écrit : L'absence d'apothécie nous fait écarter Melanohalea exasperatula, Melanelixia glabra et Pleurostricta acetabulum.Les apothécies chez Melanohalea exasperatula sont considérées comme rares voir très rares, tu voulais peut-être plutôt citer Melanohalea exasperata ?
D'ailleurs je ne me baserais pas sur l'absence d'apothécies pour écarter cette espèce car les thalles stériles sont tout de même trouvables. La présence de verrues sur le thalle reste un critère plus sur à mon avis.
De même pour Pleurosticta acetabulum, c'est une espèce qui n'est pas rare sans ses apothécies.
16 févr. 2021, 17:54Cécile a écrit : Je parie donc pour Melanelixia subaurifera, d'autant plus volontiers qu'on croit apercevoir des soralies bien séparées vers la bordure ...Je n'arrive pas bien à voir via ces deux photos mais ce n'est pas impossible qu'il y ait des soralies.
Quelques macro en plus seraient d'une aide précieuse.
Et si il y a moyen de récupérer un morceau du lichen pour enlever son cortex et déposer une petite goutte de javel sur la médulle, ce serait encore mieux

Arnaud Delhoume
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16 févr. 2021, 19:56Arnaud D. a écrit : Les apothécies chez Melanohalea exasperatula sont considérées comme rares voir très rares, tu voulais peut-être plutôt citer Melanohalea exasperata ?Ah oui, j'ai interverti M. exasperata et M. exasperatula.
Quelques macro en plus seraient d'une aide précieuse.
Et si il y a moyen de récupérer un morceau du lichen pour enlever son cortex et déposer une petite goutte de javel sur la médulle, ce serait encore mieux![]()
Pour le reste, je suis d'accord : la présence ou absence de verrues est un bon critère, plus constant que les apothécies.
(Tout de même, pour qu'un Pleurostricta acetabulum soit sans apothécies, il faut qu'il soit bien jeune ....)
Au cas où, je retiens le test javel sur la médulle pour distinguer M. subaurifera / fuliginosa de M. exasperatula / elegantula

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Bonjour, j'espère pouvoir retrouver ce lichen car je ne sais plus précisément le point de rencontre. La médulle c'est quelle partie du lichen? Auriez-vous un exemple de verrues sur un lichen s'il vous plaît? je n'arrive pas à visualiser l'élément.
Par rapport aux photos, est ce que vous avez des références (appareils...) pour pratiquer la photo macroscopique?
Dans un sac de lichénologue, on trouve souvent de la javel à ce que j'ai pu comprendre et est ce qu'il y a d'autres réactifs simple à se procurer qui sont indispensable?
J'ai essayer d'adapter le titre de la discussion Jplm
Par rapport aux photos, est ce que vous avez des références (appareils...) pour pratiquer la photo macroscopique?
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Je te passe une image de mon Melanohalea exasperata de référence, qui est couvert de verrues, et j'ajoute le détail des verrues, où l'on voit bien qu'elles se terminent en petite cuvette.
La médulle, c'est la partie du thalle située juste au-dessous du cortex : elle est formée de filaments mycéliens mélangés à des cellules d'algue. Pour tester sa réaction à un produit, il suffit de gratter le cortex avec une aiguille ou une lame de rasoir, et si c'est trop difficile (certains cortex sont très solides !) une coupe très oblique met à jour une surface suffisante pour visualiser la réaction chimique.
Pour les réactifs, la potasse est très utile, aussi : il faut dissoudre les cristaux jusqu'à saturation dans de l'eau genre volvic, c'est ce qui se rapproche le plus de l'eau distillée. Attention, ce produit est très corrosif et grignote la plupart des contenants domestiques, surtout les bouchons et couvercles. J'ai acheté les cristaux et les petits flacons en polyéthylène chez Labo Moderne qui vend à l'unité et fournit les particuliers.
Il existe un autre réactif, le paraphénylènediamine (appelé P dans les descriptifs) souvent utilisé pour les déterminations, mais je n'ose pas en faire usage car il est toxique. Déjà, avec la javel et la potasse, tu débroussailles bien les problèmes.
Tu peux te procurer tous ces produits auprès de l'Association Française de Lichénologie.
Pour l'équipement, j'ai un vieux Nikon Coolpix P7000 et un trépied, ça me suffit pour mes petites macro de routine. Mais la seconde photo du Melanohalea exasperata que je montre ici a été réalisée par un ami équipé comme un pro. Je compte sur tous nos amis licheno-myco-philes pour mieux répondre à cette question.
La médulle, c'est la partie du thalle située juste au-dessous du cortex : elle est formée de filaments mycéliens mélangés à des cellules d'algue. Pour tester sa réaction à un produit, il suffit de gratter le cortex avec une aiguille ou une lame de rasoir, et si c'est trop difficile (certains cortex sont très solides !) une coupe très oblique met à jour une surface suffisante pour visualiser la réaction chimique.
Pour les réactifs, la potasse est très utile, aussi : il faut dissoudre les cristaux jusqu'à saturation dans de l'eau genre volvic, c'est ce qui se rapproche le plus de l'eau distillée. Attention, ce produit est très corrosif et grignote la plupart des contenants domestiques, surtout les bouchons et couvercles. J'ai acheté les cristaux et les petits flacons en polyéthylène chez Labo Moderne qui vend à l'unité et fournit les particuliers.
Il existe un autre réactif, le paraphénylènediamine (appelé P dans les descriptifs) souvent utilisé pour les déterminations, mais je n'ose pas en faire usage car il est toxique. Déjà, avec la javel et la potasse, tu débroussailles bien les problèmes.
Tu peux te procurer tous ces produits auprès de l'Association Française de Lichénologie.
Pour l'équipement, j'ai un vieux Nikon Coolpix P7000 et un trépied, ça me suffit pour mes petites macro de routine. Mais la seconde photo du Melanohalea exasperata que je montre ici a été réalisée par un ami équipé comme un pro. Je compte sur tous nos amis licheno-myco-philes pour mieux répondre à cette question.
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01 mars 2021, 20:26Jplm a écrit : Plus aucune nouvelle de Niels Kieffer, j'affecte l'espèce.Ben tu vois que tu as la main pour affecter une espèce !
Jplm

Dans le cas présent je t'approuve, mais avec un gros regret : un tout petit complément d'informations nous aurait mis au moins sur la piste du genre, sinon de l'espèce.
Si nos amis, présentateurs de lichens à déterminer, pouvaient soit repérer les thalles qui les intéressent afin de revenir en photographier des détails, soit rentrer chez eux avec un petit échantillon à examiner ou tester plus précisément, ça nous faciliterait le travail.
Mais tout petit, l'échantillon, hein, des fois que, comme pour le Squamarina stella-petrae de Nommo l'on tomberait sur une espèce rare et menacée ...
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