[Cécile]

Bonjour à tous, je vous propose un petit sujet en forme d'histoire.
En plein centre de Limoges un cèdre survit courageusement au milieu d'un square, et la base de son tronc est toute verte. Par temps de pluie, elle est même vert-émeraude.
J'y ai découvert une foultitude de tout petits thalles sorédiés, avec lobes arrondis et dépourvus de pruine (en tout cas, je n'en vois pas), soralies cratériformes et confluentes, pas de rhizines qui dépassent de la marge.
Je crois bien avoir reconnu Hyperphyscia adglutinata ... sauf si les petites taches sur le thalle très grossi sont de la pruine, et si j'ai raté la présence de soralies marginales , auquel cas nous aurions affaire à Physconia grisea ... mais celui-ci est subneutrophile à modérément basophile
La suite de l'histoire est charmante, car la pionnière est colonisée à son tour. C'est comme si elle avait posé un enduit sur l'écorce acide du conifère, permettant le développement d'autres espèces moins accommodantes, par exemple Xanthoria parietina.
Pour l'instant les thalles "sur-colonisateurs" sont jeunes, mais si les agents des Espaces Verts de la ville prennent soin du cèdre, peut-être le verrons-nous s'habiller de nouvelles couleurs ?
Rêvons un peu, c'est la saison des voeux

[Ghislaine]

Bonsoir Cécile.
Quelle jolie histoire, je n'y attele demain matin. (présentement je n'ai pas.mes livres).

[Ghislaine]

Voilà pour ma part et avec ce que je vois, je suis d'accord avec Hyperphyscia adglutinata

[Cécile]

Merci à toi, Ghislaine ! J'avais quand même un petit doute : je trouve que c'est pas facile de distinguer entre elles ces espèces dont les petits thalles s'entassent comme des prolétaires dans le métro de six heures du matin, qui verdissent à la moindre pluie ...
Ma copine Françoise Peyrissat est du même avis que toi, et voilà donc levées mes angoisses existentielles.
Hop ! Je renomme !

[Ghislaine]

Merci à toi, Ghislaine ! J'avais quand même un petit doute : je trouve que c'est pas facile de distinguer entre elles ces espèces dont les petits thalles s'entassent comme des prolétaires dans le métro de six heures du matin, qui verdissent à la moindre pluie ...
Ma copine Françoise Peyrissat est du même avis que toi, et voilà donc levées mes angoisses existentielles.
Hop ! Je renomme !

Merci à toi Cécile