Une sorte de lépiote dans mon jardin!
Ce forum permet de montrer des photos de champignons et de discuter sur leur détermination.
Attention: ces déterminations ne permettront pas une consommation des champignons !!!
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Bonjour
Nous habitons à l’île de la réunion.
Depuis le mois dernier, (début de l’été ici) j’ai ces champignons qui apparaissent dans ma pelouse (photos jointes)
Quelques précisions sur le spécimen:
Différentes tailles
Anneau très fin Et difficilement coulissant
Chapeau peu aller de 10 à 20cm
Lamelles blanches (photo)
Malheureusement et après plusieurs recherches, je n’ai pas trouvé de mycologue sur l’île!
Je me suis tourné vers internet et découvert votre site, j’espère y avoir les réponses à mes questions
Quel est ce champignons ?
Est-il toxique?
Est-ce que goûter l’équivalent d’une demi cuillère à café de celui Ci, peut être fatal?
merci pour votre aide
Nous habitons à l’île de la réunion.
Depuis le mois dernier, (début de l’été ici) j’ai ces champignons qui apparaissent dans ma pelouse (photos jointes)
Quelques précisions sur le spécimen:
Différentes tailles
Anneau très fin Et difficilement coulissant
Chapeau peu aller de 10 à 20cm
Lamelles blanches (photo)
Malheureusement et après plusieurs recherches, je n’ai pas trouvé de mycologue sur l’île!
Je me suis tourné vers internet et découvert votre site, j’espère y avoir les réponses à mes questions
Quel est ce champignons ?
Est-il toxique?
Est-ce que goûter l’équivalent d’une demi cuillère à café de celui Ci, peut être fatal?

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Fichiers joints
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Bonjour, bienvenue sur Champis.net,
Ce champignon est responsable de plusieurs intoxications. En effet, des personnes venant métropole le confondent avec la grande coulemelle, Macrolepiota procera.
Les lames ont une couleur verdâtre typique du genre. Il s'agit très probablement de Chlorophyllum molybdites commune à La Réunion.
Ce champignon est responsable de plusieurs intoxications. En effet, des personnes venant métropole le confondent avec la grande coulemelle, Macrolepiota procera.
Les lames ont une couleur verdâtre typique du genre. Il s'agit très probablement de Chlorophyllum molybdites commune à La Réunion.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
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Une précision supplémentaire, afin de mettre à mal certaines idées reçues.
Le risque avec les champignons toxiques, quelqu'ils soient, est l'ingestion dans l'estomac et la digestion qui s'ensuit par conséquent des toxines contenues par ces espèces.
Toucher un champignon ou gôuter dans sa bouche un morceau de celui-ci ne comporte aucun risque : tous les mycologues le font, la saveur étant souvent un critère pour déterminer le champignon. Il suffit si on le goûte de recracher le morceau ensuite, afin de ne pas l'ingérer.
Le risque avec les champignons toxiques, quelqu'ils soient, est l'ingestion dans l'estomac et la digestion qui s'ensuit par conséquent des toxines contenues par ces espèces.
Toucher un champignon ou gôuter dans sa bouche un morceau de celui-ci ne comporte aucun risque : tous les mycologues le font, la saveur étant souvent un critère pour déterminer le champignon. Il suffit si on le goûte de recracher le morceau ensuite, afin de ne pas l'ingérer.
Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
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Y.Courtieu a écrit : Le risque avec les champignons toxiques, quelqu'ils soient, est l'ingestion dans l'estomac et la digestion qui s'ensuit par conséquent des toxines contenues par ces espèces.Ce n'est pas tout à fait vrai. Les toxines de certains champignons peuvent avoir un effet sur le corps avec un simple contact, comme celles contenues dans Trichoderma cornu-damae. Des cas d'irritations ont été également rapportés avec un corticioïde dont je ne sais plus le nom en Angleterre.
Toucher un champignon ou gôuter dans sa bouche un morceau de celui-ci ne comporte aucun risque : tous les mycologues le font, la saveur étant souvent un critère pour déterminer le champignon. Il suffit si on le goûte de recracher le morceau ensuite, afin de ne pas l'ingérer.
Edit : il s'agissait de Gloeocystidiellum porosum.
Mycologue intégriste radicalisé.
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Bonjour,
J'ai souvent vu des mycologues absents à la réunion mais je serais surpris qu''il n'en existe pas à la Réunion, dont la richesse fongique est bien connue. Pourtant il est vrai que sur le web on trouve surtout des études menées par l'ONF et/ou des universités métropolitaines. Quelqu'un connait-il au moins une Société Mycologique sur l'Île ? Ça serait bien que nous (et MycoDB) la listions pour pouvoir orienter les personnes qui nous interrogent.
Jplm
J'ai souvent vu des mycologues absents à la réunion mais je serais surpris qu''il n'en existe pas à la Réunion, dont la richesse fongique est bien connue. Pourtant il est vrai que sur le web on trouve surtout des études menées par l'ONF et/ou des universités métropolitaines. Quelqu'un connait-il au moins une Société Mycologique sur l'Île ? Ça serait bien que nous (et MycoDB) la listions pour pouvoir orienter les personnes qui nous interrogent.
Jplm
Jean-Pierre Lachenal-Montagne
NSchwab a écrit :Dont acte ! Il est exact que, comme souvent, il existe quelques exceptions à une loi assez générale.Y.Courtieu a écrit : Le risque avec les champignons toxiques, quelqu'ils soient, est l'ingestion dans l'estomac et la digestion qui s'ensuit par conséquent des toxines contenues par ces espèces.Ce n'est pas tout à fait vrai. Les toxines de certains champignons peuvent avoir un effet sur le corps avec un simple contact, comme celles contenues dans Trichoderma cornu-damae. Des cas d'irritations ont été également rapportés avec un corticioïde dont je ne sais plus le nom en Angleterre.
Toucher un champignon ou gôuter dans sa bouche un morceau de celui-ci ne comporte aucun risque : tous les mycologues le font, la saveur étant souvent un critère pour déterminer le champignon. Il suffit si on le goûte de recracher le morceau ensuite, afin de ne pas l'ingérer.
Edit : il s'agissait de Gloeocystidiellum porosum.
Comme chacun sait, l'exception confirme la règle

Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
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Y.Courtieu a écrit :Une précision supplémentaire, afin de mettre à mal certaines idées reçues.Merci pour l info
Le risque avec les champignons toxiques, quelqu'ils soient, est l'ingestion dans l'estomac et la digestion qui s'ensuit par conséquent des toxines contenues par ces espèces.
Toucher un champignon ou gôuter dans sa bouche un morceau de celui-ci ne comporte aucun risque : tous les mycologues le font, la saveur étant souvent un critère pour déterminer le champignon. Il suffit si on le goûte de recracher le morceau ensuite, afin de ne pas l'ingérer.
Amateur, débutant.... Indulgence demandée.....
SVP

En tous il est super ressemblant à la coulemelle, même au niveau de la taille ? On le trouve en métropole ?
Amateur, débutant.... Indulgence demandée.....
SVP

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Fouad a écrit :Non, Fouad... Comme son nom l'indique, le genre Chlorophyllum est caractérisé par une sporée verdâtre.Fifi a écrit :Juste de l'espèce peut-être Fifi ?
Les lames ont une couleur verdâtre typique du genre.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
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Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
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Fouad a écrit :Ah bon ! J'avais fait sporuler une de mes récoltes discutée ici, et que j'avais nommé C. brunneum. L'autre espèce proposée était aussi un Chlorophyllum: rhacodes. La sporée obtenue était blanchePareil. On demande souvent aux débutants chez nous de réaliser des sporées. Justement, on a fait sporuler il y a pas longtemps une rhacodes. La sporée était blanche…
http://www.francini-mycologie.fr/index.html • Myco-botaniste passionné! • Nikon D90 - F-S DX 18-200 mm f:3,5/5,6 G ED VRII - AF-S Nikkor 105 mm macro f:2.8 G ED - Micro Nikkor 60 mm f:2.8
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- Nom : Jean-Pierre Lachenal-Montagne
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Si j'ai tout compris, les lames des premières espèces du genre Chlorophyllum sont verdâtres et ce n'est qu'ensuite qu'on y a rattaché rhacodes ou brunneum dont le verdâtre ne crève pas les yeux. Même aventure pour les Gymnopus, originellement à pied nu et comprenant maintenant des espèces à mollets poilus.
Si on veut pousser plus loin, contrairement à leur nom toutes les russules ne sont pas rousses.
Jplm
Si on veut pousser plus loin, contrairement à leur nom toutes les russules ne sont pas rousses.
Jplm
Jean-Pierre Lachenal-Montagne