[Nommo]

Bonjour Jean-Pierre,

Je te prie de m’excuser, c’est vrai qu’avec mon A.p. 1803 ? j’ai rompu un suspense insoutenable et mis l’ensemble de la communauté sur la voie !

[Jplm]

Si, ça aide (surtout si je réponds). Et du coup d'autres non-débutants ont aidé après toi. J'espère qu'avec tout ça quelqu'un va trouver.

Jplm

[Richmond63]

Ils sont sortis sous mon Pinus sylvestris.

[ustal]

Je suis allé voir ce matin, ils sont sortis aussi par chez moi mais moins nombreux que d'habitude et plus petits il me semble? (je n'ai pas donné le nom).

[Anne-Catherine]

Alors, sans aucun mérite, je propose H. h. ?

[Jplm]

Tout à fait, il s'agit bien d'Hygrophorus hypothejus dans son habitat et sa saison classiques tels que décrit par le GEPR : souvent dans l'herbe sous les pins, en général en fin d'automne et début d'hiver.

L'épithète signifie "jaune soufré en dessous" (θεῖον = "soufre")

Merci à tous,

Jplm

[Jplm]

Le délai prescrit étant plus ou moins écoulé, je renomme. Au passage, j'ajoute une photo prise par Maxime Chiaffi (même jour et station que les miens) :

Cliquer sur l'image pour agrandir

Jplm

[ustal]

Bonjour à Maxime de ma part, je le connais depuis presque 40 ans, j'étais à Bellême avec lui cette année, je mettais les champignons dans les "barquettes" pour avancer les déterminations de Réné Chalange.

[Jplm]

Bonjour,

Je reviens sur la détermination de ce champignon par des débutants. Il est vrai que ce n'est pas une espèce qu'on croise tous les jours mais elle figure dans tous les guides usuels que nous conseillons aux débutants, ce n'est pas un "pyrénomycète bituniqué non hystéroïde à périthèces coniques", pour reprendre une des sections du FTE. Il ne vient pas non plus dans des milieux extrêmes, semi-immergé au fin fond des marécages ou sur arbrisseaux arctiques à 3000 m d'altitude, simplement "dans l'herbe sous pins en fin de saison". On voit de l'herbe et des aiguilles de pin sur la photo et on est en fin de saison.

Pour un débutant qui ne reconnait pas l'espèce d'emblée et a même des doutes sur le genre, la première question à poser, Bruno l'a fait, est la sporée. Une fois établi que celle-ci était blanche, il fallait regarder, comme Ghislaine l'a fait remarquer, les lames : elles sont plutôt décurrentes et assez espacées, ce qui amène aux hygrophores. Ensuite on pouvait remarquer le chapeau gras-visqueux, le contraste entre le chapeau gris-brun et les lames claires mais pas tout à fait blanches, poser quelques questions, feuilleter les hygrophores (moins de 10 pages) ou suivre la clé simplifiée du GEPR, on arrivait à l'espèce ou pas loin.

Jplm