1480m
Rubrique pour apprendre en s'amusant. On poste des photos de champignons déjà déterminés sans en donner le nom...
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Bonjour,
Dans des clairières pas encore sèches de la montagne, entourées d'épicéas.
Dans des clairières pas encore sèches de la montagne, entourées d'épicéas.
Modifié en dernier par Y.Courtieu le 03 sept. 2016, 07:59, modifié 1 fois.
Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
Odeur terreuse prononcée
Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
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Bonjour,
Pourrait-on avoir un C.V.plus précis?
Cordialement.
Pierre.
Pourrait-on avoir un C.V.plus précis?
Cordialement.
Pierre.
Présentés sur un autre forum, l'espèce a été vue par Guillaume Eyssartier. Il pense quand à lui, à une espèce rare, qu'il ne m'a pas encore précisée.
Je tiendrai au courant.
Pour ma part, avec le KOH jaune sur la chair et l'odeur terreuse, j'avais mis mon dévolu sur Cortinarius variecolor.
Mais apparemment cela pourrait être autre chose ?
A suivre...
Je tiendrai au courant.
Pour ma part, avec le KOH jaune sur la chair et l'odeur terreuse, j'avais mis mon dévolu sur Cortinarius variecolor.
Mais apparemment cela pourrait être autre chose ?
A suivre...
Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
Voici les spores de ce Cortinaire. ( échelle 1 div = 2,5 µm )
Pour le moment, je trouve aussi que Cortinarius variecolor ne va pas si mal. A suivre toujours...
Pour le moment, je trouve aussi que Cortinarius variecolor ne va pas si mal. A suivre toujours...
Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
Voici l'avis de Guilaume Eyssartier : Il s'agirait d'un cortinaire très rare dans nos contrées, plus connu en Scandinavie et nommé Cortinarius violaceomaculatus .
Ma foi, d'après ce lien : Cortinarius violaceomaculatus, je peux le croire macroscopiquement.
En outre, il se tache de violet au toucher, ce que je viens de vérifier et auquel je n'avais pas prêté attention.
Ce n'est pas le cas de C. variecolor.
Ma foi, d'après ce lien : Cortinarius violaceomaculatus, je peux le croire macroscopiquement.
En outre, il se tache de violet au toucher, ce que je viens de vérifier et auquel je n'avais pas prêté attention.
Ce n'est pas le cas de C. variecolor.
Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
Pour information sur cette espèce :
Extrait de l’article d’A. Bidaud dans les Annales de la session (Soc. linn. Lyon). :
Cortinarius violaceomaculatus Brandrud, première récolte française
« Discussion : Ce taxon décrit originellement de l'île de Gotland en Suède, sous Picea abies et Pinus sylvestris en terrain calcaire par BRANDRUD (1997, p. 115), n'a été illustré qu'une seule fois par Soop (2001, pl. 6, fig. 23 ; 2002, pl. 7, fig. 27 ; 2005, pl. 7, fig. 25 ; 2008, pl. 8, fig. 32),
qui a reproduit la même photo sur les éditions successives de son livre Cortinarius in Sweden.
Je profite de l'occasion pour signaler qu'il est toujours regrettable que des taxons nouveaux soient décrits sans aucune illustration, comme c'est le cas de la publication de BRANDRUD (1997, p. 113-115) ou encore de celle de MELOT (1989,p. 93-100), où sont décrits une vingtaine de taxons, dont la plupart n'ont toujours pas été représentés en couleurs (ou tout simplement non retrouvés).
La répartition européenne de Cortinarius violaceomaculatus - taxon très rare ou alors mal déterminé - semble limitée aux pays scandinaves, à l'Allemagne, la Suisse et la France ( BIDAUD, 2004, p. 11-12). La récolte allemande de la Forêt Noire, déterminée par Brandrud, a sans doute été consignée dans le compte rendu des Journées européennes du Cortinaire de Hornberg ; celle de Suisse fut déterminée par moi-même - mais non conservée - lors d'une exposition mycologique du Locle au début des années 2000. Enfin, la récolte française, plus ancienne (1988) - non conservée - que j'avais faite dans les monts du Forez, avait été rapprochée de C. cyanobasalis (BIDAUD, 2004, p. 11) en comparant l'icône de MARGAINE (1978, p1. 206) représentant cette dernière espèce. Cette récolte, avec le recul, semble douteuse car elle n'avait pas les caractères distinctifs de C. violaceomaculatus, et de plus, provenait d'un sol acide. C'est enfin en 2007, année très avare de cortinaires, que j'ai pu étudier, en détail, deux récoltes réalisées à quelques kilomètres à vol d'oiseau l'une de l'autre.
En 2004, j'avais comparé C. violaceomaculatus à C. cyanobasalis Rob. Henry en me basant sur la photo de K. Soop et m'appuyant sur le souvenir des deux récoltes que j'avais rapidement étudiées quelques années précédentes. Je peux donc maintenant conclure que l'espèce de Brandrud est située plus près de C. variecolor que de C. cyanobasalis, la teinte violette de la base du stipe étant un leurre, et, surtout, n'étant pas localisée aux mêmes endroits. En effet, le pigment violacé, chez cyanobasalis, se situe uniquement dans la chair de la base du stipe (comme dans les exemplaires adultes de C. sabaudiae), alors que chez violaceomaculatus, il se situe dans le cortex du stipe et surtout dans sa moitié inférieure. Mais le caractère le plus frappant, chez ce dernier, est la présence d'un chevelu inné situé sur les bords du chapeau, ce qui permet de l'inclure dans la série variecolor (Brandrud et al.) Bidaud et al., et plus particulièrement près de C. variecolor qui ne présente pas de teinte violet foncé dans le cortex du stipe, à chair dégageant une forte odeur de DDT (dite également terreuse), et enfin, possédant des spores de plus grande taille (10-12 x 6-6,5 μm).
BRANDRUD (1997, p. 115) propose la synonymie (pro parte) de C. cyanobasalis Rob. Henry, au sens de MOËNNE-LOCCOZ & REUMAUX (1990, p1.13, f. 24), avec C.violaceomaculatus.
La récolte de M. Pèlerin, des feuillus mêlés de laNièvre, semble être encore autre chose que ce dernier. Hormis un habitat fort différent et des spores paraissant un peu plus grandes, le revêtement piléïque est plus pâle, teinté de violacé et ne présente pas de fibrilles caractéristiques ; le cortex du stipe est à peine teinté de violacé et la chair est initialement
violacée dans son intégralité, puis uniquement dans la base du pied et sous le revêtement du chapeau ;enfin, la réaction de la chair à la soude est notée faible.
En conclusion, le bien nommé C. violaceomaculatus est une espèce qui semble inféodée aux vieilles pessières calcicoles montagnardes, du moins sous nos latitudes, et qui pourra, je pense, être reconnu à tout coup par son stipe typiquement appointi devenant violet intense au frottement. »
Extrait de l’article d’A. Bidaud dans les Annales de la session (Soc. linn. Lyon). :
Cortinarius violaceomaculatus Brandrud, première récolte française
« Discussion : Ce taxon décrit originellement de l'île de Gotland en Suède, sous Picea abies et Pinus sylvestris en terrain calcaire par BRANDRUD (1997, p. 115), n'a été illustré qu'une seule fois par Soop (2001, pl. 6, fig. 23 ; 2002, pl. 7, fig. 27 ; 2005, pl. 7, fig. 25 ; 2008, pl. 8, fig. 32),
qui a reproduit la même photo sur les éditions successives de son livre Cortinarius in Sweden.
Je profite de l'occasion pour signaler qu'il est toujours regrettable que des taxons nouveaux soient décrits sans aucune illustration, comme c'est le cas de la publication de BRANDRUD (1997, p. 113-115) ou encore de celle de MELOT (1989,p. 93-100), où sont décrits une vingtaine de taxons, dont la plupart n'ont toujours pas été représentés en couleurs (ou tout simplement non retrouvés).
La répartition européenne de Cortinarius violaceomaculatus - taxon très rare ou alors mal déterminé - semble limitée aux pays scandinaves, à l'Allemagne, la Suisse et la France ( BIDAUD, 2004, p. 11-12). La récolte allemande de la Forêt Noire, déterminée par Brandrud, a sans doute été consignée dans le compte rendu des Journées européennes du Cortinaire de Hornberg ; celle de Suisse fut déterminée par moi-même - mais non conservée - lors d'une exposition mycologique du Locle au début des années 2000. Enfin, la récolte française, plus ancienne (1988) - non conservée - que j'avais faite dans les monts du Forez, avait été rapprochée de C. cyanobasalis (BIDAUD, 2004, p. 11) en comparant l'icône de MARGAINE (1978, p1. 206) représentant cette dernière espèce. Cette récolte, avec le recul, semble douteuse car elle n'avait pas les caractères distinctifs de C. violaceomaculatus, et de plus, provenait d'un sol acide. C'est enfin en 2007, année très avare de cortinaires, que j'ai pu étudier, en détail, deux récoltes réalisées à quelques kilomètres à vol d'oiseau l'une de l'autre.
En 2004, j'avais comparé C. violaceomaculatus à C. cyanobasalis Rob. Henry en me basant sur la photo de K. Soop et m'appuyant sur le souvenir des deux récoltes que j'avais rapidement étudiées quelques années précédentes. Je peux donc maintenant conclure que l'espèce de Brandrud est située plus près de C. variecolor que de C. cyanobasalis, la teinte violette de la base du stipe étant un leurre, et, surtout, n'étant pas localisée aux mêmes endroits. En effet, le pigment violacé, chez cyanobasalis, se situe uniquement dans la chair de la base du stipe (comme dans les exemplaires adultes de C. sabaudiae), alors que chez violaceomaculatus, il se situe dans le cortex du stipe et surtout dans sa moitié inférieure. Mais le caractère le plus frappant, chez ce dernier, est la présence d'un chevelu inné situé sur les bords du chapeau, ce qui permet de l'inclure dans la série variecolor (Brandrud et al.) Bidaud et al., et plus particulièrement près de C. variecolor qui ne présente pas de teinte violet foncé dans le cortex du stipe, à chair dégageant une forte odeur de DDT (dite également terreuse), et enfin, possédant des spores de plus grande taille (10-12 x 6-6,5 μm).
BRANDRUD (1997, p. 115) propose la synonymie (pro parte) de C. cyanobasalis Rob. Henry, au sens de MOËNNE-LOCCOZ & REUMAUX (1990, p1.13, f. 24), avec C.violaceomaculatus.
La récolte de M. Pèlerin, des feuillus mêlés de laNièvre, semble être encore autre chose que ce dernier. Hormis un habitat fort différent et des spores paraissant un peu plus grandes, le revêtement piléïque est plus pâle, teinté de violacé et ne présente pas de fibrilles caractéristiques ; le cortex du stipe est à peine teinté de violacé et la chair est initialement
violacée dans son intégralité, puis uniquement dans la base du pied et sous le revêtement du chapeau ;enfin, la réaction de la chair à la soude est notée faible.
En conclusion, le bien nommé C. violaceomaculatus est une espèce qui semble inféodée aux vieilles pessières calcicoles montagnardes, du moins sous nos latitudes, et qui pourra, je pense, être reconnu à tout coup par son stipe typiquement appointi devenant violet intense au frottement. »
Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
Bonjour Yves et les autres,
J'avais aussi trouvé un cortinaire poussant dans une pessière en Bavière, que Guillaume avait identifié comme Cortinarius violaceomaculatus.
Voilà la photo, le lien vers le sujet Cortinarius violaceomaculatus et un lien très intéressant donné par docpil Cortinarius violaceomaculatus Brandrud
Bonne journée!
J'avais aussi trouvé un cortinaire poussant dans une pessière en Bavière, que Guillaume avait identifié comme Cortinarius violaceomaculatus.
Voilà la photo, le lien vers le sujet Cortinarius violaceomaculatus et un lien très intéressant donné par docpil Cortinarius violaceomaculatus Brandrud
Bonne journée!
Fichiers joints
Cortinarius maculatus.jpg (150.19 Kio) Vu 1221 fois
Bonjour tonio338,
J'avais vu ta récolte en effet, depuis que Guillaume a proposé Cortinarius violaceomaculatus pour la mienne.
Une chose me gêne quand même pour la mienne.
Tu parles toi d'odeur agréable et le lien vers la récolte de Jacques Gane parle d'odeur fruitée .
Les miens avaient une odeur clairement terreuse, comme celle de C. variecolor... (?) , appréciation confirmée par un de mes amis chablaisiens, excellent mycologue.
J'avais vu ta récolte en effet, depuis que Guillaume a proposé Cortinarius violaceomaculatus pour la mienne.
Une chose me gêne quand même pour la mienne.
Tu parles toi d'odeur agréable et le lien vers la récolte de Jacques Gane parle d'odeur fruitée .
Les miens avaient une odeur clairement terreuse, comme celle de C. variecolor... (?) , appréciation confirmée par un de mes amis chablaisiens, excellent mycologue.
Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
Bonsoir Yves,
Une question: je lis que C. variecolor a les lames lilacines dans sa jeunesse, est ce que ce n'est pas le cas sur ta récolte?
Dans les descriptions de C. violaceomaculatus, il est écrit que les lames sont couleur argile.
Je me demande naïvement si ça pourrait différencier les deux espèces.
Antonin
Une question: je lis que C. variecolor a les lames lilacines dans sa jeunesse, est ce que ce n'est pas le cas sur ta récolte?
Dans les descriptions de C. violaceomaculatus, il est écrit que les lames sont couleur argile.
Je me demande naïvement si ça pourrait différencier les deux espèces.
Antonin
tonio338 a écrit :Bonsoir Yves,Il me semble en effet que mes exemplaires ont des lames encore violetées...
Une question: je lis que C. variecolor a les lames lilacines dans sa jeunesse, est ce que ce n'est pas le cas sur ta récolte?
Dans les descriptions de C. violaceomaculatus, il est écrit que les lames sont couleur argile.
Je me demande naïvement si ça pourrait différencier les deux espèces.
Antonin
J'avoue d'ailleurs que j'ai du mal à identifier tes exemplaires, à la cuticule plutôt brun-orangé et les miens, plutôt gris-violacé, mais bon...
De toute manière, l'affaire se complique, comme souvent avec ces Cortinaires. Mon ami qui les a en main pour étude trouve les spores trop grandes pour C. violaceomaculatus ...
Nous verrons bien le résultat de ces discussions, sur des champignons certainement difficiles

Yves
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
UN CORPS FROID NE PEUT PAS CHAUFFER UN CORPS CHAUD
Y.Courtieu a écrit :J'avoue d'ailleurs que j'ai du mal à identifier tes exemplaires, à la cuticule plutôt brun-orangé et les miens, plutôt gris-violacé, mais bon...Oui ils ne se ressemblent pas trop, notamment sur la couleur des lames et du chapeau.
D'autres liens vers des sites suédois: ca colle bien avec les miens je trouve
http://artfakta.artdatabanken.se/taxon/3767
http://www.stridvall.se/fungi/gallery/P ... m/SV11_008
ou
http://mushroomobserver.org/image/show_ ... ?obs=78177
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