[Castor74]

Bonjour, cet individu de Boletus edulis trouvé à 1100 m d'altitude montre à l'évidence que le réseau bien marqué n'est pas l'apanage de son petit cousin reticulatus... Merci pour vos discussions!

[Ghislaine]

Ah si c'était toujours aussi net...les réseaux, merci Castor.

[Nommo]

Encore une fois la variabilité de l’espèce doit être toujours présente à notre esprit, la nature se plaît à se jouer de velléités de classification qui obsèdent certains de ses observateurs.

[Castor74]

Je suis amplement d'accord avec toi.

[Y.Courtieu]

Je suis amplement d'accord avec toi.

J'ai l'honneur de te le dire, castor : ceci est la marque d'un grand mépris pour la science !

[Castor74]

[Fouad]

Bonjour
J'ai aussi des récoltes de aestivalis sans réseau ou presque. On peut à la rigueur dire que statistiquement, aestivalis est plus souvent réticulé que edulis.

[Castor74]

Même chose... Donc, le coup du réseau comme critère, aux orties!

[Thomas]

Même chose... Donc, le coup du réseau comme critère, aux orties!

Je suis loin d'en avoir observé autant que vous (j'ai dû trouver 3 fois aestivalis, dans des environnements qui n'avaient rien à voir, edulis plus souvent), mais je suis aisément convaincu par cette idée, en effet. Indication statistique à la rigueur, mais aestivalis est tellement variable (edulis aussi, vous me direz)...

Ce serait plutôt par la cuticule que je distinguerais aestivalis d'edulis, à choisir : comme vous, j'imagine.

[Castor74]

Bonjour Thomas, en effet, la cuticule est bien le critère principal. Enfin, pour moi...

[Nommo]

La chair sous-cuticulaire aussi.

[Thomas]

La chair sous-cuticulaire aussi.

Tout à fait : elle n'aide pas, en revanche, à distinguer aestivalis d'aereus et je dirais que ce sont parfois les plus difficiles à distinguer l'un de l'autre.

[Jean Pierre]

Je suis amplement d'accord avec toi.

J'ai l'honneur de te le dire, castor : ceci est la marque d'un grand mépris pour la science !

De la science d'hier alors, car il me semble que l'évolution de nos connaissances nous a appris à nous méfier des caractères morphologiques et s'est doté d'outils de contrôle qui nous permettent de déjouer certains pièges de la nature.

[Y.Courtieu]

J'ai l'honneur de te le dire, castor : ceci est la marque d'un grand mépris pour la science !

De la science d'hier alors, car il me semble que l'évolution de nos connaissances nous a appris à nous méfier des caractères morphologiques et s'est doté d'outils de contrôle qui nous permettent de déjouer certains pièges de la nature.

Un peu d'humour Jean-Pierre, un peu d'humour, c'est tout !

[Fifi]

Il ne me semble pas que le réseau ait été un caractère distinctif de edulis et aestivalis. Le premier a un réseau généralement limité à la partie supérieure du pied, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est jamais étendu à tout le pied... Inversement, pour B. aestivalis, le réseau peut être plus discret.
Si B. aestivalis a généralement un réseau plus étendu que chez son illustre cousin edulis, c'est surtout l'aspect du revêtement qui permet visuellement de les distinguer.

À propos du réseau, je me souviens d'un sujet où un collègue avait préciser que le terme "reticulatus" provient du caractère réticulé de la cuticule en se crevassant et du pied réticulé...