Champis.net

Une autre photo de Pholiota highlandensis.

Superbes ces photos. Laurent et Andgelo, un régal de vous suivre.
Et merci à Nicolas, avec son partage de videoconférence.
Une super équipe de passionné(e)s et didactique sur champis.net !

C'est pas fini !
On continue avec Ascobolus carbonarius, un classique, à spores grossièrement verruqueuses.

Plus petit, sans doute plus rare, à spores aussi plus petites, le bien nommé Ascobolus pusillus.

Plicaria carbonaria, qui ressemble à une pézize, mais à spores globuleuses et épineuses.

Une espèce très courante, parasite des funaires, Octospora excipulata, à grandes spores, largement ellipsoïdes.

Ascorhizoctonia praecox (= Tricharina praecox), une autre espèce peu courante des places à feu.

Ces lieux brûlés hébergent de nombreux Anthracobia, tels que A. tristis, à spores à profil subrectangulaire...

... Ou encore A. melaloma (= A. maurilabra), plus terne, à poils plus longs et de mémoire, à spores plus fusiformes.

Merci Andgelo pour ces superbes photos avec commentaire. Je me doutais bien que ce n'était pas fini. Quand on voit la liste impressionnante d'espèces inféodées ou susceptibles de se retrouver sur ces lieux... J'ai bien l'impression que toute cette mitraille me vaudra beaucoup de cf ou de sp. dans la suite
Je suis allé voir nombreuses fiches de Mycocharentes correspondantes aux espèces qui ont été ici présentées : toujours très intéressant ce site avec ces nombreuses fiches descriptives, et les comparaisons avec les espèces proches. Sur Mycodb aussi, en tapant place à feu, charbonnière etc...on tombe sur un nombre important d'espèces.
Beaucoup d'observations et de travail en perspective sur ces fameuses places à feu.

Bonsoir,

Ce qui me sidère toujours dans ces histoires de places à feu ou de biotopes très restreints (champignon inféodé à tel arbre en voie de disparition, prédateur dépendant de telle proie elle même dépendante de telle plante, telle plante ne pouvant se reproduire que grâce à tel insecte, les exemples sont des milliers), c'est la survivance. Les places à feu meurent au bout de quelques années ou changent de nature : les bouts de bois noircis tombent en poussière, la poussière se mêle à la terre, la terre se couvre de végétaux... mais une autre place à feu naît à 30 km de là et soudain, au bout de quelques mois, les mêmes Tephrocybe, les mêmes Anthracobia, les mêmes Plicaria apparaissent - et un jour peut-être mes Rhizina undulata que je n'ai pas vues depuis 50 ans. Où étaient-elles tout ce temps ?

Jplm

Pholiota highlandensis, Haute-Savoie, octobre 2008. Jamais plus revue!

J'ai la conviction que je les trouverai Castor, sûr ! Et on voit aussi de petits asco orange en haut à droite sur ta photo.

Nous avons trouvé des Pholiota highlandensis (pas assez belles pour être photographiées) ce mercredi à Ermenonville, déterminées par Pat-ouillard - une zone de pinède incendiée que nous visitons depuis 2019.

Tu vas te régaler, Bastic, quand tes brûlis commenceront à produire.

Jplm

Bonjour,

Voici en partage les trouvailles observées sur les places à feu créées en hiver /printemps 2021.
Coprinopsis jonesii et Coprinopsis jonesii, 2ème sujet
Ascobolus carbonarius
Hebeloma cf. anthracophilum
Tephrocybe sp.
Cf. Humaria hemisphaerica