Bolet sous chêne sur calcaire
Ce forum permet de montrer des photos de champignons et de discuter sur leur détermination.
Attention: ces déterminations ne permettront pas une consommation des champignons !!!
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02 juin 2020, 23:10champi12 a écrit :02 juin 2020, 22:55Thomas a écrit :Thomas,
Je t'en prie : c'est bien le seul genre dans lequel je peux expliquer quelque chose, donc je le fais avec grand plaisir, d'autant que je vois très bien ce qui peut nous perturber quand on débute car c'était encore mon cas il y a très peu de temps. Cela dit, je n'ai pas de certitude à propos de ton exemplaire. Comme souvent, les bolets sont source de débats car ils sont très polymorphes. L'expérience de Fouad nous aidera probablement à trancher.
Il me semble que la ligne rouge au dessus des tubes est absente. Voir photo ci-dessous.
Merci pour l'information ! Normalement, on est censé la deviner sur ce type de coupe (le mieux étant de retirer les pores, qui se détachent facilement, mais on n'y pense pas tout le temps quand on n'a pas l'hypothèse Boletus luridus en tête).
Bon, si je te dis que parfois elle peut être parfois anormalement absente, on atteint le stade où tu finis par t'exclamer "foutus bolets"...
Bon, si je te dis que parfois elle peut être parfois anormalement absente, on atteint le stade où tu finis par t'exclamer "foutus bolets"...

Appareil photo : Fujifilm X-S10 (hybride à capteur APS-C)
Objectifs : Sigma 18-50mm f/2,8 + Fuji XF 60mm f/2,4 + Tamron 90mm f/2,8 Macro + Sigma 150mm f/2,8 Macro
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La ligne de Bataille reste l'élément distinctif utilisé dans toutes les clés de détermination, y compris dans la monographie sur les Bolets de Lannoy et Estades, donc elle a bien un sens.
Simplement, les clés sont conçues pour donner un cadre : il arrive qu'on tombe sur des spécimens qui sont un peu atypiques. Par exemple, les Boletus erythropus sont généralement dépourvus de réseau, mais il arrive que certains en affichent un discret au sommet du pied : si on doit intégrer toutes ces petites exceptions dans les clés, leur conception devient impossible. Les clés restent donc générales et fonctionnent presque toujours. Simplement, il faut avoir cette variabilité à l'esprit. Quand on devient très à l'aise parce qu'on a rencontré des centaines de spécimens d'une espèce, comme c'est le cas de Fouad, on finit par "connaître" cette espèce, par en avoir une appréhension plus globale, qui fait qu'on "reconnaît" l'espèce, presque au premier coup d'oeil, sans avoir à cheminer à travers une clé. Mais ça, ça ne peut venir qu'avec quelques années d'expérience, grâce à des récoltes et à une utilisation assidue des clés dans un premier temps. Une fois que ces réflexes sont acquis (chez moi, c'est en cours de construction), ça devient très agréable : sur le terrain, on peut parfois nommer une espèce sans même avoir à la cueillir (ou on sait d'emblée avec quelle espèce on risque de la confondre et comment les différencier).
Simplement, les clés sont conçues pour donner un cadre : il arrive qu'on tombe sur des spécimens qui sont un peu atypiques. Par exemple, les Boletus erythropus sont généralement dépourvus de réseau, mais il arrive que certains en affichent un discret au sommet du pied : si on doit intégrer toutes ces petites exceptions dans les clés, leur conception devient impossible. Les clés restent donc générales et fonctionnent presque toujours. Simplement, il faut avoir cette variabilité à l'esprit. Quand on devient très à l'aise parce qu'on a rencontré des centaines de spécimens d'une espèce, comme c'est le cas de Fouad, on finit par "connaître" cette espèce, par en avoir une appréhension plus globale, qui fait qu'on "reconnaît" l'espèce, presque au premier coup d'oeil, sans avoir à cheminer à travers une clé. Mais ça, ça ne peut venir qu'avec quelques années d'expérience, grâce à des récoltes et à une utilisation assidue des clés dans un premier temps. Une fois que ces réflexes sont acquis (chez moi, c'est en cours de construction), ça devient très agréable : sur le terrain, on peut parfois nommer une espèce sans même avoir à la cueillir (ou on sait d'emblée avec quelle espèce on risque de la confondre et comment les différencier).
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Désolé, Thomas, la ligne de Bataille n'est nullement un caractère discriminant. Sans dire qu'elle est anecdotique, elle fournit surtout une confirmation. Je souscris par ailleurs à tes affirmations sur la variabilité des caractères... mais elle en fait partie !
Jplm
PS : je ne parle évidemment pas du spécimen plus haut mais en général.
Jplm
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Jean-Pierre Lachenal-Montagne
02 juin 2020, 23:46Jplm a écrit : Désolé, Thomas, la ligne de Bataille n'est nullement un caractère discriminant. Sans dire qu'elle est anecdotique, elle fournit juste une confirmation. Je souscris par ailleurs à tes affirmations sur la variabilité des caractères... mais elle en fait partie !Une fois encore, je n'ai pas votre expérience pour en juger et je vous fais entièrement confiance là-dessus. Je soulignais simplement le fait qu'elle est systématiquement utilisée comme étape du raisonnement dans toutes les clés de détermination que j'ai consultées, y compris dans le Lannoy-Estades. Mais il est vrai que je ne possède pas tous les ouvrages sur le sujet : ni le Galli, ni l'ouvrage de Michal Miksik sur les bolets, qui relativisent peut-être ce critère (?).
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Bonjour à tou.te.s
Voilà un sujet qui est plus rapide que l'éclair.
J'ai utilisé ta clé de Thomas, pour tester.
L'utilisation des anciens noms n'est pas judicieux.
Par exemple le luridus je l'élimine directement, il ne peut pas être un Boletus qui possèdent des
tubes fins d'abord de couleur blanche puis jaune, devenant ensuite verdâtre sur la fin.
Et après je ne sais trop où aller chercher.
Je pense que l'intégration des nouveaux noms, se fait beaucoup plus rapidement que l'on ne croit.
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J'ai utilisé ta clé de Thomas, pour tester.
L'utilisation des anciens noms n'est pas judicieux.
Par exemple le luridus je l'élimine directement, il ne peut pas être un Boletus qui possèdent des
tubes fins d'abord de couleur blanche puis jaune, devenant ensuite verdâtre sur la fin.
Et après je ne sais trop où aller chercher.
Je pense que l'intégration des nouveaux noms, se fait beaucoup plus rapidement que l'on ne croit.

"L'ignorant affirme,
le savant doute,
le sage réfléchit.
Aristote
le savant doute,
le sage réfléchit.
Aristote
03 juin 2020, 07:33Ghislaine a écrit : Bonjour à tou.te.sBonjour. J'avoue ne pas comprendre car dans ma clé des Boletus (au sens traditionnel, pas uniquement les cèpes), il est bien précisé que les Luridi ont les pores orangés et les tubes jaunes...
Voilà un sujet qui est plus rapide que l'éclair.
J'ai utilisé ta clé de Thomas, pour tester.
L'utilisation des anciens noms n'est pas judicieux.
Par exemple le luridus je l'élimine directement, il ne peut pas être un Boletus qui possèdent des
tubes fins d'abord de couleur blanche puis jaune, devenant ensuite verdâtre sur la fin.
Et après je ne sais trop où aller chercher.
Je pense que l'intégration des nouveaux noms, se fait beaucoup plus rapidement que l'on ne croit.![]()
(On peut voir cela par mail si tu veux)
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Je n’ai pas participé à ce sujet que j’ai découvert avant d’aller prendre du repos.
Ma première impression, comptus, mais ne tenait pas compte de mes états d’âme, c’est une espèce que je cerne encore mal.
Bonne journée à toutes et à tous.
Ma première impression, comptus, mais ne tenait pas compte de mes états d’âme, c’est une espèce que je cerne encore mal.
Bonne journée à toutes et à tous.
J’échangerais bien tout ce que je sais contre un pour cent de ce que je ne sais pas. ( Pierre Neville )
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Bonjour
Arrivé tard sur le sujet, je n'aurais pas éliminé comptus vu le pied apparemment radicant la chair un peu rouge à la base et aurais mis tout de même un cf à l'espèce affectée.
En effet, l'absence de réseau sur la moitié inférieure du pied, et surtout l'absence de pigments rouges m'étonne. Mais Fouad avait l'air de trouver le specimen assez typique. Tu as déjà vu des luridus sans aucun pigment rouge comme celui ci Fouad ?
Arrivé tard sur le sujet, je n'aurais pas éliminé comptus vu le pied apparemment radicant la chair un peu rouge à la base et aurais mis tout de même un cf à l'espèce affectée.
En effet, l'absence de réseau sur la moitié inférieure du pied, et surtout l'absence de pigments rouges m'étonne. Mais Fouad avait l'air de trouver le specimen assez typique. Tu as déjà vu des luridus sans aucun pigment rouge comme celui ci Fouad ?
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