Champis.net

Bonsoir,
En garrigue argilo-calcaire.

Pas sur lichen ni sur place à feu ?

Jplm

Bonsoir à toutes et à tous,

C.c.1838.

06 févr. 2025, 20:26Nommo a écrit :

C.c.1838.

Non.

06 févr. 2025, 20:19Jplm a écrit :

Sur place à feu ?

Assurément non

06 févr. 2025, 20:19Jplm a écrit :

Pas sur lichen ?

Pas toujours.

Ce n’est pas Arrhenia rickenii ???

À tout hasard, basionyme de 1989 ?

Jplm

Bonjour à tous,

La piste de Arrhenia rickenii que vous envisagiez est effectivement à retenir. Une confusion de ma part avec Lichenomphalia pararustica à la morphologie très semblable mais dont l'écologie peut être contestée. Cela montre en tous les cas que l'on a toujours à apprendre de l'expérience de ceux qui savent.

J'hésitais entre les Arrhenia et les Lichenomphalia, tout en lorgnant aussi (mon espèce au basionyme récent) vers Contumyces brunneolilacinus. Tu n'as pas une micro qui permettrait de déblayer un peu ?

Jplm

Sur les critères micros de base , rien ne semble différencier les deux espèces: tailles des spores, absence de boucles, basides tétrasporiques. Je ne suis pas allé vers une recherche plus poussée.
Néanmoins, mon idée première d'un Lichenomphalia n'était pas anodine car elle n'a pas été contestée par le mycologue-lichénologue que j'ai sollicité pour avis.

J'avoue ne pas très bien comprendre le substrat des Lichenomphalia. Pour pararustica que tu envisages, je lis "sur sol nu couvert de granules verts" (MycoDB, fiche de Rémi Péan) et "sur le sol humide au milieu des mousses et des lichens" (lichensmaritimes.org). Sur ta photo, je vois de la mousse, pas de granules (qui sont des algues si j'ai tout compris).

Je ne sais pas si ceci a une importance.

Outre cette question de substrat, en re-regardant ta photo, l'irrégularité de l'hyménium va plus dans le sens de la proposition de Nommo, une Arrhenia. Sans compter que c'est moins rare.

Jplm

La question est de savoir si un Lichenomphalia exige la présence d'un lichen sur son substrat. Condition qui m'a pas semblée rédhibitoire pour pararustica que l'on peut observer sur mousse.
En outre, je suis d'accord sur le fait que les lames de l'hyménium sont très irrégulières voire anastomosées ce qui joue en faveur d'Arrhenia rickenii.
En attendant un éventuel autre avis, je conclurais sur cette dernière espèce.

Ressemble en effet beaucoup à Arrhenia rickenii (=Arrhenia elegans), très fréquente sur les murs moussus et autres zones moussues, en période hivernale.

Bonsoir,

Lichenomphalia pararustica est tout de même assez différent de Arrhenia rickenii, la confusion m'étonne.

C'est le lien que je citais hier après-midi, avant de dire que finalement l'aspect était plus celui d'une Arrhenia, ce dont Terradoc a convenu. Nous sommes donc tous d'accord.

Jplm

Ah oui... je n'avais pas vu que tu avais mis ce même lien...