Compléments avec un extrait d'un document récent :
j'avais un temps hésité dans la clé de Contu avec
A. separata........... Voir ce
lien
Bull. Soc. mycol. Fr., 133 (1–2), p. 67-141 (2017)
UNE RÉVISION DES AMANITES « VAGINÉES »
(AMANITA SECT. VAGINATAE) EN EUROPE
1re partie : quelques amanites argentées
Jean-Michel Hanss* et Pierre-Arthur Moreau
Pages 105/106
«
Amanita albogrisescens Contu
Boll. Assoc. micol. ecol. Romana, 46 (1), p. 8 (1999, publié en 2000)
Synonymes :
Amanita separata Contu, Micol. Veget. Medit., 13 (2), p. 162, 1999,
nom. illeg. (non
Amanita separata (L.) Delarbre, dans Flore d’Auvergne, seconde
édition, seconde partie, p. 868, 1800, syn. Panaeolus semiovatus (Sow.) S. Lundell
et Nannf.).
Amanita pseudolactea Contu ex Contu, Boll. Acc. Gioenia Sc. Nat., 32
(356), p. 24, 2001 (« 1999 »).
Amanita shennongjiana Y. Y. Cui, Q. Cai et Zhu L.
Yang, dans y. y. cui, Q. cai, l.-P. tanG, J.-w. liu & z.-l. yanG, Fungal Div., 91,
p. 97, 2018.
Cette espèce est plus connue sous le nom d
’Amanita separata, dont l’homonymie avec
A. separata (L.) Delarbre était jusqu’ici passée inaperçue (M. Contu, comm. pers.). Il s’agit d’une espèce des feuillus, trouvée d’abord en Italie et en Espagne, et sans doute répandue dans toute l’Europe tempérée. Elle a généralement une couleur sombre, bistre-brun foncé sur le jeune carpophore, qui tend ensuite à pâlir en gris cendré ou gris perle chez le carpophore mature, aspect sous lequel contu (1999c) l’a décrite sous le nom de
A. separata. Elle peut également rester
brune sans pâlir comme nous l’avons constaté sur une récolte de G. Consiglio etsur une récolte personnelle (fig. 18). C’est le nom
A. albogrisescens, basé sur une récolte pâle à spores plus courtes, qui est désormais prioritaire.
Il faut lui rattacher
Amanita pseudolactea Contu, forme albinique révélée conspécifique par le séquençage du type, que nous n’avons pas analysée nous-mêmes (M. Contu et A. Vizzini, comm. pers.).
Nous mentionnerons également ici une autre variante distinguée par contu
(1999c, 2007), la var.
cinereifolia, à lames grises dès l’origine, ainsi que deux récoltes que nous nommons f.
subglobispora, forme extrême à spores subglobuleuses.
Le polymorphisme de
A. albogrisescens, dont les couleurs varient considérablement, ainsi que l’étirement des spores (la description originale de
A. separata mentionne des spores à quotient de 1,5, mais de 1,2–1,3 pour
A. albogrisescens), est comparable à celui de
A. lividopallescens (vizzini et coll., 2016). La stature
forte et élancée, les spores ellipsoïdales, la texture presque entièrement filamenteuse du voile primaire sont quelques-unes des caractéristiques des formes jusqu’alors connues de cette espèce. Nous présentons ci-dessous une forme à spores subglobuleuses, et nous connaissons une forme encore inédite à voile primaire mixte, à forte proportion de sphérocystes. Nous avons également des récoltes miniatures de ce taxon que nous présenterons plus tard.
L’arête des lames de A. albogrisescens est recouverte de nombreuses cellules marginales, autre
critère de différenciation avec A. lividopallescens dont l’arête est fertile.»
Merci à tous, je renomme.