Champis.net

Bonjour,
Les spores font 7,5 x 5 µ en moyenne. Les stipes sont clairs comme vous le voyez. Je ne veux pas regarder les cystides, car il semblerait qu'elles sont toutes pareilles !

Spores un peu plus courtes que les miennes, je suppose que tu envisages romagnesiana.
Rectifie ton titre, coll.n. plus un petit accent sur le mois.

Merci Richard. Je redeviens illettré ; oui je l'étais, comme tout le monde

Bonjour,
Les cheilos pour l'anecdote.

Il y a quelques grosses spores sur la première photo, pas loin des 10µ, hiemalis probable.

La majorité des cheilos ressemble à celles de hiemalis mais la taille des spores dit le contraire, du moins celles que tu as mesurées.

Voici les mesures sur sporée:
N= 20 ; (6.5)6.55-6.7-8(8.2) x (4.1)4.2-4.3-5.6(5.8)
Qm= 1.47

Salut Fouad,
Tu en conclus quoi ? hiemalis ou romagnesiana .
La taille des spores privilégie plutôt la seconde, sachant que certaines sources la donne comme pouvant pousser également en hiver. Il serait peut-être intéressant de faire une mesure spécifique sur les "grosses" spores dont parle Richard.
La question que je me pose aussi est de savoir si la nature du sol, calcaire ou acide, est un critère de différenciation des 2 espèces. Je n'ai rien trouvé à ce sujet.

Salut Thierry,
Merci pour ton intérêt. Comme je crois te l'avoir dit en apartheid , je ne regarde les cystides que pour les documenter, mais non pour distinguer hiemalis de romagnesiana. Je me base plutôt sur les spores et l'habitat. T. hiemalis possède des spores nettement plus grandes en moyenne vers 8-9 µ - et non seulement sur certaines spores hors normes - et un habitat souvent, mais pas toujours, sur débris de toutes sortes.
Ici, la poussée sous pins sylvestre et chênes sur sol calcaire d'une réserve protégée m'avait inspiré cette investigation qui ne semble pas vaine ; delà à en tirer des conclusions ?

Tu remarqueras dans mon dernier propos que je ne parle à aucun moment de cystides mais de spores
Pour la bonne et simple raison que ces cystides aux formes diverses et variées ne me semblent pas des formes très stables mais plutôt intermédiaires évoluant vers un stade qualifié de subcapité à capité. Et donc bien difficile de définir une espèce précise par cette entrée.
D'où mon intérêt pour la nature du sol et du substrat comme une autre entrée possible dans la détermination.

Oui, Thierry, tout le monde a remarqué que tu ne soulèves pas la question des cystides ; mais la littérature si.
Nos chevronnés peuvent-ils nous éclairer sur cet aspect du stipe particulièrement clair ici ?

Je remonte ce sujet. Désolé de ne pas faire partie des "chevronnés" éventuellement capables de discriminer les Tubaria en lice. Je ne crois pas que ce soit faisable macroscopiquement (qu'on parle du chapeau plus ou moins strié, des restes vélaires, du pied etc) ni par l'habitat. Alors si la micro ne vous persuade pas non plus, c'est sp. !

Jplm

Je renomme : romagnesiana en raison de l'habitat hors débris et les petites spores.
Merci à tous Surtout à notre mémoire vive JPLM !