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Tu peux aussi emporter un bout de thalle et le découper-photographier tranquillou de retour à la maison. Si tu mets longtemps à rentrer, pas de problème, il suffit de faire tremper le thalle une ou deux minutes pour lui rendre sa souplesse et faciliter la coupe.

Oui tu as raison, c'est quelque chose que je ne pense pas à faire. J'ai du mal à prélever, mais un lichen n'est pas comme un insecte, je suppose que si je récupère un petit bout du thalle, le lichen s'en sortira !

Je te comprends. J'ai souvent renoncé à emporter un échantillon pour ne pas appauvrir une population, ou à réaliser les tests chimiques parce qu'ils agressent le thalle.
J'ai trouvé moyen de réduire l'agression des tests chimiques en utilisant des bâtonnnets très fins pour le dépôt de produit, et en rinçant abondamment le lichen après lecture du test.
Et je crois qu'on peut prélever un échantillon si l'espèce est abondamment représentée sur le lieu d'observation. Ainsi, même si elle est rare, notre prélèvement aura un impact mineur.

D'accord, c'est vrai que les réactifs chimiques ça me fait peur aussi !
Mais je pense que je me contenterais de la photo, après tout j'ai appris à me contenter du genre ou de la famille s'il n'est pas possible de déterminer "facilement"

13 mai 2023, 16:33Cécile a écrit :

Les isidiomorphes sont de petites protubérances "ressemblant à des isidies" qui se développent sur les bords des soralies. Mais quand je compare les photos de soralies d'une espèce avec isidiomorphes avec celles d'une espèce sans isidiomorphes,

Bonjour Cécile, est-ce que tu pourrais montrer une photo avec et une sans

Photos tirées du site Lichens Maritimes, qui montrent des soralies sur des rameaux portant aussi des papilles et des fibrilles.
Usnea cornuta (avec isidiomorphes) Usnea esperantiana (sans isidiomorphes) Sur les isidiomorphes, je n'en sais pas plus que toi, Ghislaine. En revanche on voit très bien quelques caractères typiques de chacune des deux espèces : papilles beaucoup plus abondantes et base rétrécie-annelée des rameaux secondaires chez U. cornuta, fibrilles plus longues et aspect tordu des rameaux chez U. esperantina.
D'après ce que j'ai compris à partir des petits échantillons que j'ai observés sur mes arbres de Lichens GO, la détermination d'un Usnea se fait sur la base d'un ensemble de caractères, aucun n'étant déterminant à lui tout seul.
Voilà pourquoi il faut récolter le plus possible d'informations. D'où ma "liste au père noël" pour les prochaines photos d'Usnea que Tifaeris prendra pour nous faire plaisir

Merci pour ces explications !
Et oui je n'y manquerais pas, à ma prochaine chasse lichen (j'avoue que j'y consacre plus de temps en automne/hiver, quand il y a moins de bestioles à photographier )

Merci Cécile, je vais faire une tentative de recherche.

Bonjour à toutes et tous.
Je n'ai pas vu d'isidiomorphes sur ces photos, mais elles sont très loin ou très prêt, il en faudrait, à moyenne distance mais j'ai compris à quoi cela ressemble, c'est formidable!

Ghislaine, si ça peut t'aider j'ai retrouvé deux photos que j'avais fait faire sur l'Usnea de mes arbres Lichens GO. Les isidiomorphes se voient un peu comme des bourgeonnements situés principalement sur la périphérie des soralies. Je crois que j'ai déjà publié ces photos il y a deux ans mais c'est toujours bien de réactualiser les choses pas évidentes ...
Bonne journée. Moi je vais préparer les fiches de terrain pour mon autre programme de sciences participatives qui s'appelle Vigie-flore et qui consiste à noter toutes les espèces présentes sur un mini-transect avec une estimation de leur abondance, et à revenir chaque année au même endroit. Je fais ce suivi depuis 6 ans et je vois des fluctuations rigolotes.

Merci Cécile, et bonne journée studieuse!