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Andgelo a écrit :

Bonjour,
Et pourtant oui, ce caractère justifie la séparation de deux espèces. C'est un caractère qui est indispensable pour l'étude de nombreux genres d'ascomycètes (les hélotiales surtout, mais également les pezizales comme les Peziza ou les Helvella).

Apparemment, c'est la tradition chez les mycologues spécialistes des ascos.
Cette tradition a peut-être une justification aussi du côté de la biologie moléculaire, je ne sais pas ?
Mais je me pose des questions. Par exemple la couleur de peau chez l'homme ne justifie pas une séparation en deux espèces...
Pourquoi la présence ou l'absence de crochets à la base des asques le ferait-elle ?

Les crochets, c'est grosso modo les boucles des asques.. Mais OK, à l'occasion tu feras une liste des caractères que tu juge pertinents, pour que les '' spécialistes" ne créent pas de fausses espèces.
Merci

PS : l'homme est un mauvais exemple, si tu compare l'ensemble d'un règne avec une seule espèce, tu peux faire dire n'importe quoi.

Andgelo a écrit :

Les crochets, c'est grosso modo les boucles des asques.. Mais OK, à l'occasion tu feras une liste des caractères que tu juge pertinents, pour que les '' spécialistes" ne créent pas de fausses espèces.
Merci

Allons , Andgelo, tu n'as aucune raison de répondre comme cela, avec, on le sent, une petite pointe d'agacement.
Je ne juge rien de pertinent ou de pas pertinent puisque je ne connais pas suffisamment la question.
Je me contente de poser des questions. Si elles n'ont pas lieu d'être, ce qui est fort possible, cela doit pouvoir s'expliquer, c'est tout.
La biologie moléculaire, par exemple, confirme-t-elle bien l'importance de la présence ou de l'absence de boucles ou de crochets ?

PS : il y a juste à comprendre, en ce qui concerne mon cas un peu particulier, que, vu la difficulté à faire certaines études microscopiques, j'éprouve le besoin, probablement un peu plus impérieux que pour d'autres, de savoir pourquoi je le fais...

Oui, mais bon, la question est un peu... Comment dire...
Ben qu'est-ce te dirait un botaniste si tu demande à quoi ça sert de regarder les poils des composées ?

Voir Dougoud 2013 - contribution à l'étude des discomycètes, ascomycete.org

Les asques sont issus d’hyphes ascogènes situées dans le sous-hyménium. Leur ontogenèse revêt une importance systématique actuellement reconnue. Aussi, le type de formation de l’asque, respectivement la forme de sa base, figure dans chaque bonne et récente description d’espèce. [...]. Compte tenu de l’importance que revêt la présence ou l’absence de crochet pour la détermination, il est nécessaire de rechercher son éventuelle présence.

Andgelo a écrit :

Oui, mais bon, la question est un peu... Comment dire...
Ben qu'est-ce te dirait un botaniste si tu demande à quoi ça sert de regarder les poils des composées ?

Ma question est une question de débutant (tardif et qui plus est gêné par des mains devenues fort malhabiles) en microscopie sérieuse.
et puis... j'ai justement posé à Denis Jordan la question des poils des composées !
Il est convaincu, comme toi pour les crochets des asques, de l'utilité de cette observation dans la détermination de celles-ci