Champis.net

ghislaine a écrit :

castor74 a écrit :

Ne focalise pas trop sur ces réseaux, regarde plutôt l’aspect de la cuticule. Viscidule pour edulis, sèche pour aestivalis. On peut avoir quelques doutes par temps sec, mais si on humidifie un peu la cuticule, c’est net.

Oui je fais une fixette sur les réseaux merci.

Autres différences notables entre les deux espèces : edulis a la marge claire et la chair sous-cuticulaire rosée.

Justement je trouvais qu' il n'y a pas de marge claire sur ces photos c'est pour cela que j'ai pensé aestivalis.

ghislaine a écrit :

Justement je trouvais qu' il n'y a pas de marge claire sur ces photos c'est pour cela que j'ai pensé aestivalis.

Bonjour Ghislaine
La marge est bien claire, elle est mise en évidence sur l'exemplaire en haut à droite, première photo.

Pour ma part, sauf dans les cas d'école typiques, j'ai renoncé à débrouiller edulis d'aestivalis. Les formes écologiques intermédiaires sont infinies.
J'ai tenté de déterminer une belle récolte de cèpes, la semaine dernière en Aveyron, et mon plus grand succès a été d'éviter la crise de démence en me débattant entre mes bouquins et les sites mycologiques.

Lilian a écrit :

Pour ma part, sauf dans les cas d'école typiques, j'ai renoncé à débrouiller edulis d'aestivalis. Les formes écologiques intermédiaires sont infinies.
J'ai tenté de déterminer une belle récolte de cèpes, la semaine dernière en Aveyron, et mon plus grand succès a été d'éviter la crise de démence en me débattant entre mes bouquins et les sites mycologiques.

J'aurais tendance à être d'accord avec toi, je serais curieux de connaître leur proximité phylogénétique mais aestivalis ne figure pas dans le petit arbre de l'article de Nuhn et al. - en tous cas, pour le mycophage, le seul réticulé à éviter dans le groupe est Tilopilus felleus* !



* Tilopilus est lui génétiquement assez proche de Boletus edulis mais il ne faut pas croire que soudain la biomol confirme parfaitement la morphologie : tout aussi proches sont des genres comme Porphyrellus ou Strobilomyces !

Fouad a écrit :

ghislaine a écrit :

Justement je trouvais qu' il n'y a pas de marge claire sur ces photos c'est pour cela que j'ai pensé aestivalis.

Bonjour Ghislaine
La marge est bien claire, elle est mise en évidence sur l'exemplaire en haut à droite, première photo.

Bonjour Fouad.
Oui j'ai vu mais je cherchais quelque chose de plus frappant. Je vais retenir l’aspect de la cuticule viscidule pour edulis, sèche pour aestivalis.
Je persiste et garde l'espoir d'arriver à les différencier.

Je viens de remarquer une petite chose sur un gros cèpe de Bordeaux croisé, et ramassé, ce matin

In situ, oui c'est beau !
Sur le bord de la fenêtre en grès des Vosges après 20 mn de transport. On remarquera qu'il devient difficile de distinguer le liseré blanc sur un edulis trituré.

Incroyable..... il reste le rose sous la cuticule!?

On dirait même qu'il s'est renforcé, le rose...

Lilian a écrit :

Pour ma part, sauf dans les cas d'école typiques, j'ai renoncé à débrouiller edulis d'aestivalis. Les formes écologiques intermédiaires sont infinies.

J'ignore s'il y a des intermédiaires comme tu le dis. Le revêtement est clairement différent entre les deux espèces: mat chez aestivalis, lisse, d'aspect gras par temps humide chez edulis.

Lilian faut qu' on s'accroche à la cuticule!!!

ghislaine a écrit :

Lilian faut qu' on s'accroche à la cuticule!!!

Fifi a écrit :

Lilian a écrit :

Pour ma part, sauf dans les cas d'école typiques, j'ai renoncé à débrouiller edulis d'aestivalis. Les formes écologiques intermédiaires sont infinies.

J'ignore s'il y a des intermédiaires comme tu le dis. Le revêtement est clairement différent entre les deux espèces: mat chez aestivalis, lisse, d'aspect gras par temps humide chez edulis.

Ce qui est fou avec Boletus, c'est qu'avec assez peu de caractères, leurs combinaisons suffisent à rendre fou...
Je vais m'attacher à la cuticule, donc.

Merci encore à vous!