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Heu, docpil, cela ne serait pas plutôt la variété c., qui pousse aussi du côté d'Arbois et qui m'a l'air de jaunir plus franchement ?

Pas si facile pour moi... Genre H, mais après?

Je me suis trompé sur mon précédent post, c'est subc. et pas c. que je voulais écrire, comme sur cette photo du site pharmanatur :
H. pudorinus var. subc.

Voilà...
Merci à tous, je renomme...

Je pensais à une des deux variétés pallidus ou subcinereus.
Comment est la couleur de la chair sous-cuticulaire et l'odeur est-elle nette ?

Bonjour Claude,
Hygrophorus pudorinus var. subcinereus (A.H. Smith & Hesler) Hesler & A.H. Smith (1963) est une variété américaine retrouvée en 1992 par O. Röllin & A. Antoine dans le Chablais, sous épicéas entremêlés de châtaigniers et de trembles. (voir FMDS 124:17).
Description : Chapeau blanc crème à la marge, gris cendré (comme son nom l'indique), parfois gris bleuté au centre, ou même complètement gris ; Chair sous-cuticulaire grise ; Stipe fusiforme ; Lames fortement intervénées ; Odeur plus faible que le type ; Chapeau & stipe jaunissant fortement au toucher.
Ils précisent qu'ils ont rencontré sur le même biotope issu du même mycélium H. pudorinus, H. pudorinus f. pallidus et H. pudorinus var. subcinereus.
Que faut-il en conclure d'après toi ?

docpil a écrit :

Je pensais à une des deux variétés pallidus ou subcinereus.
Comment est la couleur de la chair sous-cuticulaire et l'odeur est-elle nette ?

Chair grise au disque où j'ai pu décoller la cuticule !
Odeur du type, tire un peu sur la cancoillotte !!!

Montségur a écrit :

Bonjour Claude,
Hygrophorus pudorinus var. subcinereus (A.H. Smith & Hesler) Hesler & A.H. Smith (1963) est une variété américaine retrouvée en 1992 par O. Röllin & A. Antoine dans le Chablais, sous épicéas entremêlés de châtaigniers et de trembles. (voir FMDS 124:17).
Description : Chapeau blanc crème à la marge, gris cendré (comme son nom l'indique), parfois gris bleuté au centre, ou même complètement gris ; Chair sous-cuticulaire grise ; Stipe fusiforme ; Lames fortement intervénées ; Odeur plus faible que le type ; Chapeau & stipe jaunissant fortement au toucher.
Ils précisent qu'ils ont rencontré sur le même biotope issu du même mycélium H. pudorinus, H. pudorinus f. pallidus et H. pudorinus var. subcinereus.
Que faut-il en conclure d'après toi ?

Pas grand chose ! Paraît-il d'autre part que pudorinus devrait s'appeler abieticola. Il ne vient que sous abies et Röllin et Antoine ont trouvé sa variété sous épicéas...
Ce n'est pas moi le récolteur, je lui poserai la question de la présence ou non du type...
Dans le même ordre d'idée, je trouve Cantharellus lutescens et sa variété luteocomus, l'une à côté de l'autre , pas vraiment en mélange (mais à 20 cm !)...

Mouais... ça fait des lustres que je pense que toutes ces variétés, bien commodes pour pondre des articles, ne sont en fait que des aspects occasionnels d'une seule et même espèce. La preuve, elles viennent du même mycélium. A-t-on vu que toutes les pommes d'un même pommier devraient porter des noms de variétés différentes???

Le plus bel exemple est peut-être Homo sapiens sapiens !

Montségur a écrit :

Que faut-il en conclure d'après toi ?

Très bonne question, Christian

Je suis donc d'accord avec tout le monde (avec peut-être une préférence pour Castor ! )

docpil a écrit :

Je suis donc d'accord avec tout le monde (avec peut-être une préférence pour Castor ! )

Claudius a écrit :

Le plus bel exemple est peut-être Homo sapiens sapiens !

Terrain glissant même sur du plat!
Pour les formes et variétés humaines, on a inventé les types - certains parleront de races -, mais on reste dans la même espèce. Puis quid des métissages depuis des lustres? Les limites des formes et variété comme entité définissable et durable?