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Bonjour

Je reviens vers vous pour être bien sûr que se que je fais n’ai pas sans risques (on est malheureusement jamais à l’abris avec les champignons)

Mon champignion préféré et celui que je cueille souvent est la Marasmius oreades Marasmes des oréades, le problème c’est que en Lorraine dans ma région, bon nombres de champignons de plaines poussent parmis les marasmes des oréades comme par exemple la Marasmius collinus ou le Clitocybe blanchi (Cl. dealbata) !

Mon problème est que je sais de mon expérience qu’une marasmes peut être (si l’humidité est faible) assez blanches sur les côtés du tétons brun du dessus … mais comment ne pas la confondre avec cette satané Cl.dealbata..

J’ai bien fais ma récolte et les ai séchées mais j’ai tellement peur d’avoir ceuillis par mégarde ces champignons toxiques que je n’ose pas y toucher .

Bonne précaution, au composte !

29 oct. 2021, 10:01Naurth a écrit :

Bonjour

Je reviens vers vous pour être bien sûr que se que je fais n’ai pas sans risques (on est malheureusement jamais à l’abris avec les champignons)

Mon champignion préféré et celui que je cueille souvent est la Marasmius oreades Marasmes des oréades, le problème c’est que en Lorraine dans ma région, bon nombres de champignons de plaines poussent parmis les marasmes des oréades comme par exemple la Marasmius collinus ou le Clitocybe blanchi (Cl. dealbata) !

Mon problème est que je sais de mon expérience qu’une marasmes peut être (si l’humidité est faible) assez blanches sur les côtés du tétons brun du dessus … mais comment ne pas la confondre avec cette satané Cl.dealbata..

J’ai bien fais ma récolte et les ai séchées mais j’ai tellement peur d’avoir ceuillis par mégarde ces champignons toxiques que je n’ose pas y toucher .

Pour différencier marasmes et clitocybe, on peut commencer par le test de la torsion (mais sur des spécimens frais, évidemment). On prend le pied et on le tourne sur lui-même comme on ferait pour essorer une serpillère (pardon pour l'image...) : les marasmes résistent assez bien à la torsion alors que la plupart des autres espèces s'effilochent assez facilement.
La distinction avec Marasmius collinus semble moins évidente : je ne connais pas cette espèce, mais je lis que son odeur est désagréable, évoquant l'ail ou le scléroderme (odeur proche du caoutchouc). Celle de Marasmius oreades est plus douce ou agréable. Le pied de collinus est un peu plus fragile que celui d'oreades également, ses lames un peu plus serrées.

Maintenant, une fois séchés... plus moyen de savoir. Prudence, donc. Pour commencer, il vaut mieux ramasser les marasmes frais plutôt que blanchis : cela limite déjà les confusions et le marasme étant reviviscent, on ne sait pas combien de fois il a blanchi puis s'est regorgé d'eau avant de reblanchir.