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Sur Betula, Forêt de Haguenau. Eté 2021.
IMG_2263.jpg : autre récolte que celle de la photo

Bonsoir,

Fouad, pourquoi intitules-tu ton sujet Xylodon paradoxus ? La règle dans la galerie est de titrer le sujet avec le nom scientifique en vigueur, lequel est (du moins selon IF, GBIF et la plupart des bouquins, dont le Rivoire) Schizopora paradoxa. Tu as des informations de première main comme quoi ça va changer sous peu ?

Jplm


PS : concernant l'épithète, bien que l'adjectif paradoxus, a, um, de racine grecque, n'existe pas en latin classique, on trouve paradoxon, i avec le sens actuel de "chose contraire à l'opinion commune, paradoxe", c'est donc bien "déconcertant, paradoxal" qu'a voulu dire Schrader. Rien dans sa diagnose ne permet de comprendre pourquoi, Rivoire suggère que c'est parce que cette espèce n'est ni complètement un polypore ni complètement un corticié, c'est effectivement plausible. Même si ça peut s'appliquer à d'autres polypores résupinés plus ou moins irpicoïdes.

Selon le B&G, les travaux de Riebesehl & Langer en 2017 ont démontré qu'il n'y avait aucune raison valable pour séparer ce qu'on a appelé les Schizopora des Xylodon (Pers.) Gray (1821). De par son antériorité, le genre Xylodon est donc prioritaire.

Je voulais créer ce sujet après la résolution de mon énigme, mais tu m'as devancé entretemps...

Voici donc ma récolte... Microscopie.
Spores (4,6) 4,7 - 5,4 (5,5) × (3,0) 3,3 - 3,9 (4,6) µm (Moy. 5,1 - 3,5 µm), ellipsoïdes avec une grosse guttule.
Sytème hyphique dimitique composée d'hyphes squelettiques nombreuses à paroi épaisse non cloisonnée et d'hyphes génératrices bouclées, peu nombreuses.
Terminaisons d'hyphes, au niveau des dissépiments (parois des pores) :
- nombreuses sont effilées, tortueuses et garnies de cristaux.
- plus rare sont capitées.

Dans une aulnaie.



Dans une chênaie-charmaie .