se soigner par les champignons ?
Posté : 21 nov. 2012, 15:34
[EDIT admin]
AVERTISSEMENT
Champis.net ne cautionne pas ce discours et informe des conséquences éventuellement désastreuses que le contenu de ce message risque de provoquer chez des personnes fragilisées et mal informées.
Si ce sujet reste publié, c'est dans l'unique but d'informer des dangers de ce discours : détourner des malades des thérapeutiques validées et efficaces auxquelles ils pourraient normalement prétendre.
Nous invitons le lecteur à lire le sujet dans son intégralité.
Il me semble intéressant de réouvrir un débat sur le thème.
Je vous communique le texte brut sans les illustrations qui sont un peu top lourdes à digérer.
Lors d’une balade mycologique, il n’est pas rare qu’un participant demande à propos d’un polypore bien coriace : « ca se mange ?».
Et le guide lui explique en souriant, qu’il faut le faire bouillir dans une grande casserole d’eau avec un caillou blanc et que lorsque le caillou est tendre, le champignon est cuit !
En réalité, tous deux ignorent qu’ils ont préparé une décoction de ganoderme dont les effets bénéfiques pour la santé sont connus depuis des millénaires par les populations du sud-est asiatique.
Ce genre de champignons a fait l’objet d’études approfondies tant en Asie (Chine, Japon, Corée) qu’en Amérique du nord (E.U.,Canada)*1.
Ont été mises en évidence, leurs propriétés immunostimulantes, par la présence de plusieurs centaines de molécules : béta-glucanes polysaccharides, triterpènes, acides aminés, vitamines, etc…
Elles favorisent le renforcement de l’action des globules blancs, lymphocytes macrophages des cellules pathogènes. Ces champignons sont aussi de puissants anti-oxydants et anti-tumoraux.
Ils sont utilisés pour lutter contre la fatigue, l’insomnie, le taux de cholestérol élevé, l’hypertension, le diabète, l’hépatite, les inflammations, les infections virales, entre autres.
Bref une potion magique, dont on se demande pourquoi elle est encore si peu utilisée chez nous. Est-ce une méfiance vis-à-vis du règne fongique, alors que les vertus médicinales des simples sont bien connues?
Les champignons « médicinaux » ont tous des propriétés similaires principalement immunostimulantes avec quelques spécificités en fonction de molécules spécifiques.
Certaines espèces sont exotiques mais d’autres poussent sous nos latitudes.
Le Reishi :
Contient des1-6 bêta D-glucanes, ganodérane, ganodermadiol, mannogalactofucane,ganostérone,germanium,…
Reishi rouge :
Ganoderma lucidum : ganoderme brillant 2* - Mannentake au japon, Ling zhi en Chine littéralement « herbe de l’esprit » appelé aussi champignon de l’immortalité, cité dans les plus anciens recueils de médecine traditionnelle. On le trouve actuellement sous forme de thé ou de gélules. (Traitement des cancers, de l’hypertension, du diabète, du HIV, e.a.)
Reishi blanc :
Ganoderma applanatum ( Ganoderma lipsiense) ganoderme aplani - Kofukitake « langue de l’arbre » Très courant sur souches feuillus en milieu ouvert
Rehi mauve :
Ganoderma sinensis : ganoderme chinois
Ganoderma tsugae : ganoderme de la pruche : Pin du Canada.
Le Chaga :
Inonotus obliquus : parasite du bouleau - Bai hua rong en Chine. Utilisé par les Amerindiens du Canada et les peuples de l’Eurasie septentrionale. (Traitement des cancers, …)
Dans son livre « Le pavillon des cancéreux », Soljenitsyne parle d’une région de Sibérie
épargnée par le cancer, ce serait dû par leur coutume de boire une infusion d’un
champignon local, le chaga. La médecine populaire russe en fait usage depuis le XVI ème siècle comme une remède pour les voies digestives, intestins, estomac, colites...
Contient des xylogalactoglucanes, lanosterol, bétuline, flanostérol, ergosterol, inodiol, lignine, acide oxalique
Phellinus linteus : Meishimakobu . Polypore du mûrier . (Traitement des allergies, troubles intestinaux, anti-inflammatoire, anti-cancer). Contient de la Phellisine, de l’hyspidine.
Fomes fomentarius : Tsuriganetake. Amadouvier. Utilisé en compresse hémostatique. (Traitement du cancer des voies digestives, ) Il a servi à faire avec le Phellinus ignarius,des mèches inflammables.
Piptoporus betulinus :Kanbataku. Polypore du bouleau (Traitement de la fièvre, antibiotique).
Champignon trouvé, noué avec du cuir sur le cadavre congelé de Ötzi, mort il y a +/-5000 ans. Il servait probablement de pharmacie "de poche". Il a servi également à aiguiser les lames de rasoir
Laricifomes officinalis polypore officinal. Sur mélèzes en montagne. (Traitement de la fièvre, de l’asthme ) Contient de l’agaricine
Trametes versicolor : Yun Zhi « champignon nuage » Polypore fréquent et décoratif. (Traitement du cancer du sein et du tube digestif , anti-inflammatoire). Contient de la krestine
Schizophyllum commune : Ce champignon consommé en Asie ou mâché comme une gomme semble avoir provoqué des allergies pulmonaires et des abcès de la moelle épinière. Il est cependant utilisé à titre médicinal. (Traitement du cancer de l’uterus ). Contient de la schyzophyllane.
D’autres espèces culinaires ou moins utilisées, mais également avec des propriétés médicinales:
Grifola frondosa : polypore en touffe – Maitake « champignon de la danse » car sa récolte était l’objet de réjouissances au Japon. (Traitement du cancer du sein et de la prostate, hypertension, obésité, cholestérol).
Dendropolyporus umbellatus : Zhu ling. Polypore en ombelle.(Traitement des troubles urinaires , cancer du foie, stimule la pousse des cheveux) Contient de l’ergostérol.
Flammulina velutipes : collybie à pied velouté – Enokitake. « champignon de l’arbre Celtis sinensis », Jing gu en Chine « aiguilles d’or » .Il est vendu dans sa forme blanche cultivée à l’abri de la lumière.(Traitement des allergies alimentaires) .
Lentinus edodes : lentin du chêne – Shiitake « champignon de l’arbre Shii »: Castaneus euspida, appelé aussi « champignon parfumé ». (Traitement plus spécifique du cancer de l’estomac). Certains cas d’intolérance se manifestant par des dermatites ont été rapportés
Contient :Lentinane, galactoglucomannane, alpha-mannane pepside (KS-2), Eritadénine, Ergostérol...
Cordyceps sinensis : Dong chong xia cao « herbe de l’insecte ». Ce champignon a pu être utilisé par les athlètes olympiques comme dopant intraçable. (Aphrodisiaque, anti-fatigue et renforcement musculaire).
Pholiota nameko : Ingrédient de la soupe miso (Traitement des ulcères gastriques ).
Volvariella volvacea : cao gu : « champignon de paille » de par sa culture.(Traitement de la fièvre, de l’athérosclérose, fortifiant.)
Tricholoma nauseosum : matsutake « champignon du pin rouge » appelé également « champignon empereur »
Hypsizygus tesselatus : Shimeji. Appelé erronément « lentin du hêtre » (traitement des maladies respiratoires).
Hericium erinaceus : Hydne hérisson - Hou tou gu « champignon tête de singe ».
. (Traitement des maladies neuro-dégénératives, anti-parasitaire).
Pleurotus eryngii : Pleurote du chardon Panicaut. (Prévention et traitement des maladies cardio-vasculaires, du cholestérol).
Agaricus blazei= Agaricus subrufescens : Appelé au Brésil « champignon du soleil » (Propriétés anti-virales).
Tremella fuciformis :Yin Er » Oreille d’argent » Trémelle en fuseau. Vendu sous forme séchée dans les épiceries chinoises.
(Traitement de la peau, cholestérol, protection contre les rayonnements ionisants)
On peut encore citer :
Tricholomopsis rutilans, Clavaria vermicularis, Coprinellus disseminatus, Coprinopsis cinerea, Lenzites betulina, sensés inhiber le sarcome 180.
Boletus luteus, Laetiporus sulfureus, , Oudemansiella radicata : désinfectant, contre l’asthme, la toux, le rhume.
Agaricus bisporus : Traitement du cancer du sein, du colon.
Amanita muscaria : dosée en poudre : Traitement des maladies nerveuses.
Amanita phalloides en solution associée à des anti-corps peut traiter chez la souris, le cancer du pancréas et colorectal, selon des recherches récentes de l’Institut Max Planck.
Agrocybe aegerita: anti-cancer, hypoglycémique
Armillaria mellea : Traitement de l’insomnie, de l’épilepsie. Coupe-faim
Aspergillus oryzae : kombutcha, champignon de longue vie, Pour la digestion, l’hépatite, l’hypertension. Préparation sous forme de thé.
Auricularia auricula-judae : Traitement des maux de gorge, yeux, de l’ictère.
Calocybe gambosa: traitement du staphylocoque doré, du diabète.
Clavaria formosa : et de nombreuses clavaires : laxatif
Clitocybe candida : Traitement de la tuberculose.
Cyathus stercoreus comme anti-oxydant,
Hydnellum peckii : Anticoagulant.
Langermania gigantea, Lycoperdon perlatum : (spores) anti-inflammatoire, cicatrisant.
Lactarius piperatus : (lait) Traitement des calculs rénaux, des verrues, de la blennorrhagie..
Marasmius oreades : Tonique.
Morchella esculenta : immuno-stimulant.
Phallus impudicus : Traitement de la thrombose. Serait aphrodisiaque.
Pleurotus ostreatus : Contient des statines contre le cholesterol.
Psathyrella candolleana, Hypholoma lateritium : contre le cholesterol.
Tremella mesenterica : Apaisant en collyre ophtalmique.
Ustilago maydis : Favorise ou inhibe les accouchements.
Il faut également citer pour mémoire, toutes les levures, saccharomyces, penicilliums, aspergillus…etc qui entrent dans la préparation de nombreux aliments et médicaments.
Tolypocladium inflatum qui produit la ciclosporine.
« Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison ». Paracelse
Cet article est également inspiré des textes de J.M.PIRLOT*3
Préparations :
Les champignons dits comestibles se cuisent à la poêle ou en potage.
Ils peuvent être séchés et/ou réduits en poudre
Ils peuvent également être mis à macérer dans l’alcool pour en faire une liqueur.
En général, les champignons coriaces, font l’objet d’une décoction pour libérer les principes actifs thermo-solubles. Le goût de ce breuvage est extrêmement amer et peut être additionné de sucre et pourquoi pas d’alcool en guise d’apéritif ?
En conclusion, on peut s’étonner que tous les livres de mycologie classent la plupart des polypores cités plus haut comme non comestibles alors que les traitements qui en sont issus sont réputés sans toxicité même à dose élevée !
Outre certaines qualités gastronomiques, ces champignons peuvent être consommés en alicaments sans négliger toutefois les traitements médicaux prescrits en cas de maladie.
Cet article tente d’éveiller l’attention sur un domaine d’application peu abordé par la mycologie. On trouve sur internet de nombreuses références expérimentales, médicales, pharmaceutiques, des magasins bio de vente et quelques associations farfelues !
_________________________________________________________________________
1 : cfr Society for Integrative oncology.
Reishi mushroom Systematic review by the natural standard research collaboration.
Il est à noter que toutes les references tant expérimentales qu’épidémiologiques ne peuvent être rapportées ici, tant elles sont nombreuses et souvent en Anglais.
2 : Le latin lucidum a été traduit par « luisant » alors que en référence à l’esprit, « brillant » conviendrait mieux.
3. Les articles de JM PIRLOT dans le bulletin des Mycologues du Luxembourg belge
Mycolux 4/2002 : des polypores et des hommes. Mycolux 3/2004 : Champignons et médecine
4. Champignons comestibles sauvages de E.Boa Edition FAO Rome 2006
AVERTISSEMENT
Champis.net ne cautionne pas ce discours et informe des conséquences éventuellement désastreuses que le contenu de ce message risque de provoquer chez des personnes fragilisées et mal informées.
Si ce sujet reste publié, c'est dans l'unique but d'informer des dangers de ce discours : détourner des malades des thérapeutiques validées et efficaces auxquelles ils pourraient normalement prétendre.
Nous invitons le lecteur à lire le sujet dans son intégralité.
Il me semble intéressant de réouvrir un débat sur le thème.
Je vous communique le texte brut sans les illustrations qui sont un peu top lourdes à digérer.
Lors d’une balade mycologique, il n’est pas rare qu’un participant demande à propos d’un polypore bien coriace : « ca se mange ?».
Et le guide lui explique en souriant, qu’il faut le faire bouillir dans une grande casserole d’eau avec un caillou blanc et que lorsque le caillou est tendre, le champignon est cuit !
En réalité, tous deux ignorent qu’ils ont préparé une décoction de ganoderme dont les effets bénéfiques pour la santé sont connus depuis des millénaires par les populations du sud-est asiatique.
Ce genre de champignons a fait l’objet d’études approfondies tant en Asie (Chine, Japon, Corée) qu’en Amérique du nord (E.U.,Canada)*1.
Ont été mises en évidence, leurs propriétés immunostimulantes, par la présence de plusieurs centaines de molécules : béta-glucanes polysaccharides, triterpènes, acides aminés, vitamines, etc…
Elles favorisent le renforcement de l’action des globules blancs, lymphocytes macrophages des cellules pathogènes. Ces champignons sont aussi de puissants anti-oxydants et anti-tumoraux.
Ils sont utilisés pour lutter contre la fatigue, l’insomnie, le taux de cholestérol élevé, l’hypertension, le diabète, l’hépatite, les inflammations, les infections virales, entre autres.
Bref une potion magique, dont on se demande pourquoi elle est encore si peu utilisée chez nous. Est-ce une méfiance vis-à-vis du règne fongique, alors que les vertus médicinales des simples sont bien connues?
Les champignons « médicinaux » ont tous des propriétés similaires principalement immunostimulantes avec quelques spécificités en fonction de molécules spécifiques.
Certaines espèces sont exotiques mais d’autres poussent sous nos latitudes.
Le Reishi :
Contient des1-6 bêta D-glucanes, ganodérane, ganodermadiol, mannogalactofucane,ganostérone,germanium,…
Reishi rouge :
Ganoderma lucidum : ganoderme brillant 2* - Mannentake au japon, Ling zhi en Chine littéralement « herbe de l’esprit » appelé aussi champignon de l’immortalité, cité dans les plus anciens recueils de médecine traditionnelle. On le trouve actuellement sous forme de thé ou de gélules. (Traitement des cancers, de l’hypertension, du diabète, du HIV, e.a.)
Reishi blanc :
Ganoderma applanatum ( Ganoderma lipsiense) ganoderme aplani - Kofukitake « langue de l’arbre » Très courant sur souches feuillus en milieu ouvert
Rehi mauve :
Ganoderma sinensis : ganoderme chinois
Ganoderma tsugae : ganoderme de la pruche : Pin du Canada.
Le Chaga :
Inonotus obliquus : parasite du bouleau - Bai hua rong en Chine. Utilisé par les Amerindiens du Canada et les peuples de l’Eurasie septentrionale. (Traitement des cancers, …)
Dans son livre « Le pavillon des cancéreux », Soljenitsyne parle d’une région de Sibérie
épargnée par le cancer, ce serait dû par leur coutume de boire une infusion d’un
champignon local, le chaga. La médecine populaire russe en fait usage depuis le XVI ème siècle comme une remède pour les voies digestives, intestins, estomac, colites...
Contient des xylogalactoglucanes, lanosterol, bétuline, flanostérol, ergosterol, inodiol, lignine, acide oxalique
Phellinus linteus : Meishimakobu . Polypore du mûrier . (Traitement des allergies, troubles intestinaux, anti-inflammatoire, anti-cancer). Contient de la Phellisine, de l’hyspidine.
Fomes fomentarius : Tsuriganetake. Amadouvier. Utilisé en compresse hémostatique. (Traitement du cancer des voies digestives, ) Il a servi à faire avec le Phellinus ignarius,des mèches inflammables.
Piptoporus betulinus :Kanbataku. Polypore du bouleau (Traitement de la fièvre, antibiotique).
Champignon trouvé, noué avec du cuir sur le cadavre congelé de Ötzi, mort il y a +/-5000 ans. Il servait probablement de pharmacie "de poche". Il a servi également à aiguiser les lames de rasoir
Laricifomes officinalis polypore officinal. Sur mélèzes en montagne. (Traitement de la fièvre, de l’asthme ) Contient de l’agaricine
Trametes versicolor : Yun Zhi « champignon nuage » Polypore fréquent et décoratif. (Traitement du cancer du sein et du tube digestif , anti-inflammatoire). Contient de la krestine
Schizophyllum commune : Ce champignon consommé en Asie ou mâché comme une gomme semble avoir provoqué des allergies pulmonaires et des abcès de la moelle épinière. Il est cependant utilisé à titre médicinal. (Traitement du cancer de l’uterus ). Contient de la schyzophyllane.
D’autres espèces culinaires ou moins utilisées, mais également avec des propriétés médicinales:
Grifola frondosa : polypore en touffe – Maitake « champignon de la danse » car sa récolte était l’objet de réjouissances au Japon. (Traitement du cancer du sein et de la prostate, hypertension, obésité, cholestérol).
Dendropolyporus umbellatus : Zhu ling. Polypore en ombelle.(Traitement des troubles urinaires , cancer du foie, stimule la pousse des cheveux) Contient de l’ergostérol.
Flammulina velutipes : collybie à pied velouté – Enokitake. « champignon de l’arbre Celtis sinensis », Jing gu en Chine « aiguilles d’or » .Il est vendu dans sa forme blanche cultivée à l’abri de la lumière.(Traitement des allergies alimentaires) .
Lentinus edodes : lentin du chêne – Shiitake « champignon de l’arbre Shii »: Castaneus euspida, appelé aussi « champignon parfumé ». (Traitement plus spécifique du cancer de l’estomac). Certains cas d’intolérance se manifestant par des dermatites ont été rapportés
Contient :Lentinane, galactoglucomannane, alpha-mannane pepside (KS-2), Eritadénine, Ergostérol...
Cordyceps sinensis : Dong chong xia cao « herbe de l’insecte ». Ce champignon a pu être utilisé par les athlètes olympiques comme dopant intraçable. (Aphrodisiaque, anti-fatigue et renforcement musculaire).
Pholiota nameko : Ingrédient de la soupe miso (Traitement des ulcères gastriques ).
Volvariella volvacea : cao gu : « champignon de paille » de par sa culture.(Traitement de la fièvre, de l’athérosclérose, fortifiant.)
Tricholoma nauseosum : matsutake « champignon du pin rouge » appelé également « champignon empereur »
Hypsizygus tesselatus : Shimeji. Appelé erronément « lentin du hêtre » (traitement des maladies respiratoires).
Hericium erinaceus : Hydne hérisson - Hou tou gu « champignon tête de singe ».
. (Traitement des maladies neuro-dégénératives, anti-parasitaire).
Pleurotus eryngii : Pleurote du chardon Panicaut. (Prévention et traitement des maladies cardio-vasculaires, du cholestérol).
Agaricus blazei= Agaricus subrufescens : Appelé au Brésil « champignon du soleil » (Propriétés anti-virales).
Tremella fuciformis :Yin Er » Oreille d’argent » Trémelle en fuseau. Vendu sous forme séchée dans les épiceries chinoises.
(Traitement de la peau, cholestérol, protection contre les rayonnements ionisants)
On peut encore citer :
Tricholomopsis rutilans, Clavaria vermicularis, Coprinellus disseminatus, Coprinopsis cinerea, Lenzites betulina, sensés inhiber le sarcome 180.
Boletus luteus, Laetiporus sulfureus, , Oudemansiella radicata : désinfectant, contre l’asthme, la toux, le rhume.
Agaricus bisporus : Traitement du cancer du sein, du colon.
Amanita muscaria : dosée en poudre : Traitement des maladies nerveuses.
Amanita phalloides en solution associée à des anti-corps peut traiter chez la souris, le cancer du pancréas et colorectal, selon des recherches récentes de l’Institut Max Planck.
Agrocybe aegerita: anti-cancer, hypoglycémique
Armillaria mellea : Traitement de l’insomnie, de l’épilepsie. Coupe-faim
Aspergillus oryzae : kombutcha, champignon de longue vie, Pour la digestion, l’hépatite, l’hypertension. Préparation sous forme de thé.
Auricularia auricula-judae : Traitement des maux de gorge, yeux, de l’ictère.
Calocybe gambosa: traitement du staphylocoque doré, du diabète.
Clavaria formosa : et de nombreuses clavaires : laxatif
Clitocybe candida : Traitement de la tuberculose.
Cyathus stercoreus comme anti-oxydant,
Hydnellum peckii : Anticoagulant.
Langermania gigantea, Lycoperdon perlatum : (spores) anti-inflammatoire, cicatrisant.
Lactarius piperatus : (lait) Traitement des calculs rénaux, des verrues, de la blennorrhagie..
Marasmius oreades : Tonique.
Morchella esculenta : immuno-stimulant.
Phallus impudicus : Traitement de la thrombose. Serait aphrodisiaque.
Pleurotus ostreatus : Contient des statines contre le cholesterol.
Psathyrella candolleana, Hypholoma lateritium : contre le cholesterol.
Tremella mesenterica : Apaisant en collyre ophtalmique.
Ustilago maydis : Favorise ou inhibe les accouchements.
Il faut également citer pour mémoire, toutes les levures, saccharomyces, penicilliums, aspergillus…etc qui entrent dans la préparation de nombreux aliments et médicaments.
Tolypocladium inflatum qui produit la ciclosporine.
« Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison ». Paracelse
Cet article est également inspiré des textes de J.M.PIRLOT*3
Préparations :
Les champignons dits comestibles se cuisent à la poêle ou en potage.
Ils peuvent être séchés et/ou réduits en poudre
Ils peuvent également être mis à macérer dans l’alcool pour en faire une liqueur.
En général, les champignons coriaces, font l’objet d’une décoction pour libérer les principes actifs thermo-solubles. Le goût de ce breuvage est extrêmement amer et peut être additionné de sucre et pourquoi pas d’alcool en guise d’apéritif ?
En conclusion, on peut s’étonner que tous les livres de mycologie classent la plupart des polypores cités plus haut comme non comestibles alors que les traitements qui en sont issus sont réputés sans toxicité même à dose élevée !
Outre certaines qualités gastronomiques, ces champignons peuvent être consommés en alicaments sans négliger toutefois les traitements médicaux prescrits en cas de maladie.
Cet article tente d’éveiller l’attention sur un domaine d’application peu abordé par la mycologie. On trouve sur internet de nombreuses références expérimentales, médicales, pharmaceutiques, des magasins bio de vente et quelques associations farfelues !
_________________________________________________________________________
1 : cfr Society for Integrative oncology.
Reishi mushroom Systematic review by the natural standard research collaboration.
Il est à noter que toutes les references tant expérimentales qu’épidémiologiques ne peuvent être rapportées ici, tant elles sont nombreuses et souvent en Anglais.
2 : Le latin lucidum a été traduit par « luisant » alors que en référence à l’esprit, « brillant » conviendrait mieux.
3. Les articles de JM PIRLOT dans le bulletin des Mycologues du Luxembourg belge
Mycolux 4/2002 : des polypores et des hommes. Mycolux 3/2004 : Champignons et médecine
4. Champignons comestibles sauvages de E.Boa Edition FAO Rome 2006
Après, selon les champignons, il peut y avoir peut-être des effets positifs, mais je ne pense pas que ça ira au-delà.