Champis.net

Bonsoir,
Sur souche en décomposition de châtaignier.
Les chapeaux viscidulés ne dépassent pas 10 mm.
Zone annulaire cotonneuse sur le pied.
Sporée ocre jaune
Saveur amère
Micro
Spores tuberculeuses ou lisses ?
Cheilocystides lagéniformes à col capité.
Pour l'instant, je retiens P. dasypus et P. velata.
Vos suggestions sont les bienvenues

Bonsoir,
La couleur de la sporée est hallucinante !

La sporée est d'une couleur hallucinante.

Jplm

Bonjour à tous,
J'en conviens. La couleur ocre de la sporée est un peu flashy.
D'autre part, comme une bourde ne vient jamais seule, le substrat est une souche de pin et non de châtaignier.
Je me suis à nouveau penché sur cette récolte et une espèce s'en dégage.
Je vous propose de basculer le sujet en QSJ.

Bonjour Terradoc,

Je ne me suis pas exprimé, depuis le début je vois un Gymnopilus.

Bonjour,

14 mars 2025, 08:43Nommo a écrit :

Bonjour Terradoc,

Je ne me suis pas exprimé, depuis le début je vois un Gymnopilus.

Je vois aussi un Gymnopilus mais comme la pousse sur châtaignier et la sporée de russule rendent la détermination compliquée.

Bonjour,
J’ajoute ma voix à celles de Nommo et Jean-Pierre : Gymnopilus sp.

14 mars 2025, 08:35Terradoc a écrit :

Je vous propose de basculer le sujet en QSJ.

C'est fait.

Merci Castor,

14 mars 2025, 09:42Jean Pierre a écrit :

Je vois aussi un Gymnopilus mais comme la pousse sur châtaignier et la sporée de russule rendent la détermination compliquée.

Moqueur le Jean-Pierre

Je vous rejoint sur Gymnopilus. J'avais envisagé dans ce genre penetrans mais les spores étaient trop courtes. Je n'ai d'ailleurs pas trouvé d'autres espèces dont la dimension des spores pouvait correspondre à celle de ma récolte et dont voici deux relevés de mesures quasi identiques:
(5.8) 6 - 6.4 - 6.9 (7.2) x (3.6) 3.8 - 4.1 - 4.5 (4.6) µm
(5.1) 5.7 - 6.3 - 6.9 (7.5) x (3.4) 3.7 - 4.1 - 4.4 (4.7) µm

Ceci dit, une étude norvégienne p 272 montre de grandes similitudes entre G. penetrans et G. hybridus et souligne la difficulté d'isoler une espèce-type malgré quelques points divergents entre les deux espèces dont la longueur des spores plus courtes chez G. hybridus
Pour Mycoquebec, la distinction se fait au niveau du voile cortiné persistant chez hybridus.
Pour Mycocharentes et le GEPR4, G penetrans= G. hybridus.
Beaucoup de rapprochements dans ce groupe qui me font dire que cette récolte peut être affectée à Gymnopilus penetrans sous son ancienne forme hybridus de 1953 et 2006.

Bonjour,

je te propose deux publications plus récentes :

The genus Gymnopilus (Fungi, Agaricales) in the Czech Republic with respect to collections from other European countries
et
Towards consolidation of Gymnopilus taxonomy: the case of G. stabilis, G. sapineus, and G. penetrans

Je cite un extrait de la seconde publication :

L'ensemble de la lignée penetrans/hybridus nécessitera une révision approfondie basée sur des données morphologiques bien documentées et sur les résultats d'études multigéniques utilisant des collections provenant de plusieurs continents.

Merci Fifi. J'ai lu avec intérêt ces deux publications. Laissons à la biomol le soin de mettre de l'ordre dans ce groupe. Si j'en juge par l'état actuel des connaissances, la récolte que je présente n'est pas très éloignée des caractères morphologiques et microscopiques du complexe penetrans/hybridus/sapineus. Toutefois, mon questionnement sur cette singularité de la dimension des spores entre 6 et 7 µm reste toujours sans réponse.
Je conclurais sur un cf pour les deux espèces synonymes plutôt que sur un sp qui n'apporterait rien.

15 mars 2025, 18:20Terradoc a écrit :

Merci Fifi. J'ai lu avec intérêt ces deux publications. Laissons à la biomol le soin de mettre de l'ordre dans ce groupe. Si j'en juge par l'état actuel des connaissances, la récolte que je présente n'est pas très éloignée des caractères morphologiques et microscopiques du complexe penetrans/hybridus/sapineus. Toutefois, mon questionnement sur cette singularité de la dimension des spores entre 6 et 7 µm reste toujours sans réponse.
Je conclurais sur un cf pour les deux espèces synonymes plutôt que sur un sp qui n'apporterait rien.

Bonsoir,
Pas d'accord avec ce point, Thierry. Dans pareil cas de foutoir, ce sont bien les mycologues de terrain qui apporteront les clarifications en étudiant, comme tu l'as fait, les récoltes assimilées à tel ou tel taxon. Il s'agit d'avoir un bon panel, de qualité, pour comparer avec les diagnoses et après seulement faire la biomol.

En disant cela, je me suis laissé aller à une certaine fatalité. Tes propos me rassurent.