[Melanoleuca cognata cf. var. pallidipes] Melanoleuca cognata v. pallidipes Kühner ?
Posté : 23 avr. 2008, 08:46
Bonjour, j'aimerais avoir vos avis sur le champignon qui suit ?
Melanoleuca cognata v. pallidipes Kühner ?
Écologie :
Plusieurs exemplaires trouvés le 20 avril 2008 dans des places à feu remplaçant un bois d’épicéas à Glamondans (25 – France) sol calcaire, en direction du bois de l’Aiguillon.
Chapeau :
Jusqu’à 120 mm. D’abord convexe mamelonné assez confusément et avec la marge pratiquement verticale. Puis aplani avec la marge sinueuse, tantôt rabattue et tantôt relevée, parfois déformé à cause des obstacles à la poussée (voir photo) et alors très irrégulier. Consistance assez molle. Revêtement un peu luisant mais assez mat au sec. D’abord brun gris assez sombre à reflets olivacés puis brun jaune à brun roux. Dans l’extrême vieillesse, la couleur se ternit en gris brun sombre presque noirâtre au disque.
Lames :
Larges (jusqu‘à 14 mm pour le plus gros exemplaire), épaisses, plutôt serrées, accrochées au stipe par une dent. D’abord crème puis ocre jaune soutenu. Arête concolore flexueuse.
Stipe :
70-110x10-15 mm. Droit, assez régulier au dessus puis s’élargissant progressivement et se terminant par un bulbe rond. Blanchâtre à brunâtre clair dans la jeunesse puis brun roux. Ridé, fibrilleux, enrobée dans un lacis de fibres blanches au bulbe.
Chair :
Ferme dans la jeunesse, puis nettement molle. Brunâtre très pâle presque blanchâtre puis nettement brune dans le stipe. La base de ce dernier pouvant rester bien blanc. Odeur rappelant certaines lépiota et saveur douce.
.
Microscopie :
Spores globuleuses finement ornementées de 7-10x5-6,5 µm. Baside 4 sp ; vers 28-32x8-10 µm. Cystides de 50-60x10-14 µm en poill d’ortie ou fusiforme ventrue avec le sommet souvent englué de cristaux qui peuvent plus ou moins disparaître. Revêtement d’hyphes non bouclés, assez enchevêtrés de 2-6 µm d’épaisseur souvent redressés à l’extrémité.
Observations :
Cette melanoleuca est caractérisée par des carpophores vigoureux, un pied pâle, des lames d’un bel ocre jaune. Du point de vue microscopique, il existe des variations, somme toute, peu évidentse entre les différentes formes de la stirpe cognata.
Écologie :
Plusieurs exemplaires trouvés le 20 avril 2008 dans des places à feu remplaçant un bois d’épicéas à Glamondans (25 – France) sol calcaire, en direction du bois de l’Aiguillon.
Chapeau :
Jusqu’à 120 mm. D’abord convexe mamelonné assez confusément et avec la marge pratiquement verticale. Puis aplani avec la marge sinueuse, tantôt rabattue et tantôt relevée, parfois déformé à cause des obstacles à la poussée (voir photo) et alors très irrégulier. Consistance assez molle. Revêtement un peu luisant mais assez mat au sec. D’abord brun gris assez sombre à reflets olivacés puis brun jaune à brun roux. Dans l’extrême vieillesse, la couleur se ternit en gris brun sombre presque noirâtre au disque.
Lames :
Larges (jusqu‘à 14 mm pour le plus gros exemplaire), épaisses, plutôt serrées, accrochées au stipe par une dent. D’abord crème puis ocre jaune soutenu. Arête concolore flexueuse.
Stipe :
70-110x10-15 mm. Droit, assez régulier au dessus puis s’élargissant progressivement et se terminant par un bulbe rond. Blanchâtre à brunâtre clair dans la jeunesse puis brun roux. Ridé, fibrilleux, enrobée dans un lacis de fibres blanches au bulbe.
Chair :
Ferme dans la jeunesse, puis nettement molle. Brunâtre très pâle presque blanchâtre puis nettement brune dans le stipe. La base de ce dernier pouvant rester bien blanc. Odeur rappelant certaines lépiota et saveur douce.
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Microscopie :
Spores globuleuses finement ornementées de 7-10x5-6,5 µm. Baside 4 sp ; vers 28-32x8-10 µm. Cystides de 50-60x10-14 µm en poill d’ortie ou fusiforme ventrue avec le sommet souvent englué de cristaux qui peuvent plus ou moins disparaître. Revêtement d’hyphes non bouclés, assez enchevêtrés de 2-6 µm d’épaisseur souvent redressés à l’extrémité.
Observations :
Cette melanoleuca est caractérisée par des carpophores vigoureux, un pied pâle, des lames d’un bel ocre jaune. Du point de vue microscopique, il existe des variations, somme toute, peu évidentse entre les différentes formes de la stirpe cognata.