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Bonjour,

Là, ça risque d'être plus difficile
Médulle I+

Heeeeeu ... Tu n'aurais pas une vue d'ensemble qui par exemple nous donnerait l'échelle de ce truc qui ressemble à une plante grasse ?
S'il te plait

Quel est son support?

21 juin 2021, 11:42Cécile a écrit :

Heeeeeu ... Tu n'aurais pas une vue d'ensemble qui par exemple nous donnerait l'échelle de ce truc qui ressemble à une plante grasse ?
S'il te plait

Je n'ai que cela en vue d'ensemble, le plus important reste la coloration après l'avoir mouillé

21 juin 2021, 11:44Ghislaine a écrit :

Quel est son support?

Saxicole Ghislaine, plus précisément sur roche non calcaire et très souvent inondée.

Je trouve un qui lui ressemblant Xanthoparmelia stenophylla?

J'irais plutôt voir du côté du genre Dermatocarpon,
Par exemple Dermatocarpon luridum : ça pourrait coller si les points noirs, visibles sur tes photos, sont des pycnides.
Oh, à propos, tu n'as PAS indiqué la coloration du thalle humide

21 juin 2021, 15:40Cécile a écrit :

J'irais plutôt voir du côté du genre Dermatocarpon,
Par exemple Dermatocarpon luridum : ça pourrait coller si les points noirs, visibles sur tes photos, sont des pycnides.
Oh, à propos, tu n'as PAS indiqué la coloration du thalle humide

Ah oui cela correspond mieux,mais visuellement ça lui ressemble moins

21 juin 2021, 16:49Ghislaine a écrit :

Ah oui cela correspond mieux, mais visuellement ça lui ressemble moins

C'est vrai, les photos de Xanthoparmelia stenophylla ressemblent beaucoup à la première image présentée par Arnaud. En plus, X. s. apprécie les milieux un peu humides ...
Je demandais une photo qui nous permette de nous faire une idée de la grandeur du thalle parce que, si on n'a pas l'échelle, on est foutu ... sauf si on a déjà rencontré l'espèce. J'ai déjà rencontré Xanthoparmelia conspersa, qui est très proche de X. stenophylla, et ses lobes font quelques millimètres de large : je crois que ça ne colle pas avec la seconde image d'Arnaud.
Mais attendons sa réponse

Je n'ai pas de photo qui permet de se faire une idée de la taille du thalle mais il mesure un peu plus de 9 cm de largeur.
Je viens d'aller mesurer les lobes et ils vont jusqu'à 1,5 cm de large et sont très peu découpés.

Une dernière photo et je vous donnerais la réponse tout à l'heure :

OK merci pour la taille des lobes et le verdissement : du coup, je ne vois rien d'autre que ma proposition ...

Il s'agissait bien de Dermatocarpon luridum, bien reconnaissable par l'allure de sont thalle formé de lobes arrondies, son fort verdissement (même si il peut être parfois assez faible) et surtout à sa réaction I+ sur la médulle.

21 juin 2021, 15:40Cécile a écrit :

J'irais plutôt voir du côté du genre Dermatocarpon,
Par exemple Dermatocarpon luridum : ça pourrait coller si les points noirs, visibles sur tes photos, sont des pycnides.
Oh, à propos, tu n'as PAS indiqué la coloration du thalle humide

Il s'agit bien de pycnides

Bonjour à toutes et à tous.
Y a-t'il une différence entre périthèces et pycnide?

Pour l'aspect, je suppose que les périthèces sont plus grosses car ce sont des sortes d'apothécies fermées par une espèce de chapeau percé d'un trou pour laisser passer les spores. Pour la nature même de ces formations, la différence a quelque chose à voir avec le cycle de reproduction des ascomycètes qui est un peu compliqué.

En gros, l'apothécie est le lieu de la reproduction sexuée : les noyaux haploïdes fusionnent, les cellules diploïdes qui en résultent produisent des asques où se déroule illico une réduction chromatique pour donner des spores haploïdes après brassage génétique. Ces spores haploïdes produiront les filaments mycéliens qui, chez les lichens, englobent les algues dans le cortex et constituent la totalité de la médulle.

Il arrive que ces filaments mycéliens s'organisent en structures de reproduction non sexuée, émettant des conidiospores : chez les lichens, les pycnides sont ces structures de reproduction végétative.

J'espère n'avoir été ni trop lapidaire (le cycle de reproduction haplodiplophasique en cinq lignes, je n'avais jamais encore essayé), ni trop lourde (sur le terrain on s'en fiche un peu, de savoir d'où proviennent les noyaux des filaments mycéliens) ... mais l'important c'est de participer, non ?

Bonsoir,

J'ai dit une grosse bêtise sur ce spécimen, il ne s'agit pas de pycnides mais de périthèces ! Mea culpa.

Je te rassure, tes explications sont très bien Cécile.

C'est moi qui avais fait la bêtise au départ, en parlant de pycnides chez cette espèce, alors que ce sont des périthèces. Mais j'ai honte.
Merci Arnaud pour ton indulgence