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[Leucoagaricus marriagei var. ammovirescens] Une réaction déterminante (1)

Posté : 22 nov. 2018, 22:26
par Fifi
Les photos, prises le lendemain de la récolte, ne rende pas compte de la beauté de cette espèce.
DSC_0622.jpg
DSC_0623.jpg

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 22 nov. 2018, 22:55
par Jean Pierre
Bonsoir,
Rougit à l'ammoniaque ?

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 22 nov. 2018, 23:17
par Y.Courtieu
La seule qui ne devient pas verte ?

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 22 nov. 2018, 23:25
par Jean Pierre
Y.Courtieu a écrit :
La seule qui ne devient pas verte ?
:clindoeil:

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 23 nov. 2018, 08:17
par Nommo
J’ai sûrement faux car je voyais L.p.

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 23 nov. 2018, 09:53
par Jean Pierre
Bonjour,
Nommo a écrit :
J’ai sûrement faux car je voyais L.p.
Tu as peut-être raison car il a l'air peu rougissant, mais dans ce cas là la réaction n'est plus déterminante car il y en a plusieurs à rougir a à l'ammoniaque. Attendons voir si le feu est vert où rouge.

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 23 nov. 2018, 11:56
par Montama
Bonjour,
Il s'agit donc d'un Leucoagaricus
La Lépiote de Pilât ayant un anneau assez ample, je parie plutôt sur celle qui rougit

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 23 nov. 2018, 14:37
par Fifi
montama a écrit :
Il s'agit donc d'un Leucoagaricus
La Lépiote de Pilât ayant un anneau assez ample, je parie plutôt sur celle qui rougit
Oui, un Leucoagaricus, parmi les espèces plutôt grêles.
Leucoagaricus pilatianus est beaucoup plus robuste.

J'ai dû revoir ma détermination après étude plus approfondie... en fait de réaction déterminante, j'aurai dû ajouter un ? à la fin du titre.
La zone verdâtre sur le chapeau est la réaction à l'ammoniaque... j'en avais déduit une espèce, mais la taille des spores ne correspond pas (trop grandes).

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 23 nov. 2018, 20:56
par Jean Pierre
S'il verdit, c'est plus compliqué.
Taille des spores ?

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 23 nov. 2018, 21:44
par Fifi
Jean Pierre a écrit :
Taille des spores ?
Je n'ai pas les mesures sous la main (sur mon autre ordi), mais certaines dépassent les 10 µm, voire 11 µm.

La réaction à l'ammoniaque est faible. Effectuée une deuxième fois sur le chapeau et la chair, elle était quasiment nulle, d'où ma révision...

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 23 nov. 2018, 23:13
par Jean Pierre
Fifi a écrit :
La réaction à l'ammoniaque est faible. Effectuée une deuxième fois sur le chapeau et la chair, elle était quasiment nulle, d'où ma révision...
Alors cela ne va pas faciliter les choses.
L.m.v.a. ?

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 24 nov. 2018, 21:01
par Fifi
Jean Pierre a écrit :
L.m.v.a. ?
À ce stade de l'énigme, je propose de citer les espèces intégralement.
Leucoagaricus marriagei était ma première détermination, d'après le GEPR, à cause du verdissement à l'ammoniaque.
Mais les spores sont trop grandes : (7,8) 8,2 - 10,5 (11,0) × (4,1) 4,4 - 5,6 (5,7) µm

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 24 nov. 2018, 22:49
par Jean Pierre
Fifi a écrit :
Jean Pierre a écrit :
L.m.v.a. ?
À ce stade de l'énigme, je propose de citer les espèces intégralement.
Leucoagaricus marriagei était ma première détermination, d'après le GEPR, à cause du verdissement à l'ammoniaque.
Mais les spores sont trop grandes : (7,8) 8,2 - 10,5 (11,0) × (4,1) 4,4 - 5,6 (5,7) µm
Leucagaricus marriagei var.ammovirescens a des spores plus grandes que le type, mais je ne connais pas leur taille exacte.

Re: Une réaction déterminante (1)

Posté : 25 nov. 2018, 14:57
par Fifi
Jean Pierre a écrit :
Leucagaricus marriagei var.ammovirescens a des spores plus grandes que le type, mais je ne connais pas leur taille exacte.
J'ai lu ça, oui. 9 (10) × 5 (5,5) µm selon les DM HS n°3 Lepiotaceae.

Mes mesures vont jusqu'à 11 µm, je m'étais donc tourné vers L. ianthinosquamulosus, mais l'habitat ne convient pas.
Après avoir effectué un nouveau prélèvement des lames (c'est du plus en plus difficile sur le p'tit bout de chapeau sec) pour observer les cheilocystides, je pense revenir à ma première idée, malgré la réaction douteuse de l'ammoniaque et la taille un peu grande des spores.

Voici ce que j'en conclus, avec les éléments utiles à ma détermination :
Récolte dans la vallée de la rivière du Hâvre (Oudon 44). Zone de feuillus : frênes, charmes, saules, aulnes, chênes, peupliers, bouleaux.
Réaction verdâtre à l'ammoniaque sur le chapeau, puis nulle lors du deuxième test sur le chapeau, la chair et les lames.

En suivant les clés du DM, dans les deux cas réaction verte ou nulle à l'ammoniaque, j'aboutis à L. marriagei type ou sa var. ammovirescens.

Deux autres possibilités se sont présentées :
L. ianthinosquamulosus, mais l'habitat ne convient pas (thermophile, robinier, ourlet nitrophile).
L. jubilaei, qui réagit vivement en vert à l'ammoniaque et dont la chair rougit puis noircit.