Champis.net

Cette nuit, je ramasse les copies.

Poré.

Labyrinthiforme.

13 déc. 2020, 18:37Nommo a écrit :

Labyrinthiforme.

J'ai failli le dire !

Qu'est qu'il me reste ? Odontoïde est assez improbable.

Jplm

Fait ton choix.

Certaines religions - elles se reconnaîtront - voudraient que l'on serve de la choucroute sans porc, mais au moins elles ne nous demandent pas de décrire le porc. Toi, tu nous sers des polypores sans pores et en plus tu voudrais qu'on te dise comment sont les pores ! Eh bien je dis non, aussi bien aux tabous alimentaires qu'aux oukases mycologiques.

Maintenant, pour te faire plaisir et parce que je t'aime bien, je vais tout de même répondre. Disons des pores allongés.

Jplm

Personne ne veut se mouiller sur l'autre réponse:
Lamellé

13 déc. 2020, 19:35Jplm a écrit :

Certaines religions - elles se reconnaîtront - voudraient que l'on serve de la choucroute sans porc, mais au moins elles ne nous demandent pas de décrire le porc. Toi, tu nous sers des polypores sans pores et en plus tu voudrais qu'on te dise comment sont les pores ! Eh bien je dis non, aussi bien aux tabous alimentaires qu'aux oukases mycologiques.

Maintenant, pour te faire plaisir et parce que je t'aime bien, je vais tout de même répondre. Disons des pores allongés.

Jplm

Il en fait un plat, le Jp Une choucroute sans cochon, cela n'existe pas...

Je récapitule :
Quatre avis différents dont 1 - poré 2 - labyrinthiforme 3 - pores allongés 4 - lamellé
Vous avez tous raison ; Réponse en image :
Peut-on mieux illustrer l'extrême variabilité de l'hyménium de cette espèce ?

13 déc. 2020, 21:58Richmond63 a écrit :

Peut-on mieux illustrer l'extrême variabilité de l'hyménium de cette espèce ?

À vrai dire oui, en photographiant ces deux-là quelques semaines plus tôt !

Quant à la variabilité de l'espèce, on ne peut que répéter les sages paroles d'André Marchand en 1974 (ça ne nous rajeunit pas) : (...) Bourdot et Galzin avaient dit : "il existe des formes qui rattachent sans discontinuité Lenzites tricolor et Trametes rubescens. Si Daedalopsis tricolor Pl. 285 jouit d'une certaine autonomie, il la doit à sa position extrême dans l'éventail largement déployé des intermédiaires (...) mais par ses autres critères il leur reste conspécifique. Ainsi les Pl. 284 [Daedaleopsis confragosa] et 285 [Daedaleopsis tricolor] proposent deux faciès, parmi bien d'autres, d'un même complexe.

Jplm

Bonjour à tous.
J'ai changé la dernière photo pour une un peu plus nette.
J'ai repéré un autre tronc ou cette espèce est bien présente avec des consoles plus grandes régulièrement porées ; Elles sont aussi avancées que celles-là mais je surveillerai mieux l'année prochaine pour les avoir plus fraîches.

13 déc. 2020, 23:05Jplm a écrit :

13 déc. 2020, 21:58Richmond63 a écrit :

Peut-on mieux illustrer l'extrême variabilité de l'hyménium de cette espèce ?

À vrai dire oui, en photographiant ces deux-là quelques semaines plus tôt !

Quant à la variabilité de l'espèce, on ne peut que répéter les sages paroles d'André Marchand en 1974 (ça ne nous rajeunit pas) : (...) Bourdot et Galzin avaient dit : "il existe des formes qui rattachent sans discontinuité Lenzites tricolor et Trametes rubescens. Si Daedalopsis tricolor Pl. 285 jouit d'une certaine autonomie, il la doit à sa position extrême dans l'éventail largement déployé des intermédiaires (...) mais par ses autres critères il leur reste conspécifique. Ainsi les Pl. 284 [Daedaleopsis confragosa] et 285 [Daedaleopsis tricolor] proposent deux faciès, parmi bien d'autres, d'un même complexe.

Jplm

Rivoire rejoint Marchand sur la variabilité de l'espèce mais opte quand même pour deux taxons distincts, trouvés une fois sur la même branche mais avec deux mycéliums bien séparés par une zone noire. Les miens ne sont pas assez lamellés et minces pour envisager D. tricolor. Je renomme comme mon précédent sujet du 04. décembre . Merci d'avoir joué.