Champis.net

Petit champi isolé sur souche de saule mort : envi 4 cm de diamètre, le goût pas facile à dire, pas bon

A premiere vu je pencherai plutôt vers cf Gymnopilus sp ou affines;..!? un peu gelé.

jlouis

jlouis a écrit :

A premiere vu je pencherai plutôt vers cf Gymnopilus sp ou affines;..!? un peu gelé.
jlouis

pourquoi pas Flammulina velutipes ?
André

J'avais dabord pensé à Phaeocollybia Sp.mais l'habitat ne correspond pas !
Par contre Flamulina a l'air bien !

+ 1 pour Flammulina velutipes: la saison s' y prête bien!

J'ai du ressortir un peu le courtecuisse...Phaeocollybia me parraissait très bien Par contre j'ai une tendance pour la proposition d'André pour Flammulina mais pas velutipes mais plutôt ononidis (Que je n'est jamais vu) qui a elle le chapeau au bord strié...? et le pied radicans..Maiss l'habitât correspond t'il???
Ont oublie bien sur ma premiere piste...qui est je pense une total aberation.

jlouis

Ta remarque, Jean- Louis, sur l'aspect de la marginelle du chapeau est intéressante. Les dimensions des spores et l'identification précise du végétal qui tient lieu de substrat nous aurait permis de trancher. R. COURTECUISSE, B.CETTO et C. BAS considèrent que ononidis est une espèce(ou variété?) rare ou très rare. De plus,C. BAS contredit quelque peu M.BON en décrivant la marginelle imbue de la très commune velutipes comme pouvant être striée sur à peu près un cinquième du rayon du chapeau.

Je viens de m'apercevoir que Dubs a bien cité au début du sujet l'habitat (souche de saule).On n'est donc pas sur les racines de la bugrane épineuse,habitat typique de Flammulina ononidis.

flamulina ononidis est exclusive de la bugrane épineuse (oninis campestris) semble t-il
Flamulina velutipes peut-elle être striée??

bon ....hyperide est trop rapide.. et en plus devin: pendant que j'envoyai mon message les réponses étaient déjà données!!

Pas possible de trancher aussi facilement entre velutipes et elastica. Il faut un coup de micro est voir la longueur de la spore (voir fiche dans liste de champignon).
ceci dit, il est très étonnant d'avoir un champignon isolé. Généralement les Flamulinna pousse en touffe. Si ce n'était l"habitat, j'en aurais bien fait une Xerula...

Je pense que le caractère radicans du pied est ici primordiales...en est-il un caractère chez velutipes...je ne sais pas ??.
Je n'est pas mon grimoir sous les yeux. Si quelqu'un à la réponse..!?

jlouis

verarl a écrit :

ceci dit, il est très étonnant d'avoir un champignon isolé. Généralement les Flamulinna pousse en touffe. Si ce n'était l"habitat, j'en aurais bien fait une Xerula...

Je suis d'accord avec toi en ce qui est de champignon isolés..? par contre Xerula n'a pas ces lamelles si jaune.?

jlouis

C'est vrai que les lames des xerula sont blanches et de plus, elle ne pousse pas en janvier. je voulais dire que ce champignon en avait la touceh. je suis toujours déconcerté par sa poussée isolée. Sans doute, une Flamulunne incomprise et anachorète..

Flammulina elastica est le nouveau nom que Redhead et Petersen ont donné à F. velutipes forma longispora de C. Bas. Le coefficient sporique L/ l semble être ,comme le dit Ludwig et le rappelle opportunément Verarl, le seul paramètre sûr pour différencier ces espèces sosies.Les critères de l'espacement des lames, de la croissance isolée ou en touffes et de la longueur de la partie radicante du pied ne semblent pas fiables .On peut supposer qu'au séquençage de l'Arn ... elastica est sortie suffisamment éloignée de velutipes pour que R. et P. lui confèrent la dignité générique. A noter aussi le fait que Horak dans sa flore assez récente(2005) ne reconnaît pas elastica/longispora pas même au niveau d'une forme. En tout cas, je retiens de ce sujet que dorénavant j'observerai systématiquement la forme et les dimensions des spores d'un champignon banal que l'on croit à tort bien connaître.La querelle récurrente entre pulvérisateurs/créateurs d"espèces d'un côté et synonymistes de l'autre a encore de beaux jours devant elle malgré les progrès évidents(décisifs?) que les méthodes modernes de la biologie moléculaire apportent à la systématique et à la taxonomie des champignons.