Champis.net

Bonsoir, je ne regarde pas souvent les espèces de ce genre difficile, mais comme je l'ai prise en photo, je viens demander votre avis...
Au pied d'une branche pourrie, peut-être du chêne, dans la mousse recouvrant le bois.
Spores 8-9 x 5,5-6, à pore germinatif peu visible. Cheilos le plus souvent ventrues, terminées par une pointe presque effilée, parfois munie d'une «tétine».
Je ne trouve évidemment rien dans ma littérature...

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Du côté de Psathyrella gossypina ?

Y.Courtieu a écrit :

Du côté de Psathyrella gossypina ?

Les spores sont trop allongées... je trouve.

Yves, je vais faire un bout de chemin avec toi.

Nommo a écrit :

Yves, je vais faire un bout de chemin avec toi.

Moi aussi !

Sur MycoDB, les spores sont données à 7-9 x 4.5-5.5 : tu n'es pas loin , disons fourchette haute.
Est-ce que tes cystides contiennent une grosse goutte huileuse ?

Y.Courtieu a écrit :

Sur MycoDB, les spores sont données à 7-9 x 4.5-5.5 : tu n'es pas loin , disons fourchette haute.
Est-ce que tes cystides contiennent une grosse goutte huileuse ?

Cystides avec une grosse goutte huileuse, oui...

Ben voilà ! Je la reconnais à ses teintes et surtout son chapeau ridé.
Très commune dans la forêt de Planbois !

Y.Courtieu a écrit :

Ben voilà ! Je la reconnais à ses teintes et surtout son chapeau ridé.
Très commune dans la forêt de Planbois !

Bon... Les images vues sur certains sites la montrent plus trapue... Mais on sait que c'est variable, ces histoires de taille...

D'accord pour P. gossypina, maintenant classée dans le genre Typhrasa.
Les cheilocystides sont typiques.

Andgelo a écrit :

D'accord pour P. gossypina, maintenant classée dans le genre Typhrasa.
Les cheilocystides sont typiques.

Ok, merci à tous!!!

Suite aux instructions de Fifi (contre son gré !), j'amende le titre.

Jplm

Jplm a écrit :

Suite aux instructions de Fifi (contre son gré !), j'amende le titre.

Jplm

Ah, ok. Deux fois l'épithète, je note.

Je rappelle que gossypinus, a, um veut dire "cotonneuse". À vrai dire, les Romains connaissaient très peu le coton, une étoffe de luxe venant d'Inde comme la soie, et cet adjectif n'existe pas, il a été construit sur le substantif gossypinus utilisé par Pline pour désigner une plante ressemblant au véritable cotonnier.

Jplm