Échantillonnage des champignons

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Samy ibkaoui

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Message par Samy ibkaoui »
Bonsoir a tous , je suis étudiants en master 2 spécialité écologie et pour le cadre de mon mémoire je fais l'inventaire des champignons de deux région en Algérie ( chreea , bainem ) zone montagneuse
Je voudrais donc savoir quelle est la meilleurs méthodes échantillonnage a faire pour avoir une étude assez exhaustive
Mercii .

Fouad

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Message par Fouad »
Bonsoir Samy et bienvenue à toi,

Tu peux te présenter (ici , le tutoiement est la norme, mais si tu le souhaites, on sait dire "vous") à la rubrique "présentations des membres".
Pour ta demande, tu n'es pas dans la bonne rubrique :clindoeil: Ton sujet serait plutôt dans "autres sujets sur la mycologie".

La forêt de Baynem dans la banlieue d'Alger, ne se trouve pas en région montagneuse comme Chreâa, est très souvent mentionnée dans les relevés de H. Romagnesi. Pour ta demande, je peux poser la question à nos spécialistes locaux en inventaires.
Modifié en dernier par Fouad le 29 janv. 2021, 19:26, modifié 1 fois.

Jplm

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Message par Jplm »
Bienvenue sur le forum,

Sujet déplacé.

Jplm
Jean-Pierre Lachenal-Montagne

Fouad

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Message par Fouad »
J'ai participé, printemps 2019, à une sortie inventaire commandé par un organisme local à notre société. Celui-ci portait sur un polder rhénan inondable. Une chose est sûre, des relevés ont été faits sur plusieurs années et en différentes saisons.

NSchwab

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Message par NSchwab »
Cela dépend à quel types ou groupes de champignons vous souhaitez inventorier. Ils sont si divers qu'il est illusoire de vouloir être exhaustif. La première chose est donc de sélectionner un groupe restreint auquel on va se cantonner. J'inventorie personnellement de manière systématique la quasi-totalité de mes récoltes déterminées et il y a évidemment des groupes que je n'étudie pas.
Les deux groupes les plus généralement étudiés par le commun des mortels sont les agaricoïdes et les bolétoïdes car ils sont aisés à dénicher. On peut donc inventorier un groupe qui possède une certaine "forme". Ici, la morphologie est prédominante, mais la génétique est très utile (comme partout en mycologie).
On peut également inventorier les groupes par statut trophique. Beaucoup d'écologues ne s'intéressent dans une étude qu'à un groupe en particulier. En revanche, il sera nécessaire d'utiliser des moyens génétiques (généralement avec du metabarcoding) et il est pratiquement impossible d'en identifier les espèces. Avec ce genre de méthode, l'intérêt est surtout de savoir quels groupes sont présents dans une niche écologique.
En parlant de niche écologique, il est aussi possible d'en prendre une pour référence. On peut, par exemple, inventorier uniquement les champignons des forêts de cistes ou encore les champignons croissants sur le bois immergé des rivières. Le nombre d'espèce étant plus restreint, l'inventaire sera plus exhaustif que les précédents.
Une dernière méthode d'inventaire courante est l'inventaire systématique. On délimite un périmètre et chaque exemplaire trouvé en son sein sera inventorié, numéroté et déterminé. C'est clairement le plus complexe à réaliser. Il faut alors avoir de bonnes connaissances dans tous les groupes de champignons (ou plutôt collaborer avec des experts car c'est impossible de tout connaître) et il faut avoir de grands moyens.
On peut imaginer d'autre méthodes d'inventaires ou une combinaison de plusieurs, mais cela dépend grandement de l'objectif final du travail.
Mycologue intégriste radicalisé.
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