Nouveautés nomenclaturales et taxinomiques
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Kairos a écrit :Je corrige, je voulais parler de nom français.NSchwab a écrit : Bien entendu, je parle de noms vernaculaires et non pas de noms régionaux.
Je te suggère donc de revoir la définition de "vernaculaire"......Il n'y a pas plus vernaculaire qu'un nom régional.
Exemple:
Pour Macrolepiota procera, l'INPN donne les noms vernaculaires suivants: Lépiote élevée, Grande coulemelle.
Pour Amanita vaginata, l'INPN donne les noms vernaculaires suivants: Grisette, Coulemelle, Amanite vaginée
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NSchwab a écrit :Kairos a écrit :Je corrige, je voulais parler de nom français.
Je te suggère donc de revoir la définition de "vernaculaire"......Il n'y a pas plus vernaculaire qu'un nom régional.
Exemple:
Pour Macrolepiota procera, l'INPN donne les noms vernaculaires suivants: Lépiote élevée, Grande coulemelle.
Pour Amanita vaginata, l'INPN donne les noms vernaculaires suivants: Grisette, Coulemelle, Amanite vaginée
Bah, en même temps, je pinaille Je suis allé chercher sur l'INPN les 2 seules espèces pour lesquelles le même nom (coulemelle) se retrouve dans le champs "NOM_VERN"
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Guillaume Eyssartier a écrit :Bonjour Ghislaine !Bonjour Guillaume.
Vous écrivez :
Les noms que l'on donne aux champignons ne sont pas simplement scientifiques, il y a l'histoire du mot: ce nom "bolet" que l'on se transmet de génération en génération et affectif, les joies partagées à la découverte du dit "bolet", les joies de l'enseigner: comment le reconnaître, avec le plaisir relationnel qui s'installe, c'est un tout, on est des humains.Ceci est faux, pardonnez-moi. Personne n'a changé le nom "bolet" : malgré les changements effectués dans les noms scientifiques, les noms français n'ont pas été modifiés. Bien que Boletus satanas se nomme aujourd'hui Rubroboletus satanas, il se nomme toujours en français Bolet de Satan, ou Bolet Satan.
Les scientifiques actuellement cassent cette chaîne historique/sentimentale, es-ce nécessaire d'être aussi radical?La question ne se pose plus puisque c'est fait.
Amicalement, Guillaume.
C'était juste un exemple, j'aurai du écrire Boletus parce que pour les déterminations on emploi le latin bien évidement. Alors avec Boletus les changements il y en a, ils sont devenus:
Buryriboletus, Hemileccinum, Neoboletus, Cyanoboletus, Lanmaoa, Imleria,Caloboletus, Rubroboletus, Imperator.
Et là!!!
Cordialement
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Aristote
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Il y a effectivement quelques exemples, mais qui ne sont en pratique que très rarement étudiés par les amateurs. Je pense aux divers "micromycètes" et anamorphes qui parfois sont impossible à distinguer sans phylogénétique, chromatographie ou culture (même dans certains cas difficile avec !).Cela a toujours été le cas, avec ou sans phylogénétique
Parfois, dans des groupes de macromycètes mal connus, il est nécessaire de faire une étude phylogénétique. Et honnêtement, je pense que cela tient justement du fait qu'ils soient mal connus. Par exemple, je pourrais citer les Mycena sect. Calodontes qui posent même des problèmes avec les moyens actuels.Oui, bien sûr, c'est parce qu'ils sont mal connus, qu'ils ont été mal étudiés, qu'ils sont difficiles à distinguer. Les espèces cryptiques au sens strict existent bien évidemment, et sans doute la phylogénie moléculaire a-t-elle augmenté leur nombre, mais en comparaison des espèces qu'elle a permis de distinguer, ses résultats sont encore très largement positifs.
Le problème qu'Yves a cité vient à mon avis de l'accès à l'information. Il est parfois impossible sans payer des sommes astronomiques pour un particulier ou d'être obligé d'avoir recours à des moyens illégaux d'obtenir des publications. Mais la mycologie n'est pas la seule science atteinte par cette difficulté.Hummm... se renseigner aujourd'hui n'a jamais été plus simple, ni plus rapide : ce forum en est un très bel exemple. Trouver une publication que l'on ne peut pas obtenir gratuitement disons, dans la demi-heure, est devenu chose relativement difficile ! De mon temps , c'était beaucoup plus compliqué et si Marcel Bon et quelques autres ne m'avait pas fourni des brouettes de photocopies, et que je ne m'étais pas saigné aux quatre veines pour m'offrir mes premiers Documents mycologiques, je me demande bien comment j'aurais fait pour débuter en mycologie.
Amitiés, Guillaume.
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C'était juste un exemple, j'aurai du écrire Boletus parce que pour les déterminations on emploi le latin bien évidement. Alors avec Boletus les changements il y en a, ils sont devenus:Et là... ça ne change pas grand-chose J'imagine que vous ne parliez déjà plus du genre Boletus pour les Leccinum et autres Suillus, Gyroporus, Gyrodon, Tylopilus et j'en passe ? Vous saviez expliquer comment on distinguer les Leccinum des Boletus, j'en suis sûr. Alors pourquoi ne pas faire la même chose pour ces autres genres ?
Buryriboletus, Hemileccinum, Neoboletus, Cyanoboletus, Lanmaoa, Imleria,Caloboletus, Rubroboletus, Imperator.
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Amicalement, Guillaume.
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Parce que je n'ai pas vraiment les infos sur le sujet.
Par exemple les caractéristiques de ou des Lanmaoa ou de ou des Imleria etc. je pense à des critères macro.
Dans le livre des champignons de Marcel Bon ou Courtecuisse au début des sections/familles/tributs il y a leurs caractéristiques que l'on peut apprendre.
Cordialement
Par exemple les caractéristiques de ou des Lanmaoa ou de ou des Imleria etc. je pense à des critères macro.
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Cordialement
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ghislaine a écrit :Parce que je n'ai pas vraiment les infos sur le sujet.C'est à peu près ce que je pensais quand je disais que l'accès à l'information était difficile. Il est vrai qu'en étant une personne déjà bien renseignée sur la mycologie et ayant des bases en informatique, il est très facile de retrouver des publications plus ou moins récentes. Mais autrement, pour les moins expérimentés, c'est un calvaire. Les publications scientifiques sont difficiles d'accès et assez indigestes. Sans compter que l'information est souvent segmentée. C'est pour cela que le travail de vulgarisateur est plus important que jamais.
Par exemple les caractéristiques de ou des Lanmaoa ou de ou des Imleria etc. je pense à des critères macro.
Dans le livre des champignons de Marcel Bon ou Courtecuisse au début des sections/familles/tributs il y a leurs caractéristiques que l'on peut apprendre.
Cordialement
Ceci dit, un livre en deux volumes (malheureusement en anglais et assez cher...) est très intéressant pour apprendre la nouvelle classification et présente de nombreuses espèces. Il introduit un système de roues de détermination qui me semble bien plus intuitif que les clés. En tout cas, c'est un livres très visuel qui permettrait à tout le monde d'en apprendre un peu plus sur la mycologie de terrain couplée avec les avancées mycologiques. Il s'agit de Fungi of Temperate Europe. Le roues de détermination sont toutes disponibles gratuitement à cette adresse.
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Bonjour.
Merci pour cette info, je dirai vivement qu'il soit traduit, parce que l'anglais pour moi, c'est comme l'informatique juste un petit peu.
Une petite injustice de ma part , dans le livre de Guillaume "tout ce qu'il faut savoir en mycologie" on trouve quelques infos.
Merci à vous tous. Bonne journée.
Ps. Je viens de voir ces roues, elles sont une réponse vraiment formidable.
Merci pour cette info, je dirai vivement qu'il soit traduit, parce que l'anglais pour moi, c'est comme l'informatique juste un petit peu.
Une petite injustice de ma part , dans le livre de Guillaume "tout ce qu'il faut savoir en mycologie" on trouve quelques infos.
Merci à vous tous. Bonne journée.
Ps. Je viens de voir ces roues, elles sont une réponse vraiment formidable.
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Bon, au sujet des deux volumes des Fungi of Temperate Europe, peut-être puis-je suggérer à ceux qui sont, comme Ghislaine, un peu déroutés par l'anglais, d'attendre un peu ? Il n'est pas impossible du tout qu'une version en français voit le jour...
Amitiés, Guillaume.
Amitiés, Guillaume.
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