[Nicool]

En ce qui me concerne, avec mon grand-père, malheureusement décédé, qui m'emmenait souvent en forêt.
C'était un amoureux des oiseaux, moi ce sont les champignons qui m'ont immédiatement passionnés.

Et mon tout premier livre, parcouru des dizaines et des dizaines de fois "Champignons de chez nous", paru aux éditions Avanti en 1983. De Heinz Clémençon (Peut-être Guillaume ou l'un de vous le connait-il ?), Serge Cattin, Oscar Ciana, René Morier-Genoud et Georges Scheibler.

Assez parlé, à vous !

[Andgelo]

Bonsoir,
Très tôt ; c'est mon père qui m'emmenait aux champignons.
Mon premier bouquin : Guide des champignons de G. Becker (que je n'ai plus jamais quitté).
Mais c'est grâce à une rencontre avec un mycologue - c'est même celui-ci qui m'a donné le virus -
qui est devenu un ami. C'est grâce à lui que j'étudie la myco.

[Castor74]

Quand j'ai eu 6 ans, je suis parti aux champis avec mon père et ses copains de boulot. Ça fait plus de 50 ans de ça...

[chris]

L'odeur des rosés des prés cuits par ma mère, un dimanche d'automne.
J'avais 10 ans et j' en ai toujours le souvenir 54 ans + tard.

[Morille78]

À l'âge de 7 ans, faisant une grande ballade à vélo avec mon père, on a trouvé un gigantesque champignon au bord d'un mur (c'était un cèpe de Bordeaux). On l'a mangé et je l'ai trouvé délicieux (je m'en rappelle toujours).
Sinon, à l'âge de 11 ans, j'ai été initié par mon grand-père .

[Lepista]

Me souviens pas, je ne savais pas encore marcher que mon père m'embarquait déjà dans les denses forêts ardennaises. Résultat, j'ai l'impression d'avoir toujours vécu dans cet étonnant univers fongique.

[Jean Paul]

Lors d'une promenade avec mon père (qui n'était pas du tout un scientifique) et mes frères et soeurs, à l'age de 7 ou 8 ans. Nous sommes tombés sur des cercles de champignons blancs (des agarics sans doute) et mon père nous a dit que ces ronds étaient magiques. Ils l'étaient. Flore analytique de Kûhner et Romagnesi et premier microscope à 16 ans.

[bobabar]

Un vieil oncle m'emmenait parfois - moi tout jeune - "aux rosés des près" dans les prairies derrière chez nous, je me souviens de paniers plein de beaux champignons et lui qui les inspectait un à un.

Et puis mon plus grand frère (17 ans d'écart) m'emmenait souvent petit en forêt, pour les châtaignes, le muguet, les jonquilles..., sans rien connaitre des champignons par contre. Je me souviens de quelques rencontres avec des choses étranges comme des sclérodermes et leur nuage de "fumée" quand on marchait dessus :-)

Plus tard, jeune homme et étudiant, je suis tombé amoureux d'une fille en cité universitaire qui faisait des recherches en botanique et collectionnait les graines. Je suis allé dans un coin humide de ma forêt, pour lui ramener des échantillons de champignons, et le hasard a fait que j'ai ramassé cet après-midi là 1 ou 2 exemplaires de plusieurs dizaines d'espèces, très variés de formes et de couleurs, la plupart que je n'avais jamais vu je crois. Avec la fille, nous nous sommes perdu de vue, mais j'ai gardé l'amour des champignons. Ouarda qu'elle s'appellait (ça veut dire "Rose" en arabe, un nom de fleur pour une botaniste), et une superbe Lépiote déguenillée dans le panier ce jour-là, entre autres. Je dois avoir quelques part encore la photo de la récolte (mais pas de Ouarda).

[michel]

A l'horizon de la retraite, je me suis arrêté le long de la route pour satisfaire un besoin urgent. Le chemin creux était magique avec
un nombre énorme de champignons de toutes couleurs et de toutes formes. A l'époque j'étais incapable de reconnaître une morille ou un bolet. Mais je me suis promis de revenir sur la question: 2 ans plus tard, je rejoignais une société mycologique. Puis avec la retraite
la mycologie est devenue numéro un dans la liste des priorités... et cela continue, toujours avec le même plaisir... Pourvu que cela dure...
Michel

[mica]

Pour moi je pense que j'ai attrapé le virus quand J étais môme.
Les mordus de la famille, mon oncle et mon grand père.
Je les entends encore ce disputer les meilleures cueillettes.
L'odeur des champignons dans la maison familiale en train de sécher.
Les grandes tablées en famille le dimanche autour d'une blanquette de veau accompagnée de chanterelles.
Que de bon souvenirs tout ca....

[Daniel RG]

Bonjour,
Je n'ai pas eu la chance d'être initié, comme beaucoup, pendant mon enfance, mes parents étant mycophobes.
Chez nous, les champignons sauvages étaient tous "classés" dans le vaste coffin des "moisissures", "lèpre végétale" ou "fossoyeurs" (?), à peine distingués de la vermine!.

J'ai eu par contre la chance d'avoir une épouse très portée sur les plantes sauvages comestibles, et venant d'un pays très mycophage, où l'on mange tous les jours au moins trois sortes de fonges cultivés, dont F. velutipes en bouton, des Tricholomes shiméjis ou des pleurotes du Chardon Roulant... etc. Hélas, sur le terrain, nous étions incapables de distinguer avec certitude, autre chose que les cèpes et les giroles, et je me souviens de ces superbes armillaires, bolets bais, ou pivoulades, récoltés au cours de randonnées sylvestres, qui finissaient invariablement dans la poubelle familiale.

Le virus, ou le déclic, ce fut la rencontre tout-à-fait extraordinaire, avec un Petit Prince de la mycologie, dans une forêt parisienne. Haut comme trois vesses-de-loup, il portait un grand panier, divisé en compartiments. Il devait avoir 10 ou 11 ans, et connaissait déjà le nom des arbres et les biotopes. Le temps s'était arrêté pendant qu'il nous faisait la visite guidée de son panier, dont plus de la moitié était destinée aux "séances du lundi". Deux semaines plus tard, je poussais la porte de la SMF, alors logée gratis dans le temple de la Minéralogie du Jardin des Plantes, faisait craquer le parquet bicentenaire de l'immense salle, achetais l'atlas en 3 volumes de Roro, et me fit incendier par la bibliothécaire, MME Lubineau, pour avoir osé citer Marchand en nommant ma première Psalliote méléagris = "Agaricousse mélé à grisse". Aussi blush de confusion qu'un hygrophore rouge ponceau, j'étais ainsi intégré dans la secte, venue du Jura, vouée à l'étude des enfants-des-arbres de ma verte compagne.

[Louisa]

Bonjour !
Depuis l' enfance , nous avions l' habitude d' aller "aux champignons" avec mes frères .
C' était une époque où les enfants étaient bien plus libres que maintenant .
On ne ramassait que les morilles au printemps , les chanterelles plus tard , les trompettes des morts et les pieds de moutons .
C' était à peu près tout , nos références ? La page CHAMPIGNONS du petit Larousse !
J' étais très avide de savoir le nom de tout ce que je voyais et posais la question , mes frères me répondaient : -"Laisse-ça , c' est poison " !
Adulte j' ai acheté un bon bouquin et j' ai progressé , aussi en devenant membre de sociétés mycologiques pendant longtemps , stages etc ...
Maintenant ma curiosité est un peu émoussée , mais je suis toujours heureuse de faire la connaissance d' un inconnu .

[Daniel RG]

En ce qui me concerne, avec mon grand-père, malheureusement décédé, qui m'emmenait souvent en forêt.
C'était un amoureux des oiseaux, moi ce sont les champignons qui m'ont immédiatement passionnés.

Et mon tout premier livre, parcouru des dizaines et des dizaines de fois "Champignons de chez nous", paru aux éditions Avanti en 1983. De Heinz Clémençon (Peut-être Guillaume ou l'un de vous le connait-il ?), Serge Cattin, Oscar Ciana, René Morier-Genoud et Georges Scheibler.

Assez parlé, à vous !

Je ne connais pas les autres noms évoqués, mais j'ai eu la chance de connaître un peu Heinz, au Japon où il était régulièrement invité dans les années fin 80 à 90... Quant aux "Champignons de chez nous", je l'ai apprécié aussi en deux volume dès 1983.