Cryptoporus volvatus (Polypore petite bouchée)
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Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Polyporales / Polyporaceae
Synonymes: Polyporus volvatus Peck 1875
Fomes v. (Peck) Cooke 1885
Scindalma volvatum (Peck) Kuntze 1898
Ungulina volvata (Peck) Pat., 1900
Fructification : D'abord noduleuse-globuleuse, puis semblable à un gros marron de 2,5-5 cm de long, 1-3 cm de projection, 1-2,5 cm d'épaisseur. Surface piléique glabre et lisse, brillante-vernissée, crème blanchâtre à grisâtre chez le jeune, devenant jaune-brun à châtain foncé à maturité.
Face infère plus plane, constituée d'une enveloppe épaisse à consistance de cuir (d'où l'épithète "« volvatus »), crème, enfermant complètement l'hyménium. Hermétiquement close chez le jeune, la cavité se ménage bientôt un orifice plus ou moins circulaire de 3-10 mm de diamètre, à proximité du point d'attache (d'où le nom générique de « Crypte aux pores »), contre l'écorce de l'hôte.
Tubes 2-6 mm de long, blancs puis isabelle à gris-brun sale. Pores minuscules, 3-5 au mm, gris-brunâtre.
Chair 0,5-1,5 cm, blanchâtre, assez souple, élastique à consistance de cuir, puis de liège dans le chapeau. Saveur amarescente;
Odeur composite de résine ou balsamique (jeune), puis de seiche ou de poisson séché.
Stipe: Sessile.
Spores longuement ellipsoïdes,10-13 x 4-6 µm, lisses, hyalines, non amyloïdes. Mycélium trimitique. Sporée rose.
Références bibliographiques BFMBDS 116 p. 12 ; IH1 761 ; IOH p. 456
Vu en coupe, évoque de façon frappante un squelette de mamouth!
Ecologie: Annuel ou bis-annuel, végète toute l'année en saprophyte sur divers conifères moribonds ou morts l'année précédente, surtout Pinus, mais aussi Abies, Larix, Picea, Pseudotsuga, Tsuga. Amérique du Nord, Japon, Chine, Asie du Sud-Est.
Comestibilité Sans intérêt
Nous l'avons toujours trouvé hébergeant des coléoptères xylophages (Scolytinae) dans la crypte, qui semblent se régaler de l'hyménium, à en juger par le vacarme que font leurs mandibules la nuit suivant la récolte et sur les tables d'exposition. Transformée en mangeoire dès que l'ouverture le permet, la résonance semble être très amplifiée par la cavité, tendue d'une membrane souple comme une peau de tambour, un stéthoscope! Le champignon semble étroitement associé au bienheureux Parabolitophagus felix [カブトゴミムシダマシ] qui creuse des galeries sous l'aubier, provoquant la « carie blanc-grisâtre », ils facilitent certainement la propagation du mycélium, l'ouverture de la crypte coïncidant avec la maturité des spores.
Synonymes: Polyporus volvatus Peck 1875
Fomes v. (Peck) Cooke 1885
Scindalma volvatum (Peck) Kuntze 1898
Ungulina volvata (Peck) Pat., 1900
Fructification : D'abord noduleuse-globuleuse, puis semblable à un gros marron de 2,5-5 cm de long, 1-3 cm de projection, 1-2,5 cm d'épaisseur. Surface piléique glabre et lisse, brillante-vernissée, crème blanchâtre à grisâtre chez le jeune, devenant jaune-brun à châtain foncé à maturité.
Face infère plus plane, constituée d'une enveloppe épaisse à consistance de cuir (d'où l'épithète "« volvatus »), crème, enfermant complètement l'hyménium. Hermétiquement close chez le jeune, la cavité se ménage bientôt un orifice plus ou moins circulaire de 3-10 mm de diamètre, à proximité du point d'attache (d'où le nom générique de « Crypte aux pores »), contre l'écorce de l'hôte.
Tubes 2-6 mm de long, blancs puis isabelle à gris-brun sale. Pores minuscules, 3-5 au mm, gris-brunâtre.
Chair 0,5-1,5 cm, blanchâtre, assez souple, élastique à consistance de cuir, puis de liège dans le chapeau. Saveur amarescente;
Odeur composite de résine ou balsamique (jeune), puis de seiche ou de poisson séché.
Stipe: Sessile.
Spores longuement ellipsoïdes,10-13 x 4-6 µm, lisses, hyalines, non amyloïdes. Mycélium trimitique. Sporée rose.
Références bibliographiques BFMBDS 116 p. 12 ; IH1 761 ; IOH p. 456
Vu en coupe, évoque de façon frappante un squelette de mamouth!
Ecologie: Annuel ou bis-annuel, végète toute l'année en saprophyte sur divers conifères moribonds ou morts l'année précédente, surtout Pinus, mais aussi Abies, Larix, Picea, Pseudotsuga, Tsuga. Amérique du Nord, Japon, Chine, Asie du Sud-Est.
Comestibilité Sans intérêt
Nous l'avons toujours trouvé hébergeant des coléoptères xylophages (Scolytinae) dans la crypte, qui semblent se régaler de l'hyménium, à en juger par le vacarme que font leurs mandibules la nuit suivant la récolte et sur les tables d'exposition. Transformée en mangeoire dès que l'ouverture le permet, la résonance semble être très amplifiée par la cavité, tendue d'une membrane souple comme une peau de tambour, un stéthoscope! Le champignon semble étroitement associé au bienheureux Parabolitophagus felix [カブトゴミムシダマシ] qui creuse des galeries sous l'aubier, provoquant la « carie blanc-grisâtre », ils facilitent certainement la propagation du mycélium, l'ouverture de la crypte coïncidant avec la maturité des spores.
Modifié en dernier par Daniel RG le 01 mars 2021, 14:07, modifié 4 fois.
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- Enregistré le : 03 oct. 2011, 10:37
- Nom : Jean-Pierre Lachenal-Montagne
- Associations : Société Mycologique de France - Associu U Muchjinu : Société Mycologique de Porto-Vecchio
- Localisation : Paris, parfois Corse
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