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Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 12 oct. 2020, 17:05
par Nommo
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Complément.

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 12 oct. 2020, 20:02
par Fifi
J'étais parti sur Phylloporus pelletieri... et franchement, je ne vois pas ce que la seconde photo a apporté de plus pour faire avancer le schmilblick. D'où mon "Pfff..." exprimant une certaine lassitude.

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 12 oct. 2020, 20:05
par Nommo
Pfff ...!!! :grandsourire:

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 13 oct. 2020, 08:06
par Ghislaine
Cela serait Hygrophoropsis rufa? pour H.r.

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 13 oct. 2020, 17:08
par NSchwab
13 oct. 2020, 08:06Ghislaine a écrit :
Cela serait Hygrophoropsis rufa? pour H.r.
Je pense que c'est lui. Mais pour être sûr, il faudrait voir si ses spores sont très dextrinoïdes.

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 13 oct. 2020, 17:29
par Andgelo
Pour moi aussi H. rufa.

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 14 oct. 2020, 07:09
par Nommo
Devant cette belle unanimité je renomme.

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 14 oct. 2020, 09:29
par NSchwab
Je vais tout de même expliquer pourquoi ce n'est pas Hygrophoropsis fuscosquamula. De nombreuses personnes interprètent mal ce champignon et ceci par habitude (il suffit de voir la fiche MycoDB). L'origine m'est inconnue, mais la source de l'erreur est possiblement son étymologie et les critères différentiels donnés par Orton dans la publication originelle.
Cap 6-50 mm., convex then expanded, often umbonate at first then slightly depressed at centre, whitish cream or pale yellowish ochraceous, sometimes becoming deeper ochraceous especially at centre, at first with numerous olive-brown to sepia small fibrillose squamules which become dispersed as cap expands and may be visible only at the centre on older specimen, margin often becoming wavy-lobed when old. Gills deeply decurrent, very narrow, repeatedly forked, pure white then creamy whitish to pale ochraceous, drying deeper ochraceous, subcrowded, L 11-24 forking 3 or 4 times, sometimes wavy or interveined when old, edge thick and blunt at first, thinner and sharper when old. Stem 15-50×2-4 mm., equal or slightly thickened at base, often flexuose, at first pale ochraceous with whitish apex then dirty or yellowish ochraceous, sometimes tinged olive-brown or pallid from base up, lower part with or without darker scales as on the cap, solid soon soft, base whitish tomentose. Flesh white, sometimes tinged pallid or ochraceous in base of stem. Smell none. Spores oblong ellipsoid, rarely very slightly phaseoliform, red-brown in Melzer [fortement dextrinoïdes], 6-8×3.5-4.5 μm. Basidia 4-spored. Gill edge fertile. Hyphae on cap filamentous, 2-6 μm diam., those of scales broader with cylindric or cylindric-clavate cells with brownish content, 75-120(-150)×12-16 μm.
Gregarious in wet places; under Juncus confusus, Speech House, Glos., 11 Sept. 1955 (legit J. T. Palmer; type in Herb. Kew); under willows, Bookham Common, Surrey, 15 Oct. 1955; under alder, willow and J. effusus, Mortimer, Berks, 17 Oct. 1955. Differs from H. aurantiaca in dark scaly cap as well as colours and habitat.
Les parties en italiques étaient mise en emphase dans le texte originel. J'ai juste mis à jour les notations pour qu'elles correspondent aux standards d'aujourd'hui. En vert, ce sont des critères différentiels qui n'étaient pas relevés dans le texte originel.

Donc, si on le compare au chef de file du genre (Hygrophoropsis aurantiaca), voici les différences que l'on obtient :
  • Champignon de couleur globalement crème à ochracée
  • Revêtement piléique muni de squamules brun-olive à sepia
  • Spores fortement dextrinoïdes
  • Piléipellis avec des hyphes ayant des pigments intracellulaires bruns
  • Habitat parmi les joncs dans les lieux humides
Hygrophoropsis rufa en comparaison avec Hygrophoropsis aurantiaca :
  • Chapeau recouvert de squamules brunes
  • Piléipellis avec des hyphes ayant des pigments intracellulaires bruns
  • Spores fortement dextrinoïdes
Il y a peu d'espèces dans le genre en Europe, mais je ne serais pas étonné que l'on en découvre plus. Actuellement, les voici :
  • Hygrophoropsis aurantiaca
  • Hygrophoropsis fuscosquamula
  • Hygrophoropsis macrospora
  • Hygrophoropsis ochraceolutea
  • Hygrophoropsis rufa
J'ai également un collection de petits exemplaires d'Hygrophoropsis à la marge blanchâtre et au centre jaune d'or. Je les étudierai à l'avenir.

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 14 oct. 2020, 09:54
par Jplm
Bonjour,

Et comment nommes-tu celles à lames blanches et pied sombre, souvent lignicoles, comme celles-ci download/file.php?id=44837&mode=view, c'est une des espèces ci-dessus, une espèce à créer ou une variété d'aurantiaca ?

Jplm

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 14 oct. 2020, 10:03
par NSchwab
14 oct. 2020, 09:54Jplm a écrit :
Bonjour,

Et comment nommes-tu celles à lames blanches et pied sombre, souvent lignicoles, comme celles-ci download/file.php?id=44837&mode=view, c'est une des espèces ci-dessus, une espèce à créer ou une variété d'aurantiaca ?

Jplm
Il y a une certaine Hygrophoropsis aurantiaca var. atrotomentosa qui pourrait peut-être correspondre, mais je n'ai pas le livre de Jacottet à la maison pour vérifier.
D'après Index Fungorum :
Hygrophoropsis aurantiaca var. atrotomentosa Jaccottet, Les champignons dans la nature, edn 1: 92 (1925)

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 14 oct. 2020, 10:08
par NSchwab
D'ailleurs, je pense que c'est aussi possible qu'il s'agisse d'un parasitisme. On retrouve ce noircissement parfois uniquement dans le pied ou les lames, ce qui paraît étrange pour une pigmentation cellulaire.

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 14 oct. 2020, 11:17
par Nommo
Bonjour Nicolas,

Loin de moi l’idée d’entamer une vaine et stérile polémique mais j’ai beaucoup de peine à reconnaître rufa dans l’exemplaire de ce post en le comparant à celui de la galerie.

Re: Parc Naturel des Cévennes 26

Posté : 14 oct. 2020, 11:26
par NSchwab
14 oct. 2020, 11:17Nommo a écrit :
Bonjour Nicolas,

Loin de moi l’idée d’entamer une vaine et stérile polémique mais j’ai beaucoup de peine à reconnaître rufa dans l’exemplaire de ce post en le comparant à celui de la galerie.
Il est relativement variable, mais le mieux pour le reconnaître macroscopiquement sont les squamules brunes sur le chapeau et parfois le pied.