mort par bidaou
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bonjour à tous
je viens d'apprendre ca aujourd'hui
etes vous au courant?
Le 09/12 /2009
Le Centre anti poison de Bordeaux a encore eu à connaître des cas d'intoxications dûs vraisemblablement au Tricholoma auratum appelé Bidaou sur la côte atlantique . Un couple de Toulouse a cueilli en grande quantité des tricholomes dorés à Lacanau, en a consommé à chaque repas pendant trois à quatre jours et des douleurs musculaires venant, le centre anti-poison a été contacté. L'homme est décédé hier à l'hôpital. La femme est encore hospitalisée à Purpan et son état est jugé préoccupant à l'heure où nous mettons cette information en ligne.
La nouvelle de ce nouvel empoisonnement par accumulation d'ingestion de Tricholoma auratum a fait le tour, aujourd'hui 9 décembre, du réseau de mycologues girondins qui attirent, souvent en vain, l'attention de ceux qui le consomment sans précaution. Des morts se sont déjà produites selon ce scenario de surconsommation provoquant une rabdomyolise (1) qui est une atteinte des muscles pouvant être fatale. D'ailleurs, en 2005, la vente et la distribution du Bidaou (Tricholoma auratum) et de son très proche (2) "cousin" le Tricholome equestre (Tricholoma equestre) ont été interdites, la toxicité ayant été officiellement reconnue en 2001.
Reste que, ainsi que nous le relatons par la suite, il existe un gros risque de confusion entre le Bidaou et l'Amanite Phalloide.
2_ Des études à paraître prochainement démontrent que, génétiquement, il n'y a pas de différence entre Tricholoma auratum, qui pousse sur la côte essentiellement et Tricholoma equestre plus fréquent à l'intérieur des terres.
je viens d'apprendre ca aujourd'hui
etes vous au courant?
Le 09/12 /2009
Le Centre anti poison de Bordeaux a encore eu à connaître des cas d'intoxications dûs vraisemblablement au Tricholoma auratum appelé Bidaou sur la côte atlantique . Un couple de Toulouse a cueilli en grande quantité des tricholomes dorés à Lacanau, en a consommé à chaque repas pendant trois à quatre jours et des douleurs musculaires venant, le centre anti-poison a été contacté. L'homme est décédé hier à l'hôpital. La femme est encore hospitalisée à Purpan et son état est jugé préoccupant à l'heure où nous mettons cette information en ligne.
La nouvelle de ce nouvel empoisonnement par accumulation d'ingestion de Tricholoma auratum a fait le tour, aujourd'hui 9 décembre, du réseau de mycologues girondins qui attirent, souvent en vain, l'attention de ceux qui le consomment sans précaution. Des morts se sont déjà produites selon ce scenario de surconsommation provoquant une rabdomyolise (1) qui est une atteinte des muscles pouvant être fatale. D'ailleurs, en 2005, la vente et la distribution du Bidaou (Tricholoma auratum) et de son très proche (2) "cousin" le Tricholome equestre (Tricholoma equestre) ont été interdites, la toxicité ayant été officiellement reconnue en 2001.
Reste que, ainsi que nous le relatons par la suite, il existe un gros risque de confusion entre le Bidaou et l'Amanite Phalloide.
2_ Des études à paraître prochainement démontrent que, génétiquement, il n'y a pas de différence entre Tricholoma auratum, qui pousse sur la côte essentiellement et Tricholoma equestre plus fréquent à l'intérieur des terres.
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Bonjour Morris,
voilà une information qui devrait en faire réfléchir plus d'un... Comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet sur les bidaou, les traditions ont la vie dure, il y a encore des gens qui le consomme régulièrement chaque année dans le sud-ouest.
Cela me rappelle une discussion houleuse à ce propos : Tricholome équestre...
voilà une information qui devrait en faire réfléchir plus d'un... Comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet sur les bidaou, les traditions ont la vie dure, il y a encore des gens qui le consomme régulièrement chaque année dans le sud-ouest.
Cela me rappelle une discussion houleuse à ce propos : Tricholome équestre...
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
Il y a eu un sujet sur FR3, et aussi un article dans Sud-Ouest.
Dans le sujet FR3, une femme de l'hôpital a dit que le couple en avait consommé jusqu'à 400 ou 500 g par jour, pendant 6 jours.
Personnellement je n'en ai jamais mangé, mais si des gens le font depuis des lustres je ne vois pas pourquoi ils devraient s'arrêter. Le tout est de faire attention et de ne pas se goinfrer, je pense.
Dans le sujet FR3, une femme de l'hôpital a dit que le couple en avait consommé jusqu'à 400 ou 500 g par jour, pendant 6 jours.
Personnellement je n'en ai jamais mangé, mais si des gens le font depuis des lustres je ne vois pas pourquoi ils devraient s'arrêter. Le tout est de faire attention et de ne pas se goinfrer, je pense.
Tous les champignons sont comestibles, certains une fois seulement. (Coluche)
Salut tout le monde,
Une étude à porté sur les 12 cas de rhabdomyolyse de consommation de bidaou survenus dans le sud ouest de 1993 à 2000
Tous avaient mangé 3 repas ou plus consecutifs
Les rhabodmyolyses donnent des douleurs musculaires intenses avec une infiltration des muscles.
L'accumulation de myoglobine dans le sang du fait de la desctruction musculaire entraine une insuffisance renale. La destruction musculaire libère dans le sang une grand quantité de potassium pouvant être fatale pour le coeur. Mais il semble que par le bidaou, cette rhabdomyolyse ne donne pas de troubles du potassium tout de suite, mais de façon tardive.C'est la toxine du champignon qui aurait une action direct sur les muscles et notamment sur le coeur. Il y aurait une susceptibilité individuelle.
ll y a une augmentation des CPK significative à partir de 4 g /kg soit 240 g de champignon en cumulé sur les 3 repas pour une personne de 60 kilos
et ben
Les intox sont rares et il est a remarqué qu'il y a toujours une succession de repas.
En même temps, Je ne vois pas trop l'interet de prendre un risque inutile.... mais les coutumes ont la vie dure
( ex : la consommation de paxille enroulées en europe centrale... )
Nicolas
Une étude à porté sur les 12 cas de rhabdomyolyse de consommation de bidaou survenus dans le sud ouest de 1993 à 2000
Tous avaient mangé 3 repas ou plus consecutifs
Les rhabodmyolyses donnent des douleurs musculaires intenses avec une infiltration des muscles.
L'accumulation de myoglobine dans le sang du fait de la desctruction musculaire entraine une insuffisance renale. La destruction musculaire libère dans le sang une grand quantité de potassium pouvant être fatale pour le coeur. Mais il semble que par le bidaou, cette rhabdomyolyse ne donne pas de troubles du potassium tout de suite, mais de façon tardive.C'est la toxine du champignon qui aurait une action direct sur les muscles et notamment sur le coeur. Il y aurait une susceptibilité individuelle.
ll y a une augmentation des CPK significative à partir de 4 g /kg soit 240 g de champignon en cumulé sur les 3 repas pour une personne de 60 kilos
et ben
Les intox sont rares et il est a remarqué qu'il y a toujours une succession de repas.
En même temps, Je ne vois pas trop l'interet de prendre un risque inutile.... mais les coutumes ont la vie dure
( ex : la consommation de paxille enroulées en europe centrale... )
Nicolas
" Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! " Inspecteur BOURREL.
Phil a écrit :Il y a eu un sujet sur FR3, et aussi un article dans Sud-Ouest.Un grand gaillard comme toi sans doute, mais il faut pensser aussi au autres et notament aux enfants et personnes agées. Donc il n'est pas conseiller de véhiculer de tel info.
Dans le sujet FR3, une femme de l'hôpital a dit que le couple en avait consommé jusqu'à 400 ou 500 g par jour, pendant 6 jours.
Personnellement je n'en ai jamais mangé, mais si des gens le font depuis des lustres je ne vois pas pourquoi ils devraient s'arrêter. Le tout est de faire attention et de ne pas se goinfrer, je pense.
jlouis
Fifi a écrit :Bonjour Morris,Tiens, à ce sujet on n'a plus revue la fameuse Eleonore ... Aurait-elle été victime d'un empoisonnement par les Bidaous ?
voilà une information qui devrait en faire réfléchir plus d'un... Comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet sur les bidaou, les traditions ont la vie dure, il y a encore des gens qui le consomme régulièrement chaque année dans le sud-ouest.
Cela me rappelle une discussion houleuse à ce propos : Tricholome équestre...
Bof! d'un autre côté, mourir en se régalant...
André
caps a écrit :André j'adore tes réflexions ! On reconnait l épicurien , mourir en faisant l amour aussi pourquoi pas sauf que c'est pas très jojo pour la ou " le" partenaire.L'épicurisme professe que pour prévenir la souffrance il faut éviter les sources de plaisir qui ne sont ni naturelles ni nécessaires.
[ Posté depuis un mobile ]
Pour me prévenir de toute souffrance, j'ai donc banni toutes sources de jouissances et ce, (mais c'est confidentiel), …depuis un sacré bout de temps.
André
Bonjour,
Voici ci après le communiqué de presse du :
Ministère de la Santé et des Sports
Direction générale de la santé Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi
Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes
Paris, le 10 décembre 2009
Communiqué de presse
Deux cas d’atteinte musculaire sévère, dont un décès,
suite à une ingestion importante et répétée de champignons « tricholome équestre » : recommandations générales de consommation de champignons
Deux cas dont un mortel d’atteinte musculaire sévère (rhabdomyolyse) imputés à l’ingestion de champignons « tricholome équestre » ont été signalés le 7 décembre 2009 dans le département de Haute Garonne. Ces deux personnes ont consommé pendant plusieurs jours consécutifs une quantité estimée à plus de 150 g/jour, de ce champignon frais qu’ils avaient cuit. Les champignons avaient été cueillis le 28 novembre 2009 à Lacanau.
Le Tricholome équestre qui regroupe les espèces, sous-espèces et variétés suivantes : Tricholoma equestre, tricholoma auratum ; Tricholoma flavovirens, encore appelé « Chevalier », « Bidaou », « Canari », ou « Jaunet », souvent présenté comme comestible par la plupart des ouvrages sur le sujet peut, en réalité, s'avérer dangereux, notamment en cas de consommation sur plusieurs jours consécutifs, sous forme fraiche ou en conserve. L’Afssa avait attiré l’attention il y a quelques années sur les risques liés à la consommation de ce champignon , consommation qui est déconseillée.
Le délai d’apparition des signes varie de 24 à 72 heures après la dernière consommation. Les premiers signes associent une fatigabilité musculaire anormale, des douleurs musculaires prédominant au niveau des hanches et des épaules ainsi que des sueurs sans fièvre. Les troubles digestifs sont mineurs voire absents. Dans les formes les plus graves, une rhabdomyolyse aiguë (destruction des cellules musculaires) est possible , pouvant conduire à une insuffisance rénale aigue voire au décès.
Le Tricholome équestre, qui pousse à proximité de pins maritimes de variété Pinus Pinaster surtout présents sur le littoral atlantique, est essentiellement cueilli et consommé dans le Sud-ouest de la France (mais on peut le retrouver dans toutes les régions françaises). La vente et l'importation de ce champignon sont interdites par décret depuis 2005 .
En cette période de récolte, l’apparition de tout symptôme associé à une consommation de champignons sauvages possiblement toxiques doit faire l’objet d’un appel au centre antipoison et/ou d’une consultation médicale dans des délais brefs.
Chaque année, on signale en France un millier d’intoxications dues aux champignons, dont les conséquences sur la santé peuvent être graves. Il est rappelé aux amateurs de champignons sauvages de ne consommer que des quantités raisonnables de produits parfaitement identifiés comme comestibles. De manière plus générale, les recommandations suivantes doivent être suivies :
- cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied + chapeau), afin de permettre l’identification ;
- séparer les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
- déposer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
- toujours s’assurer de l’espèce des champignons et faire vérifier s’ils sont comestibles auprès d’un pharmacien ou d’une association de mycologie ;
- au moindre doute, jeter le champignon ;
- consommer les champignons frais en quantité raisonnable ;
- consommer rapidement la récolte ou la conserver 2 jours maximum dans le bac à légumes du réfrigérateur ;
- effectuer une cuisson prolongée, ne jamais consommer cru ;
- bien se laver les mains après la récolte ;
- éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants.
Liens utiles :
Société Française de Mycologie : http://www.mycofrance.org
Centres antipoison : http://www.centres-antipoison.net/
AFSSA : http://www.afssa.fr
Contacts presse :
AFSSA : elena.seite@afssa.fr Tel : 01 49 77 27 80
DGS : laurence.danand@sante.gouv.fr Tél. 01 40 56 52 62
DGCCRF : jean-luc.ambroise@dgccrf.finances.gouv.fr Tel : 01.44.97.23.91
Voici ci après le communiqué de presse du :
Ministère de la Santé et des Sports
Direction générale de la santé Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi
Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes
Paris, le 10 décembre 2009
Communiqué de presse
Deux cas d’atteinte musculaire sévère, dont un décès,
suite à une ingestion importante et répétée de champignons « tricholome équestre » : recommandations générales de consommation de champignons
Deux cas dont un mortel d’atteinte musculaire sévère (rhabdomyolyse) imputés à l’ingestion de champignons « tricholome équestre » ont été signalés le 7 décembre 2009 dans le département de Haute Garonne. Ces deux personnes ont consommé pendant plusieurs jours consécutifs une quantité estimée à plus de 150 g/jour, de ce champignon frais qu’ils avaient cuit. Les champignons avaient été cueillis le 28 novembre 2009 à Lacanau.
Le Tricholome équestre qui regroupe les espèces, sous-espèces et variétés suivantes : Tricholoma equestre, tricholoma auratum ; Tricholoma flavovirens, encore appelé « Chevalier », « Bidaou », « Canari », ou « Jaunet », souvent présenté comme comestible par la plupart des ouvrages sur le sujet peut, en réalité, s'avérer dangereux, notamment en cas de consommation sur plusieurs jours consécutifs, sous forme fraiche ou en conserve. L’Afssa avait attiré l’attention il y a quelques années sur les risques liés à la consommation de ce champignon , consommation qui est déconseillée.
Le délai d’apparition des signes varie de 24 à 72 heures après la dernière consommation. Les premiers signes associent une fatigabilité musculaire anormale, des douleurs musculaires prédominant au niveau des hanches et des épaules ainsi que des sueurs sans fièvre. Les troubles digestifs sont mineurs voire absents. Dans les formes les plus graves, une rhabdomyolyse aiguë (destruction des cellules musculaires) est possible , pouvant conduire à une insuffisance rénale aigue voire au décès.
Le Tricholome équestre, qui pousse à proximité de pins maritimes de variété Pinus Pinaster surtout présents sur le littoral atlantique, est essentiellement cueilli et consommé dans le Sud-ouest de la France (mais on peut le retrouver dans toutes les régions françaises). La vente et l'importation de ce champignon sont interdites par décret depuis 2005 .
En cette période de récolte, l’apparition de tout symptôme associé à une consommation de champignons sauvages possiblement toxiques doit faire l’objet d’un appel au centre antipoison et/ou d’une consultation médicale dans des délais brefs.
Chaque année, on signale en France un millier d’intoxications dues aux champignons, dont les conséquences sur la santé peuvent être graves. Il est rappelé aux amateurs de champignons sauvages de ne consommer que des quantités raisonnables de produits parfaitement identifiés comme comestibles. De manière plus générale, les recommandations suivantes doivent être suivies :
- cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied + chapeau), afin de permettre l’identification ;
- séparer les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
- déposer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
- toujours s’assurer de l’espèce des champignons et faire vérifier s’ils sont comestibles auprès d’un pharmacien ou d’une association de mycologie ;
- au moindre doute, jeter le champignon ;
- consommer les champignons frais en quantité raisonnable ;
- consommer rapidement la récolte ou la conserver 2 jours maximum dans le bac à légumes du réfrigérateur ;
- effectuer une cuisson prolongée, ne jamais consommer cru ;
- bien se laver les mains après la récolte ;
- éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants.
Liens utiles :
Société Française de Mycologie : http://www.mycofrance.org
Centres antipoison : http://www.centres-antipoison.net/
AFSSA : http://www.afssa.fr
Contacts presse :
AFSSA : elena.seite@afssa.fr Tel : 01 49 77 27 80
DGS : laurence.danand@sante.gouv.fr Tél. 01 40 56 52 62
DGCCRF : jean-luc.ambroise@dgccrf.finances.gouv.fr Tel : 01.44.97.23.91
Myco salutations.
Guy
Guy
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