Détermination des cortinarii.
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Bonjour à tous.
Je n’ai jamais beaucoup travaillé ce groupe très difficile.
Puis-je formuler une requête auprès des différents intervenants de la rubrique Détermination ? Vous serait-il possible pour permettre au mycologue lambda comme moi de tenter de répondre d'indiquer 3 caractères essentiels : la couleur des lames jeunes, la localisation et la saveur de la viscosité quand elle existe, la présence ou l'absence d'hygrophanéité.
Merci d’avance.
Je n’ai jamais beaucoup travaillé ce groupe très difficile.
Puis-je formuler une requête auprès des différents intervenants de la rubrique Détermination ? Vous serait-il possible pour permettre au mycologue lambda comme moi de tenter de répondre d'indiquer 3 caractères essentiels : la couleur des lames jeunes, la localisation et la saveur de la viscosité quand elle existe, la présence ou l'absence d'hygrophanéité.
Merci d’avance.
J’échangerais bien tout ce que je sais contre un pour cent de ce que je ne sais pas. ( Pierre Neville )
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Sujet intéressant, nous sommes sans doute nombreux dans ton cas.
Je recopie ici la première réponse que Claudius avait faite dans un autre fil :
Je recopie ici la première réponse que Claudius avait faite dans un autre fil :
Claudius a écrit :Bonjour Nommo,
Je crois que tu as toi-même précisé 3 caractères indispensables, mais peut-être insuffisants, pour aborder ce genre infernal, qui fait beaucoup débat chez les mycologues plus que chevronnés. Les écoles nordique et française (lyonnaise plutôt) s'oppose ne serait-ce que sur le nombre de taxons, qui varie suivant leur interprétation de plusieurs centaines à plusieurs milliers !!
Il existe un certain nombre d'ouvrages qui peuvent nous aider entrouvrir la porte de cet immeuble !
Je n'hésite pas à jeter un oeil, même si elles datent maintenant à la Flore Analytique de Kuhner _ Romagnesi, à celle de Tartarat.
A côté de ces 2 ouvrages, il y a bien sûr les Pars de l'Atlas des Cortinaires de Bidaud et al., la Pars XXIV est en souscription, travail monumental, mais un peu indigeste (et onéreux) pour le mycologue de base. La Clé Générale des sous-genres, sections de 1994 est un outil plus qu'intéressant. Elle a sans doute été remaniée depuis.
On trouve également la Flora Photographica des nordiques (et de Melot), mais qui elle avance à petits pas...
Et ne pas oublier les clés du GEPR, ou de la Flora Nordica !! Tout n'y est pas, mais elles permettent au moins d'approcher "une" solution...
Mais Guillaume, s'il passe par là, pourrait peut-être nous en dire plus !
Jean-Pierre Lachenal-Montagne
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À la liste proposée par Claudius, j'ajouterai les 5 volumes de Fernand Trescol (1992) Cortinaires, diagnoses, clés, Edition Mycologique Arlésienne.
Diagnoses cortinaires visqueux, Diagnoses cortinaires non visqueux, Clés, cortinaires visqueux, Clés, cortinaires non visqueux.
Ajouter à cela le 5ième volume complément publié en 1993 après le décès de l'auteur.
J'ai la chance d'en avoir fait l'acquisition, mais j'avoue que avec les PARS ces ouvrages sont très difficiles à utiliser.
Pour ce qui est des caractères essentiels... je pense qu'il faut commencer classiquement par identifier les sous-genres : DERMOCYBE, MYXACIUM, PHLEGMACIUM, CORTINARIUS (j'aime bien celui-là... ), LEPROCYBE, TELAMONIA et enfin SERICEOCYBE.
Tu connais peut-être Clés de détermination dichotomiques sur Mycodb, il y a plusieurs clés sur les cortinaires, dont celle de Tartarat que j'utilise régulièrement pour entamer une recherche sur un cortinaire.
Diagnoses cortinaires visqueux, Diagnoses cortinaires non visqueux, Clés, cortinaires visqueux, Clés, cortinaires non visqueux.
Ajouter à cela le 5ième volume complément publié en 1993 après le décès de l'auteur.
J'ai la chance d'en avoir fait l'acquisition, mais j'avoue que avec les PARS ces ouvrages sont très difficiles à utiliser.
Pour ce qui est des caractères essentiels... je pense qu'il faut commencer classiquement par identifier les sous-genres : DERMOCYBE, MYXACIUM, PHLEGMACIUM, CORTINARIUS (j'aime bien celui-là... ), LEPROCYBE, TELAMONIA et enfin SERICEOCYBE.
Tu connais peut-être Clés de détermination dichotomiques sur Mycodb, il y a plusieurs clés sur les cortinaires, dont celle de Tartarat que j'utilise régulièrement pour entamer une recherche sur un cortinaire.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
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Claudius a écrit :La Clé Générale des sous-genres, sections de 1994 est un outil plus qu'intéressant. Elle a sans doute été remaniée depuis.Cela correspond à quel volume des PARS ?
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
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Pierre Desproges
Fifi a écrit :Je pense qu'elle était vendue séparément des Pars, Editions FMBDS bien sûr.Claudius a écrit :La Clé Générale des sous-genres, sections de 1994 est un outil plus qu'intéressant. Elle a sans doute été remaniée depuis.Cela correspond à quel volume des PARS ?
Yves peut éventuellement en savoir plus.
Claude Page.
Ma galerie "Champignons"
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Hop, Hop, Hop ! je l'ai trouvé !
En fait j'ai un tas de PARS scannés en pdf qui sont "rangés" de façon totalement anarchique. J'ai donc un peu de mal à m'y retrouver... d'ailleurs, je consulte rarement mon dossier PARS !
Il va falloir que je trie tout ce foutoir de fichiers...
En fait j'ai un tas de PARS scannés en pdf qui sont "rangés" de façon totalement anarchique. J'ai donc un peu de mal à m'y retrouver... d'ailleurs, je consulte rarement mon dossier PARS !
Il va falloir que je trie tout ce foutoir de fichiers...
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
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