Champis.net

En vert...

Y.Courtieu a écrit :

Pat-ouillard a écrit :

surtout si on connaît d'avance la solution.

Je n'ai pas cherché à te piéger, Patrice .
En fait il m'intéressait d'avoir ton opinion "brute", c'est à dire sans avoir la solution, donc, sur cette nouvelle récolte, faite exactement au même endroit, mais posant des questions, y compris au récolteur, en raison de la différence d'aspect entre les deux récoltes, à trois ans d'intervalle.

Mais, je le répète, il a fait très froid juste avant la récolte de cette année. Ceci explique-t-il cela ? Je n'en sais rien, I.roseipes est connu du Maroc certes, mais au moyen atlas, en forte altitude,et le type a été récolté en novembre, sans aucune trace de voile, alors...

Pour le voile, l'exemple de ce "Massimo" sur internet, sur un site qui parait tout de même sérieux, m'avait pour ma part rassuré sur l'hypothèse qu'il s'agissait toujours de la même espèce. En outre, Nommo a assez vite, lui aussi, proposé Inocybe roseipes. Il n'est pas certain que l'espèce dudit Lassimo soit I. roseipes...

Est-il d'ailleurs possible que trois ans après, un autre Inocybe se soit installé au même endroit?

Oui, c'est possible, bien sûr. Mais une forme hypervoilée de roseipes me paraît plus probable, avec une micro plus précise, on aurait une certitude.

castor74 a écrit :

La quantité de voile sur certaines espèces est très variable. Je n’ai jamais vraiment compris l’importance qu’on donne à ça. Mais ça fait parler...

ce que tu dis de la quantité de voile sur "certaines espèces" peut être généralisé à tous les caractères : ils sont tous, " chez certaines espèces", très variables, mais avec ça on n'avance pas beaucoup. Plus intéressants sont les caractères qui sont constants chez certaines espèces, car là, on a en principe quelque chose sur quoi s'appuyer. C'est le cas du voile, qui "chez certaines espèces", est constant, copieux et persistant, par exemple chez toutes celles que j'ai cité dans ce fil, car j'ai bien sûr pensé à elles en premier. Mais en effet, tous les inocybes naissent dans un voile général, qui est plus ou moins abondant, et plus ou moins persistant. Ca dépend des espèces, mais aussi parfois de facteurs que nous ne maîtrisons pas, à meilleure preuve ces roseipes copieusement voilés.
Bon, on sait quand même qu'une bonne pluie fait régulièrement disparaître les traces de voile des I. maculata, par exemple :o)

Pat'ouillard s'étant rangé à cette identification, je renomme.